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Table-ronde après-demain à l’Université de La Réunion
5 avril 2004
Lors de la Conférence de Berlin en septembre dernier, près de quarante pays ont réaffirmé leur souhait de construire un espace européen de l’enseignement supérieur à l’horizon 2005 qui propose aux étudiants plus de fluidité dans leur parcours de formation. Cette réforme répond d’abord à l’hétérogénéité des étudiants qui ne cesse de croître et qu’il revient de valoriser, notamment grâce à la professionnalisation d’un nombre croissant de parcours de formation en développant l’offre des licences professionnelles.
Pour répondre aux défis de l’hétérogénéité des étudiants, de l’individualisation des parcours de formation et de l’obligation d’accueil du public en reprise d’étude, la réforme doit aussi ouvrir la réflexion sur de nouvelles méthodes pédagogiques intégrant notamment les TICE qui doivent conduire l’étudiant a devenir de plus en plus “acteur de sa formation”.
Cette réforme présuppose enfin une politique d’évaluation des formations et des enseignements par des équipes de formation larges dont les compétences s’étendront au suivi d’indicateurs d’évaluation qu’il conviendra de définir.
C‘est dans ce contexte que le Rectorat et l’Université de La Réunion souhaitent approfondir leur réflexion sur l’articulation entre l’offre locale de formation au niveau bac+2 et 3 et la demande des milieux professionnels. Cette réflexion sera menée de façon collective le mercredi 7 avril prochain à partir de 8 heures 30 jusqu’à 18 heures à l’Université.
Organisée selon le principe d’une table-ronde, cette journée doit dessiner en premier lieu le paysage des formations supérieures courtes en intégrant les offres de formation des différents acteurs (Université, Rectorat, Chambres Consulaires, ...) pour produire un état des lieux à la fois qualitatif et quantitatif. Cette réflexion doit porter dans un second temps sur le paysage régional du marché de l’emploi d’un double point de vue structurel et quantitatif.
Elle doit enfin intégrer l’analyse des milieux professionnels qui sont appelés notamment à préciser leurs attentes dans ce contexte de réforme où professionnalisation et insertion professionnelle apparaissent en position centrale.
Cette table-ronde a enfin pour ambition de réfléchir de façon prospective à l’articulation entre une offre de formation en renouvellement d’un double point de vue qualitatif et quantitatif (contenus, individualisation des parcours de formation, professionnalisation, intégration des TICE..., développement de la Validation des Acquis de l’Expérience...) et un marché de l’emploi qui évoluera nécessairement dans les années à venir en terme de demande (pression démographique, nature et volume de l’offre, compétences attendues...), tant à l’échelle régionale qu’à l’échelle internationale.
Notons qu’une telle réflexion suppose de mobiliser l’ensemble des acteurs concernés. Si l’exhaustivité des points de vue ne peut de toute évidence être assurée par les seuls intervenants pressentis pour la table-ronde, le programme de la journée prévoit un espace de discussion et de débats conséquent. Une priorité particulière y sera accordée à l’attention des invités représentant toutes les institutions qui souhaiteront être partie prenante dans cet événement. La participation de tous sera concrétisée par une restitution écrite de l’ensemble des débats actant notamment les différentes propositions enregistrées à cette occasion.
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