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Nombreux départs de personnel dans les 10 ans à venir
6 juillet 2004
43% des personnels d’éducation seraient sur le départ dans la prochaine décennie : c’est ce qu’a annoncé il y quelques jours le ministère de l’Éducation nationale. Cela concerne aussi le personnel des TOS. L’Outre-mer sera également concerné par ces départs en retraite. Le plan de rattrapage s’avère de plus en plus indispensable.
Selon les projections données par le ministère de l’Éducation nationale et reprises par les agences de presse, 499.500 enseignants sur un total de plus d’un million (exactement 1 million 170.531) devraient quitter leurs fonctions d’ici à 2012, pour partir en retraite pour plus des trois quarts. Cela représente... 43% du total de l’effectif.
Les besoins de recrutement seront donc importants, "mais il faut les mettre en regard avec les prévisions d’évolution des effectifs des élèves" a-t-on déclaré au ministère. Certes, en France, la population scolaire est décroissante, ce qui est rigoureusement l’inverse dans les régions d’outre-mer en général et à La Réunion en particulier.
Toujours selon les mêmes sources, pour les personnels d’éducation et d’orientation, 7.600 d’entre eux devraient partir en retraite, (soient 46% du total). Dans le même temps, 84.600 personnes “administratifs, techniciens, ouvriers et personnels de service et santé” (donc les TOS) seraient également concernées. Ce qui représenterait 39% du total. Enfin 10.300 des personnels de direction et d’inspection - soient jusqu’à 64% du total - devraient elles aussi quitter la vie active.
Ainsi, pour les enseignants du premier degré, toujours pour la France métropolitaine, 164.000 personnes devraient partir, à raison de 14.236 en moyenne de 2003 à 2007 puis de 13.530 par an de 2007 à 2012. Dans le second degré, toujours en France, 214.700 devraient partir, à raison de 19.140 par an jusqu’en 2009 puis 18.718 par an au-delà de cette date. De même, 7.600 des personnels d’éducation et d’orientation devraient partir soient 46% du total. Il en sera de même pour 84.600 administratifs, techniciens, ouvriers et personnels de service et santé (ATOSS, 39% du total) et 10.300 des personnels de direction et d’inspection (jusqu’à 64% du total).
Le nombre de ces départs varie selon les régions : les enseignants de plus de 50 ans (un quart du total dans le premier degré et un tiers dans le second degré) sont nettement plus nombreux dans le Sud que dans le Nord de la France, et encore plus dans les DOM-TOM. "Ainsi, dans le premier degré, on estime que les effectifs augmenteront de 4,8% d’ici à 2012 mais avec une baisse de 1,7% en maternelle et une augmentation de 8,4% en élémentaire. Dans le second degré, on s’attend à une hausse de 1,6% globalement (4,9% de plus en collège et 3% de moins en lycée)" précise la dépêche.
Ces chiffres, rappelons-le, émanent du ministère de l’Éducation nationale. Ils seraient à mettre en parallèle avec ceux donnés par les organismes ultra-marins. Toujours est-il que, puisque le ministère connaît ses chiffres, il se doit de procéder d’une part au rattrapage des postes, pour atteindre un taux moyen approchant sur celui que connaît la France métropolitaine actuellement ; ensuite, tenir compte de la vague de départ en retraite qui s’annonce dans les 10 ans. Enfin, intégrer la poussée démographique que lui-même chiffre.
C’est en fonction de ces trois paramètres que le gouvernement doit - et très rapidement - procéder à un plan de rattrapage. Pour les enseignants, certes, mais aussi pour les TOS.
Mais c’est peut-être parce qu’il connaît parfaitement la situation qu’il a émis un avis défavorable à l’amendement de Virapoullé. Un amendement qui vise à ce que le transfert des TOS aux collectivités locales soit opéré lorsque le niveau d’encadrement à La Réunion atteindra le niveau moyen actuel en France (et c’est cette base qu’il importe de prendre en compte). Rappelons que l’amendement déposé par le sénateur maire de Saint-André est la traduction législative d’un constat qu’ont fait - et depuis très longtemps - d’une part, la quasi totalité des syndicats enseignants et d’autre part, des élus, notamment les conseillers régionaux.
