
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
22 août 2007
Dans l’ensemble, parents et enfants rencontrés hier à la sortie des classes de l’école élémentaire Les Bancouliers, au Moufia, étaient satisfaits de cette première journée. En revanche, pour le papa de Nany et la maman de Louvarani, tout n’est pas si simple.
Pas de place en garderie
Il est 15h15 et Manu est déjà devant le portail de l’école avec son petit garçon de 4 mois dans les bras. C’est la première rentrée des classes de sa fille, Nany, 3 ans et demi. La séparation ce matin n’a pas posé de problème. Avant son entrée en maternelle, Nany était en jardin d’enfants. Selon son papa, « c’est nécessaire pour socialiser très tôt l’enfant, pour qu’il ait déjà ce sens du contact avec les autres, même si cela n’empêche pas certains de pleurer pour leur première rentrée. L’école, c’est autre chose. Mais ma fille s’adapte vite. C’est un bout en train ». C’est aussi la première rentrée du jeune papa de 24 ans qui ne cache pas ses sources d’inquiétude. « L’école, c’est un nouveau mode de vie. Elle aura à faire face à des enfants plus âgés, et la surveillance ne sera peut-être pas la même. Ça fait partie des inquiétudes des parents. Il faut dire que moi, j’ai complètement flippé. On a toujours cette impression de connaître mieux nos enfants que les autres. A tort, les parents ne croient pas assez en la capacité d’adaptation et d’indépendance de leurs enfants, qu’ils peuvent aussi évoluer sans notre aide, construire une vie sociale. C’est certainement dû à la peur, très tôt, qu’ils nous échappent ». Nany est quant à elle sortie de sa classe pleine d’entrain, sans souci apparent.
Les choses se compliquent un peu pour ce papa quand l’Association Saint-Denis Enfance, par manque de personnel cette année, a dû refuser sa demande d’inscription à la garderie après les heures de classe. Déjà contraint de mettre sa vie professionnelle entre guillemets à défaut de mode de garde pour son nouveau-né, le voilà confronté à un nouvel obstacle. Bien que sa femme ait déposé une demande de placement en crèche dès son quatrième mois de grossesse, à ce jour, aucune place n’est disponible. « Ce n’est pas facile non plus de trouver des assistantes maternelles, confie Manu. C’est le gros problème ici. On ne peut pas laisser nos enfants à n’importe qui ». Pas de crèche, pas de garderie après l’école : ce papa tente néanmoins de relativiser. Un Bac + 4 en poche, il va continuer à donner des cours particuliers en attendant d’avoir la disponibilité de passer son CAPES et tenter d’intégrer l’Education nationale. C’est une nouvelle vie qui s’annonce pour ce Réunionnais qui a quitté son pays pour suivre ses études et qui revient avec la volonté de reconstruire quelque chose ici. Non sans difficulté.
Maîtresse absente jusqu’en octobre
« Apparemment, ça ne commence pas très bien », constate la maman de Iouvarani, 5 ans, élève de grande section. « Je suis déçue ». La maîtresse est absente jusqu’en octobre, et c’est une remplaçante qui assure la transition. « Je suis déçue parce que déjà en petite section, cela avait commencé pareil ». La rentrée avait dû être différée de 2 semaines pour Iouvarani et 24 autres petits camarades, car la classe, ouverte à la dernière minute pour répondre aux demandes des parents du secteur, n’était pas prête, le matériel pédagogique faisait défaut. Là encore, c’est un maître remplaçant qui avait dû assurer le passage de relais en attendant l’affectation de la maîtresse. « En moyenne section, ça allait si ce n’est que Iouvarani n’y a retrouvé aucune de ses petites copines, poursuit la maman. Et là encore, à part un garçon qui était dans sa classe l’année dernière, elle n’a plus de copine. Elle est larguée ». Un sujet d’inquiétude pour cette maman qui confie que la double vie de la petite fille, ses parents étant séparés, la prive déjà de repères fixes. Elle comptait un peu sur l’école pour pallier ce manque. Elle va tenter d’en parler avec la Directrice pour trouver une solution plus favorable aux intérêts de son enfant.
Propos recueillis par Stéphanie Longeras
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