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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Une conséquence immédiate de la rentrée scolaire
17 août 2011, par
Demain, ce sera le début de l’année scolaire. À La Réunion, cet événement a des répercussions bien plus importantes qu’en France. Et elles ne se résument pas au retour des grands embouteillages.
À partir de demain, La Réunion va connaître un brusque changement avec la rentrée scolaire. Dans notre pays, cet événement a un impact bien plus important qu’en France, et cela pour plusieurs raisons.
Cela tient tout d’abord à la proportion de la population concernée. En effet, demain, le Rectorat prévoit d’accueillir 121.170 élèves dans 526 écoles élémentaires, 101.200 collégiens et lycéens, quant aux personnels qui sont déjà à pied d’œuvre, leur nombre est tout aussi impressionnant. L’an dernier, 19.470 salariés dans l’Éducation nationale avaient fait la rentrée. Cela situe donc ce service public comme premier employeur du pays.
Pour l’économie, la rentrée scolaire a également un impact significatif. L’an passé, l’Allocation de rentrée scolaire versée par la Caisse d’allocations familiales avait permis d’aider près de 80.000 familles à faire face aux dépenses liées à cette période. Cela avait représenté plus de 39 millions d’euros versés sur les comptes des familles, autant dire une manne considérable pour l’économie réunionnaise en période de crise.
Sur le plan des déplacements, la rentrée scolaire entraine aussi d’importants changements. Ce sont en effet plus de 250.000 personnes sur une population de 800.000 qui vont être sur les routes avec comme objectif d’arriver avant l’heure du début du premier cours du matin, puis pour regagner le domicile après la fin des enseignements dans l’après-midi. Et comme à chaque matinée de la période scolaire, les Réunionnais pourront mesurer les conséquences du tout-automobile qui leur a été imposé à la fin des années 50, avant de se voir conforté par les décisions de l’UMP Didier Robert à la Région.
Scolarisation de masse
Ce changement de masse, qui implique plus de 250.000 Réunionnais, est également chargé de symboles. Le premier d’entre eux est lié à l’image que l’on se fait généralement de l’école. En effet, pendant plusieurs décennies à La Réunion, la scolarité était obligatoire, mais l’obligation n’était pas respectée. L’évolution a été lancée avec l’abolition du statut colonial. C’est ainsi que s’est mise en place la scolarité de masse. Son objectif affiché, c’est de donner les clés de l’emploi grâce à la formation et aux diplômes.
Sur ce plan, les résultats observés à La Réunion sur l’indicateur du Bac font de notre île une Académie au niveau de réussite comparable à celui de n’importe quelle Académie de France. De plus, la totalité d’une classe d’âge est désormais scolarisée, comme en France.
Mais l’on voit que les objectifs ne sont pas atteints, car la formation et le diplôme ne protègent pas du chômage. Les jeunes Réunionnais sont de plus en plus formés, mais leur taux de chômage augmente pour dépasser les 50%.
Dans de telles conditions, l’absence de transparence sur la politique de recrutement dans l’Éducation nationale est forcément vécue comme une profonde injustice.
D’où vient le personnel ?
En effet, chaque année, les Réunionnais qui ont les compétences pour travailler dans l’Éducation nationale sont de plus en plus nombreux à être au chômage. Ils ont pourtant le diplôme requis, et disposent d’un avantage considérable : ils comprennent la langue maternelle des élèves qui fréquentent les 660 établissements scolaires de notre pays.
Le 25 juillet dernier, l’Alliance des jeunes pour la formation et l’emploi à La Réunion (AJFER) a demandé au recteur de rendre publiques les conditions de recrutement de personnels de la fonction publique nommés dans l’Académie cette année. D’où viennent-ils ? Quelle est la proportion de Réunionnais ? Combien de fonctionnaires importés ?
À ce jour, l’administration refuse toujours de répondre alors que nous sommes à la veille de la rentrée. Il serait tout de même étonnant que le Rectorat ne connaisse pas le nombre de personnes qu’il va payer à la fin du mois. Puisque l’administration refuse de parler, c’est sans doute qu’elle a quelque chose à se reprocher. Mais alors, quel est donc ce scandale qui ne manquera pas d’éclater ?
M.M.
Près d’un Réunionnais sur trois est concerné
Voici les données diffusées sur le site du Rectorat concernant le nombre d’élèves attendus jeudi.
240.020 élèves de la maternelle à l’université (prévisions 2011-2012)
1er degré : 121.170
- 44.630 en maternelle
- 76.540 en élémentaire
2nd degré : 101.200
- 61.600 en collège et SEGPA (Section d’enseignement général et professionnel adapté)
- 22.850 en lycée d’enseignement général et technologique
- 16.750 en lycée professionnel
Etudiants : 17.650
- 3.800 en post-Bac de lycée
- 11.800 à l’université, en IUT et à l’IUFM
- 2.050 autres étudiants
19.470 personnels (2010)
- 657 personnels de direction, inspection, éducation, orientation
- 6.751 personnels du 1er degré
- 10.672 personnels du 2nd degré
- 1.390 IATOSS
660 établissements scolaires
- 526 écoles (dont 26 privées sous contrat)
- 82 collèges (dont 6 privés sous contrat)
- 32 lycées d’enseignement général et technologique et polyvalents (dont 3 privés sous contrat)
- 15 lycées professionnels (dont 2 privés sous contrat)
Près de 40 millions d’euros d’ARS l’an dernier
Selon les données de la CAF, l’an dernier, près de 80.000 allocataires avaient eu droit à l’Allocation de rentrée scolaire. L’ARS a donc pu aider à l’achat des fournitures scolaires de 131.846 jeunes Réunionnais. Au total, la Caisse d’allocations familiales a versé 39,02 millions d’euros à la rentrée prochaine.
C’est donc une somme correspondant à la construction d’un établissement scolaire qui est injectée dans l’économie.
Les matins à 7h30
Alon kozé
Fréquences
Nord : 98.4Mhz - Est : 98.1Mhz - Ouest : 97Mhz - Sud-Ouest : 98.5Mhz - Sud : 96.6Mhz
Et si vous n’avez pas pu suivre l’émission, vous pouvez la réécouter en allant sur le site de “Témoignages”, ou la podcaster à cette adresse :
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