Nomination d’un recteur reunionnais :

Le CREFOM dit avoir obtenu gain de cause

3 mars 2016

Patrick Karam, président du Conseil représentatif des Français d’outre-mer (CREFOM) salue la décision du Conseil des ministres et rappelle l’implication de son organisation dans ce dossier.

« Les destinées de l’Education nationale seront désormais pilotées localement par M. Vêlayoudom Marimoutou qui a servi l’Etat avec compétence et talent tout au long de sa carrière professionnelle.

Le CREFOM tient à saluer cette décision et remercie chaleureusement le Président de la République, François Hollande, et le premier ministre Manuel Valls qui ont répondu favorablement à la démarche conjointe engagée depuis plusieurs mois par Patrick Karam et Ericka Bareigts, notamment dans un courrier adressé au chef de l’état en date du 8 janvier 2016, qu’ils ont co-signé.

En réponse à ce courrier, Isabelle SIMA, chef de cabinet du Président de La République, assurait au CREFOM, le 1er février 2016, avoir « pris attentivement connaissance des observations concernant la représentation des ultra-marins dans la haute fonction publique, ainsi que les attentes relatives à la nomination prochaine d’un recteur à La Réunion ».

Il s’agit là d’un signal fort et encourageant à l’adresse de tous ceux qui attendaient du chef de l’Etat, la concrétisation de son adhésion, maintes fois exprimée, à la volonté partagée par les ultramarins de pouvoir accéder, à compétence égales, aux plus hautes fonctions institutionnelles.

Le Président du CREFOM, Patrick Karam tient également à remercier et féliciter le CREFOM Réunion et son délégué régional Richel Sacri pour leur engagement et combativité sans faille dans ce dossier et dans bien d’autres. Il associe à cet hommage Ericka Bareigts dont l’action, utile pour l’aboutissement de cette procédure, va se poursuivre avec autant d’efficacité dans le cadre de sa mission au service du développement de l’égalité réelle sur tout le territoire.

Cette nomination représente un message d’espoir à destination des Réunionnais, et plus largement à l’ensemble de l’Outre-Mer, qui voit ainsi confirmer la reconnaissance et la valorisation de leurs compétences.

La marche vers l’égalité repose aussi sur la promotion dans chaque territoire outre mer d’un encadrement local compétent en plus grande harmonie avec sa population.


Nous sommes persuadés qu’il s’agit là d’une condition fondamentale au maintien du bien vivre-ensemble cher à la nation en général et aux ultramarins en particulier ainsi qu’à la concrétisation attendue d’une égalité réelle qui fera de chaque citoyen de la république, quel que soit son lieu de résidence, un français à part entière. »

Égalité réelle

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