
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Un plaidoyer pour une recherche française importante dans les Pôles - 1 -
27 avril 2007
Christian Gaudin, Sénateur UDF du Maine-et-Loire, a rendu le 14 février un rapport à l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Techniques. Cette publication a été livrée deux semaines avant le début de l’année polaire qui a débuté le 1er mars 2007 et qui prendra fin le 1er mars 2009. Dans ce travail, le Sénateur explique pourquoi la recherche française doit être vigoureuse dans les Pôles. Il propose également des pistes pour faire mieux ou corriger certaines pratiques.
Le rapport met bien en évidence que l’Arctique et l’Antarctique constituent deux endroits privilégiés d’étude des variations de température. Les forages réalisés dans les calottes de glace ont montré le rôle amplificateur des gaz à effet de serre et leur lien avec l’élévation de la température. Ils ont mis en évidence que les concentrations actuelles sont les plus conséquentes jamais connues en gaz à effet de serre.
Comprendre le changement climatique par la recherche dans les Pôles
Néanmoins, la terre a déjà connu, par le passé, une élévation plus importante de la température que celle qui prévaut actuellement. C’était il y a environ 125.000 ans. Le niveau de la mer était entre 6 et 7 mètres supérieur à celui d’aujourd’hui. A cette époque, la calotte du Groënland avait disparu partiellement, voire totalement. L’intérêt de disposer de mesures plus fines réside dans les enseignements que l’on pourra en tirer dans l’hypothèse, fort probable, d’une réédition de la disparition partielle (déjà à l’œuvre), ou totale de la calotte glaciaire du Groënland au cours des prochaines décennies.
Le deuxième secteur où le climat peut être mieux appréhendé dans les Pôles est la circulation termohaline ou, pour simplifier, des courants océaniques. En effet, l’Arctique et l’Antarctique y jouent un rôle primordial. L’exemple le plus cité est, bien entendu, celui du Gulf Stream. Ce phénomène doit être encore mieux étudié.
Enfin, les Océans sont de véritables “puits de carbone” en ce sens où ils absorbent beaucoup de CO2. De ce fait, des solutions sont proposées pour diminuer l’augmentation de gaz carbonique, mais celles-ci ne sont pas sans danger. Au regard de ces trois domaines où la recherche sur le climat nécessite des bases polaires, le rapporteur propose un soutien important à la glaciologie française.
Une biologie d’excellence grâce aux Pôles
La France dispose en Antarctique d’une réserve naturelle exceptionnelle. Elle la met plus particulièrement à profit pour étudier l’adaptation des animaux au changement climatique, mais aussi aux mécanismes d’adaptation qu’ils ont adoptés pour survivre dans un tel environnement. Dans ce cadre, le rapporteur préconise une meilleure coopération de la recherche au niveau national. Il propose aussi une coordination accrue entre l’Institut Paul-Emile Victor (IPEV), qui est le Groupement d’Intérêt Public qui rassemble les différents acteurs publics sur les Pôles, et les organismes financeurs de recherche. Au-delà de cette mutualisation plus grande, il est à nouveau proposé une augmentation des crédits dans ce domaine. Le rapporteur souligne combien les recherches en biologie permettent d’avoir une gestion plus pérenne des ressources halieutiques ou encore de tirer partie de « l’exploitation économique de protéines ou molécules susceptibles d’être utilisées à des fins médicales ou vétérinaires ».
Un point d’observation idéal
Les Pôles sont les lieux les plus propices à l’étude du trou de la couche d’ozone. A cet égard, la France a développé un projet de recherche intitulé Vorcore qui tente de mieux comprendre ce phénomène. Elle a également un radar dans les Kerguelen qui permet, lui, d’observer la ionosphère, lieu d’orages magnétiques fréquents qui provoquent parfois des pannes en Amérique du Nord. C’est aussi dans les Pôles que la France, en collaboration avec l’Italie, prévoit d’accroître son observation de l’univers par la montée en puissance de la station située au Dôme Concordia, en Antarctique. Une telle station permettrait d’en savoir plus sur la création de l’univers, mais aussi sur les exoterres, les planètes situées en dehors du système solaire. Néanmoins, comme l’indique le rapporteur, il faut prendre en compte la volonté chinoise de s’établir également non loin de là. Est-ce pertinent d’avoir deux lieux consacrés à l’astronomie aussi proches ?
Une préparation pour les missions dans l’espace
Compte tenu des conditions climatiques, en Antarctique notamment, les Pôles sont des lieux pertinents de test pour le matériel, mais aussi pour les hommes avant un séjour dans le cosmos. En effet, la température moyenne à Concordia, une des bases françaises est de -51 degrés, soit un froid tel que celui qui règne à la surface de Mars. En outre, au niveau de la science des comportements, l’ouverture d’une base à Concordia permettrait également d’en savoir plus sur des groupes qui vivent ensemble de façon obligée pendant des mois, sans possibilité de ravitaillement rapide.
Matthieu Damian
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