
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
21 août 2007
On appelle ça "Politique pédagogique du Recteur", avec des "objectifs stratégiques" : donner aux élèves les meilleures chances de réussite, mieux orienter et mieux qualifier les élèves pour une meilleure insertion professionnelle et renforcer le pilotage académique (... par mansuétude nous avons corrigé les fautes d’accords dont le dossier de presse de l’Académie est truffé).
Mais comment donner les meilleures chances de réussite à nos élèves ?... s’interroge Paul Canioni, le Recteur de l’Académie de La Réunion. Il insiste sur l’acquisition d’un socle commun, et tout particulièrement sur les mathématiques. Jusque-là rien de plus normal pour l’Education Nationale. Et il fait la part belle pour la « maîtrise de la langue française », en mettant les « moyens spécifiques de prévention de l’illettrisme », mais restant flou sur ces moyens. Les enseignants apprécieront. La morale n’est pas oubliée puisque le recteur met au chapitre des "priorités" : « la connaissance des valeurs qui fondent notre république, l’apprentissage de la civilité et de la responsabilité ».
Si « L’Académie réaffirme sa volonté de développer l’enseignement du créole dans le premier et le second degré en fonction des demandes des familles et dans le cadre réglementaire des horaires ou d’expérimentations pédagogiques », le Recteur inverse les données. L’Éducation Nationale n’est pas un service commercial qui doit répondre à la demande, mais bien offrir des enseignements les plus complets, en tenant compte du contexte où il a lieu. Ainsi, à La Réunion, l’enseignement du créole devrait faire partie intégrante du cursus offert aux enfants qui baignent dedans dès la plus tendre enfance. Mais visiblement le Recteur ne comprend pas cette vision des choses.
Dans le même ordre d’idées, pour le Recteur, la meilleure façon "de favoriser le développement de l’esprit d’initiative et d’entreprise chez les jeunes" se trouve dans les relations école-entreprise. Si on ne peut sous-estimer l’importance de l’avenir des enfants, on peut s’interroger sur cette école qui délaisse l’éducation du citoyen au profit de celle de la formation professionnelle, dès le plus jeune âge.
A. W.
Effectif scolaire en progression
Compte tenu de la croissance démographique que connaît l’île, l’effectif scolaire de l’académie repart légèrement à la hausse : +0,3% pour 2007 (prévisions de rentrée par rapport au constat d’effectifs de l’année précédente). Pour rappel, l’évolution d’effectifs des années antérieures était de -0,3% en 2006, de +0,5% en 2005. Soit 241 301 élèves (Primaire, collège et lycée) et étudiants.
Dans le premier degré 14 emplois supplémentaires,
Dans le second degré 44 emplois d’enseignants,
Création de 138 emplois de TOS
3 nouvelles écoles
- Les écoles maternelle Salomon 1 (8 classes) et élémentaire Salomon 2 (13 classes) à Saint-Louis
- L’école primaire Terrain-Fayard à Saint-André (12 classes, 8 opérationnelles à la rentrée)
- L’école maternelle de Domenjod fusionne avec l’école élémentaire de Domenjod.
Dans le secondaire : deux nouveaux établissements
Le collège de Bras-Fusil à Saint-Benoît (pour 900 élèves) et Le lycée « Saint-Paul IV » (pour 1.120 élèves)
La Réunion compte 658 établissements dans l’Académie
> 535 écoles (dont 26 privées sous contrat)
> 78 collèges (dont 5 privés sous contrat), avec 24 sections d’enseignement général professionnel adapté (Segpa)
> 30 lycées d’enseignement général, technologique et polyvalents (dont 2 privés sous contrat)
> 15 lycées professionnels (dont 2 privés sous contrat)
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Messages
21 août 2007, 16:05, par nicolas de louest
sans doute faut il voir dans la situation économique et social de la Réunion, et les secteurs porteurs en emplois la raison de cette orientation vers une professionalisation de l’enseignement ... en résumé, à quoi bon instruire et améliorer le niveau général, puisque les besoins en BTP permettent d’absorber une partie de la jeunesse au sortir de l’école (et en pliss, zot lé gayar !!!) et qu’étant donné la démographie réunionnaise, sujet sur lequel AUCUN POLITIQUE ne se positionne (faut il faire baisser le taux de natalité et par quelle moyen ?), cette nature de besoin sera constante sur le long terme ...
certes, il y a une autre partie de la jeunesse qui est diplômée et qui reste sur le bord du chemin, mais là, sans moyen véritable de sauter la mer, point de salue ! l’Etat et la Région sont donc aussi impuissant l’un que l’autre à une résolution des problèmes d’éducation à la Réunion, les deux par manque de moyens et par manque de courage politique, sans parler du manque de volonté individuelle de chaque réunionnais. que les intellectuels continuent donc à batailler pour la graphie réunionnaise, pendant ce temps, une partie importante de la jeunesse se gâche mais finira au mieux maçons ou ouvriers... y a t il à blâmer les Responsables dès lors ?