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Désengagement de l’État et du Conseil général
5 novembre 2005
Les associations éducatives complémentaires, aussi bien au niveau national que départemental, déplorent une situation délétère, suite à la rupture de contrat avec l’Éducation nationale. Situation incompréhensible, quand on sait tous les enjeux, tout le rôle que jouent ses associations, pour le bien-être du public scolaire socialement défavorisé.
C’est une véritable campagne d’interpellation, d’appel à la raison que mène aujourd’hui le collectif des associations éducatives complémentaires. Depuis leur création - certaines sont plus anciennes que la loi rendant l’école obligatoire et gratuite -, elles contribuent à l’évolution du système éducatif.
Elles sont d’ailleurs agrémentées par l’État, qui reconnaît en elles des partenaires privilégiés, œuvrant pour le développement et le rayonnement de l’École publique et laïque. Pourtant, force est de constater le désengagement progressif de l’État, et cela aux yeux de tous. Désengagement de l’État, mais pas seulement ! Darmapalah Seethanen, président du Comité départemental de la Jeunesse en plein air (JPA), note que le Conseil général se désengage tout autant de la vie associative. Aujourd’hui, la JPA ne touche plus une seule subvention de l’instance pour réaliser ses activités, alors que le Département subventionne des écoles privées professionnelles, ou aide à la préparation du centième anniversaire de la mosquée de Saint-Denis.
Pour François Testu, universitaire et président du Comité national de la JPA, cela ne sert à rien de soutenir ponctuellement une opération quelconque pour la jeunesse, alors que les actions des associations éducatives complémentaires nécessitent un soutien permanent, pour qu’elles soient pertinentes sur le terrain.
Une conséquence technique !
Aujourd’hui, le constat est là. Le Ministère de l’Éducation nationale diminue “ouvertement” ses subventions, au risque de voir disparaître les petites associations éducatives, qui permettent à des enfants des catégories socioprofessionnelles modestes de s’adonner à des loisirs, le sport, etc. En 2006, presque 800 emplois d’enseignants mis à disposition (MAD) seront supprimés, alors qu’ils "sont les garants de la qualité éducative des projets, comme du respect des principes fondamentaux de l’École républicaine", note le communiqué du collectif. La raison évoquée par le Ministère de l’Éducation nationale ? "La suppression des mises à dispositions d’enseignants serait une conséquence technique de la mise en œuvre de la nouvelle Loi organique relative aux lois des finances (LOLF). Les actions ne rentreraient pas dans les objectifs des programmes "Enseignement scolaire" de la LOLF adoptés par le Parlement", poursuit le communiqué. Pire, le Ministère prétexte que c’est "une omission du législateur". Cela veut donc dire qu’elle ne reconnaît plus, ou ne “veut” plus reconnaître le travail considérable de ces associations.
Appel à la mobilisation
Le collectif demande à Gilles de Robien, ministre de l’Éducation nationale, et au Premier ministre, Dominique de Villepin, de présenter devant le Parlement un rectificatif au programme "Enseignement scolaire" de la LOLF, intégrant les objectifs éducatifs dont sont porteuses les associations. Le collectif interpellera, au niveau national et départemental, les parlementaires, les maires, les élus du Conseil général et du Conseil régional, et leurs 2 présidents, pour que ceux-ci réagissent à cette attaque saugrenue. Par ailleurs, le collectif ira à la rencontre de tous les partis politiques, pour tirer la sonnette d’alarme. Il appelle à la mobilisation de tous les acteurs de l’éducation pour combattre ces décisions.
Bbj
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