
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
11 juillet 2008
C’est un pas capital que fait notre île, un bond impressionnant vers la technologie de pointe. A l’horizon 2011, La Réunion accueillera une station de télédétection spatiale pour la gestion des territoires du Sud-Ouest de l’océan Indien. La maîtrise d’ouvrage est confiée à la Région Réunion, depuis le début solidaire de ce projet d’envergure internationale.
C’est un partenariat exemplaire qui a permis d’aboutir à cet événement, qui concernera tous les domaines d’activités à La Réunion. Etat, Région, Université, Institut de Recherche et de Développement (IRD) signaient hier une convention de partenariat pour la création d’un pôle d’excellence en télédétection, opérationnel dans seulement 3 ans. C’est une révolution, un projet d’intérêt stratégique pour notre île, et pour la zone océan Indien. Neuf millions d’euros, c’est le coût du projet “Surveillance environnementale assistée par satellite dans l’océan Indien” (SEAS-OI). Le financement porte sur l’installation du système de réception d’images satellites, de la réalisation des installations d’acquisitions de la télémesure, de traitement, d’analyse, de la construction d’un espace pour la recherche associée (locaux et équipements). Elles seront situées sur le site de l’IUT de Saint-Pierre. Autant dire que ce sera le pôle d’excellence technologique dans le Sud de l’île de La Réunion.
De la coopération régionale
A quoi peut bien servir une telle technologie de pointe à La Réunion ? C’est « une antenne de réception directe de satellites optiques et radar à très haute résolution comme SPOT, ENVISAT, associé à un centre de traitement d’images et de géomatique voué aux applications de l’observation de la Terre pour la gestion durable des ressources naturelles et des territoires de l’océan Indien », lit-on dans un document de synthèse sur le projet SEAS-OI. La zone de couverture de cette station de réception multi-satellites, existants et à venir, est un cercle d’environ 2.500 kilomètres de rayon, comprenant les Etats de la Commission de l’Océan Indien, le Canal du Mozambique, Mayotte, les îles Eparses, le Mozambique, le Malawi, le Swaziland, le quart Sud-Est de La Tanzanie, une partie Nord-Est de l’Afrique du Sud. C’est dire les perspectives de coopération régionale pour notre île. Bien évidemment, une telle technologie devra profiter aux forces armées de la zone Sud de l’océan Indien, ou encore aux forces de l’ordre d’une manière générale. Mais comme le rappellent les porteurs de ce projet, ces applications opérationnelles sont aussi diverses que la lutte contre la pêche illégale, la maîtrise du trafic maritime, la cartographie des dynamiques de l’occupation du sol, la lutte contre la déforestation, le suivi des cyclones. C’est également un outil qui ne ment pas pour l’urbanisme. En tout cas, ce sera un instrument de choix pour réaliser les futurs Schémas d’Aménagement Régional (SAR).
« Je ne vois pas quel domaine ne relèvera pas de cet outil », déclarait le président du Conseil régional, Paul Vergès. « C’est le début des possibilités d’application dans tous les domaines », poursuit-il. Tout le monde profitera de cette technologie. C’est inéluctablement un instrument au service de la coopération régionale. On imagine très bien les solutions concrètes que nous pourrons apporter à Madagascar par exemple, qui n’a pas de services cadastraux. Les Seychelles, qui disposent d’un espace maritime impressionnant, pourront enfin contrôler sa zone exclusive.
Terre d’excellence
L’Institut de Recherche et de Développement est chargé de veiller au volet scientifique et technique, en liaison étroite avec l’Université de La Réunion. Présent dans une vingtaine de pays, cet organisme de recherche est au service du développement économique. On rappelle tout de même que l’IRD a déjà développé le même type de technologie en Guyane, avec des applications directes en termes de coopération régionale avec les pays limitrophes.
Mohamed Rochdi, nouvellement élu Président de l’Université de La Réunion, relève aussi l’importance de la création d’une nouvelle filière universitaire, pour former des techniciens en télédétection spatiale. Notre île n’en a pas fini de s’affirmer comme une terre d’excellence. D’ailleurs, autre information : elle devrait aussi accueillir une station d’observation de la haute atmosphère. Cela témoigne de la volonté commune de faire de notre île une terre de progrès, preuve que nous ne sommes pas isolés de la connaissance scientifique.
Bbj
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)