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Les lycéens contre le projet Fillon
26 février 2005
À contretemps de leurs camarades de Saint-Denis et de Saint-Joseph, les jeunes des lycées du Sud s’étaient donnés rendez-vous hier matin devant la mairie de Saint-Pierre. Une centaine de lycéens était au rendez-vous. Le noyau dur du mouvement entend appeler à une nouvelle manifestation le 8 mars prochain, jour de manifestation générale.
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À 9 heures, les lycéens sont une grosse centaine autour de la statue de François de Mahy. Ils sont venus des établissements du Sud de l’île. Comme ces quatre jeunes lycéennes de Stella qui, pour expliquer la faible mobilisation, disent que "le bus est cher". La section des arts appliqués du lycée saint-pierrois Ambroise-Vollard est présente en force et assure le spectacle à travers des exercices de jonglage.
Mais au-delà de leurs activités ludiques, Ophélie, Cynthia et Lucile savent pourquoi elles sont là. "Ils veulent supprimer les options dont les arts plastiques, le sport, la philo... Ils veulent réduire le nombre de Bac et ne garder que les bac “L”, “ES” et “S”. Nous, on est touché, nous ne pourrons pas faire ce qui nous intéresse. Ceux qui ont des difficultés dans les matières classiques ne pourront pas se rattraper dans les options".
Un peu plus loin, Anne-Gaëlle, en 1ère S à Roland-Garros, affirme avec clarté qu’elle est là pour protester "contre une partie des dispositions de la loi Fillon, notamment contre la transformation de matières en options". Et tout simplement "pour dire que l’on est toujours là, que l’on n’est pas du tout satisfait du comportement du recteur. Il nous prend pour des imbéciles et pour des gens qui ne peuvent pas penser par eux-mêmes, alors que lui-même ne nous donne pas d’informations ; en tous cas pas d’informations convaincantes".
O sur 20 pour Fillon
À côté, les lycéens de Bois-d’Olives font bloc. Ils ont soigné les pancartes dont une n’est rien d’autres que le bulletin (à peine imaginaire !) de Fillon par les professeurs et les élèves et cela dit : "N’écoute pas en cours les professeurs et les élèves ; a des mauvaises notes dans toutes les matières ; embête ses camarades Raffarin et Chirac ; n’est pas fait pour gouverner !" et le bulletin est sanctionné d’un douloureux 0 sur 20. Une autre pancarte clame qu’"avec Fillon, on deviendra tous couillons".
11 heures/11 heures 30, les troupes s’éclaircissent. Et si certains sont rentrés chez eux ou s’apprêtent à le faire, d’autres comme les élèves de la section d’arts appliqués d’Ambroise-Vollard continuent à “occuper” le terrain.
Un peu à l’écart, trois jeunes devisent tranquillement, assis sur la pelouse. Ils sont un peu sceptiques sur l’issue du mouvement. Un peu amers aussi face à l’attitude du gouvernement. Mais tous les trois affirment qu’ils ne l’oublieront pas le jour où ils pourront voter... en 2007, pour les présidentielles et les législatives. Mais une lycéenne nous rattrape pour nous préciser que "le 8 mars, on revient parce que ce sera la grève nationale...".
YVDE
Pressions
Certains proviseurs n’hésitent pas à tenter de limiter l’ampleur du mouvement. Ainsi, au lycée Roland-Garros, les absences n’ont pas été comptabilisées du 14 au 16 février, au plus fort de la mobilisation. Depuis, chaque absence doit être justifiée d’un mot des parents et certains élèves commencent à recevoir chez eux des cartons jaunes. "Au bout de deux cartons jaunes, nous serons mis à pied...", note une des lycéennes.
À Ambroise-Vollard, c’est sur les internes que l’on a essayé de faire pression. "Ils ont voulu nous interdire l’internat en cas d’absence dans la journée", dit l’un des lycéens. Au lycée de Bois-d’Olives, le Conseil d’administration s’est prononcé pour appeler les parents de chacun des absents pour savoir s’ils étaient en train de manifester ou de “batkaré”.
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