
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le Cercle philosophique réunionnais
8 juillet 2006
Lors de sa réunion du vendredi 30 juin dernier, le Cercle philosophique réunionnais a adopté un communiqué envoyé hier à la presse pour dénoncer ’de nouvelles remises en cause de l’enseignement philosophique’ dans l’Éducation nationale. On lira ce communiqué ci-après avec des intertitres de “Témoignages”.
L’attention du Cercle philosophique réunionnais a été attirée par une interview d’Édouard Aujaleu, professeur de philosophie dans le Sud de la France, à Nîmes, et président de l’Association des professeurs de philosophie de l’enseignement public (APPEP). Dans cet entretien publié le 13 juin dernier par le journal "l’Humanité", Édouard Aujaleu dénonce les nouvelles tentatives de remises en cause de l’enseignement philosophique par le gouvernement. Un problème qui concerne également La Réunion.
Rappelant que l’APPEP a lancé en mars dernier un "appel pour l’enseignement de la philosophie", son président cite l’exemple du concours interne au CAPES pour les postes de philosophie, qui a été annulé pour la troisième année consécutive. Il déclare : "d’une façon générale, l’enseignement philosophique souffre d’un grignotage de sa présence horaire et d’une volonté plus ou moins sourde des pouvoirs de ramener la philosophie à une sorte de vague culture générale. C’est à dire d’oublier son aspect de questionnement critique".
"Cet enseignement est fondamental"
Édouard Aujaleu ajoute que dans le cadre de la réforme des programmes scolaires en cours d’achèvement, "la terminale L (littéraire) est en voie de disparition", avec toutes les menaces que cela entraîne sur l’enseignement philosophique.
Il précise également que l’extension éventuelle de l’enseignement de la philosophie en classe de Première pour les séries L risque de se faire au détriment de la classe de terminale.
Il souligne par ailleurs que son association prône "un renforcement dans toutes les séries de l’enseignement de la philosophie". En effet, rappelle-t-il, "cet enseignement est fondamental pour notre époque contemporaine. Un ingénieur a besoin de réfléchir au sens de son métier, à ses implications, comme un administrateur ou un juriste".
Un Institut de Philosophie à l’Université
Les membres du Cercle philosophique réunionnais partagent totalement les inquiétudes et les souhaits exprimés par le président de l’APPEP. En effet, dans un pays en voie de développement comme La Réunion, confronté à d’immenses défis économiques, sociaux, culturels et environnementaux dans les décennies à venir, l’enseignement de la philosophie pour tous est indispensable car de profondes remises en cause sont incontournables.
L’accès des Réunionnais à la connaissance et à la pratique de la philosophie devrait même être une des priorités de l’enseignement, comme de la formation pré et post-scolaire.
C’est pourquoi le Cercle philosophique réunionnais demande à l’État et à toutes les institutions compétentes de prendre les mesures nécessaires pour la création d’instituts de Philosophie, de Sociologie et de Psychologie à la Faculté des Lettres et de sciences humaines de l’Université de La Réunion, ouverte à l’Océan Indien.
Des questions essentielles
Par ailleurs, il réclame que la Philosophie soit enseignée de la 6ème à la terminale dans toutes les sections et que pour les classes antécédentes (de la maternelle au CM2), les enseignants soient formés à la philosophie.
Des questions essentielles sont posées à travers ces revendications : les Réunionnais ont-ils réellement le droit de penser ? Ont-ils, oui ou non, le droit d’apprendre à "aimer la sagesse" ? Le rôle de l’État est-il, entre autres, de favoriser dans une ancienne colonie une vie démocratique, citoyenne et responsable ou bien de promouvoir le prêt-à-penser soumis au système du tout-marché ?
Le Cercle philosophique réunionnais
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