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Le ministre « prend la température » avec les responsables syndicaux : la CGTR s’exprime !
Rentrée scolaire 2023 : visite de Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale
vendredi 18 août 2023, par
Ce mercredi 16 août 2023, jour de la rentrée de la communauté éducative, l’ensemble des responsables syndicaux de La Réunion était invité à rencontrer le ministre de l’Éducation Nationale.
Si quelques syndicats avaient décliné l’invitation et appelé à manifester devant le rectorat, la CGTR, FO, CFTC, SNALC, UNSA, SNE, Action Démocratie, ont saisi l’opportunité de cette rencontre pour exprimer leurs revendications, en présence du préfet et du nouveau recteur d’académie. C’est ainsi que Joël de Palmas, le secrétaire de la CGTR Éduc’action, a pu apporter la voix de l’ensemble des adhérents. En effet, il avait au préalable, demandé à chaque adhérent de remonter, par mail, les sujets qu’ils souhaitaient voir aborder.
Joël de Palmas explique que chacun a pu longuement s’exprimer et défendre ses opinions. C’est ainsi qu’il a pu aborder la non titularisation des personnels administratifs, l’université, la réforme de la voie professionnelle, le bac en lycée général, le Pacte…
Il a pu obtenir des garanties pour un plan de revalorisation salariale des administratifs, la poursuite du développement de la Langue et Culture Régionale, ainsi que la non fusion brutale des AED et AESH. Une annonce de 500 millions d’euros pour le bâti scolaire, dans le cadre des adaptations climatiques, a été faite, espérons qu’elle sera effectivement suivie, car les petits Réunionnais en ont grandement besoin. Rappelons, qu’à La Réunion, nos enfants supportent une exception, ils ont cours pendant la période cyclonique et les plus fortes chaleurs.
Pour le reste, selon le secrétaire de la CGTR Educ’action, « M. Attal se situe dans la continuité de ses prédécesseurs et a souvent utilisé le terme pragmatique ». Cela ne laisse présager d’aucun changement notable sur le Pacte, les dispositifs PIAL, la titularisation des administratifs, la réforme de la voie professionnelle, ce qui était déjà dans les tuyaux pour le collège et le Primaire… « En bref notre combat continue ! », nous rapporte-t-il.
Sa participation au dialogue plutôt que le boycott, est un choix assumé car c’était selon lui, « une opportunité de prendre la température, de dénoncer certains choix, d’attirer l’attention sur des dossiers ». Voyons là aussi une occasion d’appliquer ce que les professeurs demandent eux-mêmes aux élèves : discuter, expérimenter, faire preuve d’abnégation, débattre.
Correspondant,
Julie Pontalba