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2 juin 2007
Le décret du 14 mars 1990, signé du ministère de l’Éducation nationale, donne au recteur de La Réunion la possibilité d’adapter le calendrier scolaire national afin de mieux prendre en compte les contraintes locales (géographiques, climatiques...).
C’est en application de ce décret que le calendrier scolaire réunionnais fait tous les trois ans l’objet d’un débat auquel sont associés tous ceux qui sont concernés par le fonctionnement du système éducatif.
Cette année, 5 projets de calendrier nous sont proposés pour la période 2008 - 2011. Trois de ces projets ont été élaborés par les services du rectorat ; les deux autres étant l’œuvre des trois grands syndicats enseignants : Fédération syndicale unitaire (FSU), Syndicat général de l’Education Nationale (SGEN - CFDT) et Union nationale des syndicats autonomes (UNSA - Education).
Après un débat qui se termine le 4 juin et dont nous déplorons la brièveté (moins de 4 semaines, les 5 projets de calendrier ayant été expédiés par le Rectorat le 7 mai), l’examen des résultats de la consultation par le Conseil académique de l’Education nationale (CAEN) aura lieu à la fin juin. Puis, le calendrier définitif sera arrêté et appliqué 14 mois plus tard, à la rentrée scolaire d’août 2OO8.
Il nous faut ici préciser que lors de ce choix définitif, le recteur peut ne pas tenir compte des avis exprimés tant par les diverses organisations auxquelles il s’est lui-même adressé que par le CAEN. Il suffit pour s’en convaincre de se souvenir que le 15 décembre 2OO1, au terme d’un débat houleux, le projet retenu par le recteur n’a recueilli au CAEN - composé de plus de 50 membres - que 7 voix. Les représentants de la FSU, de l’UNSA, de la CGTR et de la CFDT votant contre.
Ces observations faites, en notre qualité de comptables des intérêts des jeunes réunionnais, nous devons rappeler notre attachement au calendrier climatique présenté cette année par la FSU et le SGEN-CFDT. Calendrier qui fait aujourd’hui l’objet du projet D.
Nous considérons en effet que l’année scolaire climatique, comportant une rentrée en février-mars et une sortie en novembre-décembre, est la seule solution rationnelle à notre problème de calendrier scolaire pour les raisons suivantes :
- Elle permet une judicieuse utilisation de la saison la plus propice aux études et, en conséquence, une meilleure rentabilité du travail scolaire.
- Elle permet de placer les grandes vacances à l’époque des plus fortes chaleurs, des menaces cycloniques et des pluies abondantes.
- Elle rend possible la division de l’année scolaire en trois trimestres équilibrés, séparés par une pause de deux semaines. Ce qui n’est pas le cas actuellement.
- Elle supprime toute interruption trop longue des études au cours de l’année scolaire.
Nous sommes amenés à faire un tel choix, pour les raisons suivantes :
a) La Réunion est située dans l’hémisphère Sud ; elle ne peut en conséquence avoir une année scolaire calquée sur celle d’un pays de l’hémisphère Nord. L’inversion des saisons s’y oppose. Affirmer cela n’a rien d’original ni d’outrancier. C’est simplement souligner une évidence. C’est au demeurant le calendrier climatique qui est en vigueur dans les pays de l’hémisphère Sud : Australie, Afrique du Sud, pays latino-américains, Maurice et le territoire français de la Nouvelle-Calédonie.
b) Les grandes vacances scolaires doivent se situer chez nous, comme dans la quasi-totalité des pays du monde, à l’époque la plus chaude de l’année pour la simple raison que la chaleur - la chaleur humide des tropiques en particulier - est loin d’être un stimulant des facultés tant physiques qu’intellectuelles.
Chacun sait que le besoin de se reposer est impératif lorsque le degré thermométrique dépasse un certain seuil et, a fortiori, lorsque vient s’y ajouter un degré hygrométrique élevé. C’est ce qu’ont souligné Hubert Montagner, grande figure de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et Francine Best, directrice de l’INRP (Institut national de la recherche pédagogique) lors de leur venue à La Réunion respectivement en 1988 et 1990.
c) L’année scolaire réunionnaise doit être continue, rendant ainsi possible « l’équilibre de l’alternance entre les périodes de travail et de repos » expressément prévu par la loi du 1er juillet 1989 et non respecté par les calendriers proposés par le Rectorat depuis 1991.
Cette année scolaire doit s’achever par des vacances suffisamment longues pour permettre une véritable récupération des usagers de l’école ainsi que l’organisation de colonies de vacances, dont la plupart de nos jeunes sont actuellement privés.
Chacun admettra qu’il est scandaleux que tous les lycéens de l’île perdent chaque année près de 3 mois (juin, juillet, août) à l’époque de l’année la plus propice au travail physique et intellectuel.
Il nous faut noter également ceci :
- En cette année scolaire 2006 - 2007, les vacances de la saison chaude durent 40 jours à La Réunion, contre au moins deux mois pour l’ensemble métropolitain.
- Le candidat au Bac 2007 dispose à La Réunion de 215 jours de classe, contre 223 jours pour le candidat vivant en métropole ;
- Contre toute logique, à La Réunion, le repos scolaire est plus court pendant la saison chaude que pendant la saison fraîche. Le projet C du Rectorat actuellement en débat accentuera davantage cette grave anomalie s’il est adopté ; la voie sera alors ouverte vers l’alignement du calendrier réunionnais sur le calendrier métropolitain. Ce qui est en fait le but recherché depuis une vingtaine d’années.
- Les vacances scolaires ont cette année à La Réunion une durée totale de 17 semaines et 3 jours, alors que la loi a fixé cette durée à 16 semaines.
Est-il besoin d’ajouter que l’intérêt de l’enfant, l’amélioration de ses conditions de travail et le souci de favoriser son total épanouissement doivent avoir la priorité sur toutes les considérations d’ordre administratif et doivent en tout cas passer avant l’intérêt des adultes.
Aussi nous paraît-il raisonnable que le calendrier D soit retenu par le recteur.
Eugène Rousse
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