D. B.
Réaction du SGEN-CFDT aux déclarations de Jean-Louis Borloo
Cohésion sociale dans l’Éducation : des annonces honteuses
Le SGEN-CFDT réagit aux déclarations du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo et s’étonne que ce dernier "s’exprime en lieu et place de François Fillon sur des problèmes d’Éducation !".
Il rappelle qu’il réclame depuis des années "la relance de la politique des Zones d’éducation prioritaire (ZEP)", et que dans le cadre de la cohésion sociale "on nous propose du bricolage ou un rappel de l’existant. On est loin d’une politique ambitieuse qui aurait entre autre le courage d’une mise à plat totale de la carte des ZEP, étape indispensable".
En ce qui concerne la création "d’internats de réussite éducative", le SGEN-CFDT déclare cette annonce "honteuse" : "Vouloir lutter contre l’échec scolaire en mettant en place des internats-ghetto pour des collégiens “repérés” par les enseignants est proprement scandaleux". Parler de mixité sociale en invitant des adolescents du quartier à venir participer "à des activités de loisir avec ces jeunes encasernés s’apparente à de la provocation" pour le SGEN-CFDT. "Où se retrouve le collège de la réussite pour tous ? Comment parler d’une future loi d’orientation ?" questionne-t-il.
Le syndicat s’insurge : "et que dire du travail possible à partir de 14 ans ?! Il ne s’agit même plus d’orientation précoce mais bel et bien d’une régression incroyable."
- Le SGEN-CFDT déplore qu’"aucune concertation n’a été mise en place pour de telles mesures", alors que le gouvernement continue de parler "de dialogue social" et se dit totalement "abasourdi" tant sur la méthode que sur les annonces concernant l’Éducation dans ce plan de cohésion sociale.
Amendement “TOS” Virapoullé : réactions
SNEP-FSU Réunion : "Il n’est pas de sauveur suprême" !
"C’est définitif, les ATOS de La Réunion ne seront pas décentralisés et déjà, Monsieur Virapoullé tente de tirer la couverture à lui pour regagner le terrain perdu. En fait, ces gesticulations semblent dérisoires car ce sont les ATOS et leur lutte qui ont permis de gagner ce combat. Ils savent mieux que tout autre, qui était à leur côté à ce moment-là... Il n’est pas de sauveur suprême, ni Dieu, ni César, ni Virapoullé..."
Le PS et le revirement de Virapoullé
La fédération de La Réunion du Parti socialiste "prend acte du revirement" opéré par le sénateur UMP Jean-Paul Virapoullé entre le "ladi-lafé syndical" d’avril 2003 et l’amendement/TOS d’aujourd’hui.
Le PS souligne, dans l’attente de la 2ème lecture du texte à l’Assemblée nationale, que "la situation des TOS par rapport à leur transfert aux collectivités, suite à cet amendement, passerait d’une condamnation ferme au transfert à une condamnation avec sursis. Les opposants à cette réforme ne peuvent en aucun cas s’en féliciter".
Le PS réaffirme son "refus catégorique" du transfert des TOS, parce que ce transfert "porte atteinte à l’unité de la communauté éducative nécessaire et indispensable au grand service public de l’Éducation nationale, mais également parce qu’il est le symbole de la décentralisation idéologique conduite par le gouvernement Chirac/Raffarin et résumée au travers de cette décentralisation des charges, et enfin parce que ce transfert ouvre grande la porte de la privatisation des services dans les établissements scolaires du second degré. (...)"
Free Dom : "Non au transfert des TOS"
Le président du Mouvement Free Dom, Camille Sudre, indique dans un communiqué que "grâce à une manœuvre habile, Jean-Paul Virapoullé vient de faire renvoyer aux calendes grecques l’intégration des TOS dans les Collectivités territoriales des DOM".
À son initiative, le Sénat vient, en effet, de voter un article additionnel à la loi de décentralisation subordonnant le transfert des TOS, dans chacune des Collectivités d’Outre-mer concernées, à la réalisation de la mise à niveau préalable des effectifs par rapport à la moyenne nationale. "Autant dire que ce n’est pas pour demain la veille !", fait remarquer le Mouvement Free Dom qui se réjouit toutefois de cette initiative de Jean-Paul Virapoullé et "appelle l’ensemble des députés, et en particulier ceux d’Outre-mer et notamment ceux de La Réunion, toutes opinions politiques confondues, à se mobiliser à leur tour pour tous voter et faire adopter cet article additionnel par l’Assemblée nationale".
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