
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Place des chercheurs locaux dans le centre de veille
1er juin 2006
Au sein de la Cellule régionale, Maya Césari, conseillère régionale déléguée à la Valorisation de la jeunesse, participe avec Patrick Hervé, référent local du ministère de la Recherche, à la centralisation des différents projets de recherche ainsi qu’à leur suivi. Si elle ne peut encore chiffrer le nombre d’emplois que le centre de veille va permettre de créer, elle rappelle en revanche la volonté forte de la collectivité de laisser une large place aux potentialités locales.
Les chercheurs locaux sont à pied d’œuvre. Avec le financement propre des organismes de recherche et de santé (GHSR, CHD...), ils ont mis en route leurs projets, recrutant pour cela du personnel en CDD et ce, avant même d’avoir obtenu la réponse de l’appel d’offre.
10 postes en CDD
L’INRA (Institut national de recherche animale) a, par exemple, pris sur son budget pour recruter un vétérinaire. "La recherche ne pouvait pas se permettre d’attendre, soutient Maya Césari, elle-même chercheuse. L’ensemble de la communauté des chercheurs met de grands espoirs dans les projets déposés". En les menant à bien, la connaissance de la maladie va progresser, mais ce sont aussi des emplois qui seront confirmés et d’autres qui pourront être créés.
La conseillère régionale parle déjà d’au moins 10 postes en CDD, qu’elle pense tous locaux, qui ont déjà été créés sur des fonds propres. "Il existe à La Réunion un vivier de compétences, de jeunes chercheurs doctorants dans différents domaines et des doctorants réunionnais en métropole qui souhaitent revenir pour s’impliquer sur la problématique générale des maladies émergentes dans l’océan Indien" La Région, qui commence d’ores et déjà à recevoir des candidatures, préconise bien sûr de leur laisser la place dans cette Cellule. "Beaucoup de doctorants en sciences sont dans des situations précaires".
Dessiner les contours du projet
En parallèle, la Région Réunion et sa vice-présidente, invitée au sein de la Cellule nationale, suivent la mise en place du Centre de recherche OI. "Nous préconisons de veiller à ce que tous les acteurs de l’océan Indien et des pays de la COI, chercheurs, médecins, politiques, soient complètement intégrés, partie prenante et actifs dans le projet".
Si l’on connaît la structuration générale du centre, un Groupement d’intérêt scientifique constitué en réseau intégrant l’ensemble des plates-formes de recherche à La Réunion et dans l’océan indien, il faut encore en dessiner les contours qui devront intégrer toutes les problématiques du social au médical, en passant par l’entomologique, l’environnemental, l’animal.
"Il va falloir que cela implique des personnels déjà titulaires, et après un état des lieux des compétences existantes, on pourra répertorier les postes manquants, les domaines à renforcer, comme la science sociale, et ceux à créer. Avant la fin de l’année, on pourra visualiser le nombre d’emplois à créer".
Reste enfin à rapprocher la Cellule régionale de la Cellule nationale pour favoriser la concertation dans la mise en œuvre technique mais aussi humaine du centre.
Stéphanie Longeras
Appels à projets cliniques et scientifiques
6 projets en attente de validation
Les projets de recherche chikungunya sont de deux catégories : d’un côté, les Programmes hospitaliers de recherche clinique (PHRC) et de l’autre, les projets scientifiques.
Trois projets cliniques ont été présentés : la transmission materno-fœtale, la physiopathologie de la maladie chez l’adulte qui consiste à faire l’état des lieux des différents symptômes et des phénomènes physiologiques qui en découlent, et enfin le troisième axé sur l’enfant. Ce dernier n’a pas été retenu par le comité d’éthique qui permet au projet d’aboutir en travail de recherche. Il portait sur des tests de Nivaquine auprès des enfants contaminés. Comme le précise la scientifique Maya Césari, "si la Nivaquine testée sur la cellule en labo inhibe la multiplication du virus, il est en revanche trop tôt pour en mesurer l’influence sur l’organisme, ses bénéfices et ses conséquences négatives. Il faut un travail de recherche nécessaire avant de passer à la phase thérapeutique".
Les projets scientifiques s’intéressent quant à eux à la biologie du moustique, à l’impact de la démoustication sur l’environnement ; un projet de science sociale veut étudier la perception de la notion de risque par la population et les comportements qui en découlent. Ce dernier projet comprend également un volet de recherche sur la gestion de la communication et l’impact de la presse. Enfin, un autre projet s’intéresse à la physiologie du malade à travers l’étude de la cellule.
Les organismes de recherche sont l’Université, le GHSR, le CHD, le CIC Inserm, le CIRAD, l’IRD, sans oublier les médecins libéraux qui alimentent la base de données pathologiques. "On oublie souvent de préciser leur importance, mais si on n’a pas leurs données, on avance pas", insiste Maya Césari.
S. L.
An plis ke sa
Les chercheurs locaux impliqués dans tous les projets scientifiques
C’est l’Agence nationale pour la recherche, Groupement d’intérêt public constitué par le ministère de la Recherche, qui fait les appels d’offre pour les projets scientifiques sur les maladies émergentes. Tous les projets nationaux qui veulent être financés par le gouvernement doivent être déposés au sein de cette entité qui met en place une recherche très haut niveau à vocation internationale. Pour que les projets locaux retiennent son attention, les chercheurs de La Réunion ne se sont pas limités à un travail de recherche “réunio-réunionnais” mais ont noué des partenariats nationaux et internationaux pour porter leurs projets. Conclusion de Maya Césari : "Les chercheurs locaux seront inclus dans tous les projets scientifiques, et toutes les publications qui paraîtront sur le chik de La Réunion auront un co-auteur local".
S. L.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)