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8e carrefour européen des biotechnologies
17 novembre 2004
De retour de Marseille, la délégation réunionnaise a souligné la richesse des infrastructures de l’île, découvertes par les visiteurs européens du carrefour : le Pôle “3P”, le plateau technique de l’université, la technopole et le cyclotron notamment... Ces réalisations auront probablement des retombées économiques déterminantes.
Pour la première fois, une délégation de l’Outre-mer français a participé à une rencontre internationale dans le secteur des biotechnologies. Les 27-29 octobre, la Région et le Comité de pilotage de l’industrie étaient présents au 8e Carrefour européen de Marseille. Ils en sont revenus confortés par leurs contacts, plus convaincus que jamais des potentialités d’une filière émergente et de ses implications multiples.
"La biodiversité peut avoir des applications très diverses, en cosmétologie et en pharmacologie, dans les domaines agroalimentaires, médicaux ou environnementaux" expliquait hier la conseillère régionale Maya Césari.
"En nous rendant à ce Congrès des biotechnologies reconnu tant au plan national qu’européen - 200 centres européens et environ 700 participants y ont participé - nos objectifs étaient d’identifier nos richesses et de faire reconnaître le positionnement géostratégique de la Réunion comme seule région européenne entourée de 13 pays pour lesquels elle peut être une plateforme".
Au regard de ces enjeux, résumés hier par Maya Césari, en ouverture d’une conférence de presse collégiale, la délégation de La Réunion est revenue comblée et plus déterminée s’il se peut à développer et protéger nos différents domaines de compétence en biotechnologies. Dans toute une série de domaines et par des procédés divers, notre île peut valoriser ses savoir-faire, avant de les faire valider et standardiser dans des actions dont tout laisse penser qu’elles auront des retombées économiques déterminantes.
La délégation a réuni, autour de Maya Césari - envoyée au double titre de la Région et de l’Université, pour lesquelles elle est en charge de la mission “cyclotron”- le docteur généticien François Cartault (CHD) ; Jean-Claude Pieribattesti, universitaire et administrateur de la technopole ; Dominique Oudin, pour le CPI et l’ARVAM (Association réunionnaise de valorisation marine) ; Jean-Pascal Quod, directeur de l’ARVAM, chargé du projet Phytobank ; Laurent Perez, de la cellule “Valorisation” de l’Université ; et deux jeunes chercheurs, Régis Roche et Franck Festy, dont le projet vient d’être admis en incubateur, d’où doit sortir d’ici douze à dix-huit mois une entreprise en génétique biomoléculaire, traitant des cellules-souches pour des greffes appliquées à la chirurgie esthétique.
Leur participation au 8e carrefour européen de Marseille leur a permis d’acquérir une visibilité par rapport à d’autres laboratoires, incubateurs, industries ou groupes d’ingénierie financière qui ont pu se faire une idée précise des projets en cours.
La biotechnologie réunionnaise, telle qu’elle a pu se faire reconnaître dans ce forum, s’est regroupée sous la bannière “Horizon Réunion” pour présenter le cyclotron de l’océan Indien, la Phytobank, le Centre de ressources biologiques de l’océan Indien et le projet en incubateur des deux jeunes chercheurs dans le secteur des greffes de cellules adipeuses.
Les membres de la délégation ont souligné les différents aspects sous lesquels cette rencontre a été en elle-même une étape de la valorisation des biotechnologies réunionnaises. Dominique Oudin, de l’ARVAM, a évoqué "les contacts noués avec d’autres agences de développement, intéressées par le “maillage” des organismes de recherche et leurs potentialités".
Le docteur François Cartault a fait connaître "la diversité biologique de la population réunionnaise" par "la connaissance des généalogies et des maladies génétiques les plus fréquentes, en insularité".
"Nous avons vu à Marseille l’intérêt de mettre une banque d’ADN à disposition de la communauté scientifique" a-t-il ajouté. Cette idée, encore très embryonnaire, déboucherait sur la création d’un Centre de ressources biologiques de l’océan Indien, pour la protection du patrimoine biologique indocéanique.
"Au-delà des laboratoires, l’enjeu des biotechnologies comporte aussi une dimension éthique, qui intéresse également l’université" ajoute l’universitaire Laurent Perez, en annonçant la tenue, en mars-avril 2005, à l’université, d’une “semaine de la propriété intellectuelle”, avec l’office européen des brevets et l’INPI (Institut national de la propriété intellectuelle).
La Réunion dispose d’infrastructures et de moyens que la plupart des visiteurs européens du 8e Carrefour découvrait : le Pôle “3P”, le plateau technique de l’université, la technopole et le cyclotron notamment... Maya Césari en a annoncé d’autres, tel l’institut de la mer et l’éventualité d’une animalerie pour petits “auxiliaires de la recherche”.
Tous ont souligné l’intérêt des rencontres faites avec des industriels et la “découverte” de "réseaux de collaborations dans le monde".
"L’image de La Réunion gagne en légitimité, en pertinence et en reconnaissance, à long terme" a estimé Dominique Oudin.
Les rencontres faites à Marseille vont permettre, selon de docteur Cartault, de sortir de la situation de "pillage" qui a longtemps prévalu ici. "Aujourd’hui, avec plus de protections et avec les réseaux tissés à Marseille, nous pouvons espérer nous aligner sur des projets européens. D’égal à égal" ajoute-t-il.
Enfin, Maya Césari a souligné dans sa conclusion "l’intérêt pour La Réunion de se faire connaître vis-à-vis des grands pays de la recherche dans notre région : Afrique du Sud, Inde, Australie..." suggérant pour La Réunion l’ajout "d’un quatrième mousquetaire dans la devise de la République : Liberté, Égalité, Fraternité... Diversité ?"
P. David
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