
C’était un 30 juin
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Un site original mais rassurant : cancres.com
5 novembre 2007
Un grand nombre d’enfants sont en souffrance scolaire, d’autres font leur travail correctement, mais sans éprouver de joie. Ils manquent de motivation, de projet. Comment feront-ils, au sortir de l’adolescence, Bac en poche ou non, pour poursuivre des études ou encore conquérir le monde du travail ? Il serait illusoire de croire que soudain, ils vont aimer travailler, faire les efforts qu’il faut pour mémoriser ou réfléchir... Bien entendu, il y a les heureux qui, grâce à une rencontre, quelle qu’elle soit, trouvent à un moment dans leur scolarité le déclic qui va transformer le pensum scolaire en un apprentissage, lequel certes requiert des efforts, mais apporte aussi de la joie. De la joie ?
Mais oui, il y a de la joie à travailler, il y a de la joie à réussir. Il y a de la joie à réussir quelque chose qui a demandé des efforts. Encore faut-il savoir pourquoi on doit faire ces efforts, savoir où porter ses efforts. Il importe de souligner que nombreux sont ceux à ne pas aimer une activité tant qu’ils échouent à la bien pratiquer : savoir comment s’y prendre les aide à être motivé. Rien ne sert de gaver l’apprenant de savoirs : il est des enfants qui répètent depuis des années la même règle et qui, cinq ou six ans plus tard, ne la comprennent pas, ne savent pas l’appliquer. Ne vaut-il pas mieux les responsabiliser, leur apprendre à penser, à mémoriser, leur apprendre à apprendre ?
Et si on leur disait comment réfléchir, car on ne réfléchit pas de la même façon selon la tâche à accomplir, mais cela le savent-ils ? qui le leur apprend ?
Alors, que faire concrètement avec l’enfant à s’intéresser à ce qu’il est, à ce qu’il fait et pas seulement à son travail scolaire ; lui apprendre à regarder, à penser par lui-même, à s’approprier le monde, à se faire une opinion, à devenir curieux. On l’aide à se sentir concerné, à acquérir des méthodes performantes, on reconnaît ses efforts, on exprime sa confiance en sa capacité de réussir, on montre de l’enthousiasme quand on travaille avec lui.
A la base de tout effort, il existe un intérêt ou une nécessité : aussi l’apprentissage doit-il avoir un sens pour l’enfant.
Pour que l’enfant s’implique dans ce qu’il apprend, il faut qu’il ait un projet personnel, un projet de vie, qui donne un sens à son apprentissage. Ce projet n’est pas celui de l’élève, mais de l’enfant. L’enfant se projette vers l’avenir, il y projette une image positive de lui-même, et c’est la coïncidence entre son projet et son apprentissage qui donne le sens à cet apprentissage. Pour prendre forme, ce projet doit coïncider avec celui de la famille, de ceux qui sont proches effectivement. Un enfant se tend vers l’avenir s’il peut imaginer, même confusément, inconsciemment, cet avenir. Sans sécurité affective, sans confiance en ce que l’on est, il n’y a pas de futur possible, et sans futur, aucun projet de vie ne peut émerger.
Le Journal Le Monde en a parlé ...
Cancres.com veut décomplexer les familles face à l’échec scolaire
Pourquoi est-il nul en maths ? Comment le motiver à l’école ? Doit-on le faire redoubler ? Autant de questions qui rongent tout parent soucieux de l’avenir de ses enfants. Alors, quand, tout à coup, celui-ci se retrouve catalogué dans la case "cancre", la situation peut dégénérer en véritable drame familial.
Et pourtant, Alain Sotto l’affirme : « L’échec scolaire n’est pas une fatalité. Non, les éternels premiers de la classe n’ont pas de pouvoirs magiques. Tous les enfants peuvent réussir ». Et il sait de quoi il parle. Ce psychosociologue et neuropédagogue, spécialisé dans les stratégies d’apprentissage pour enfants et adultes, est aussi le président de l’Association de recherche en neuropédagogie (ARN) et l’auteur de nombreux ouvrages sur la pédagogie de la réussite (“Aidez votre enfant à réussir”, Hachette Education, 2006), avec l’écrivain Varinia Oberto.
Mais, avant tout, Alain Sotto est un ancien cancre, et c’est à ce titre qu’il a créé, avec Varinia Oberto, le site cancres.com. « Apprendre à apprendre et montrer que la réussite peut s’enseigner. J’ai triplé ma première, j’étais un cas désespéré. Jusqu’à ce qu’un professeur me montre que j’étais capable de penser. Cela a été le déclic et tout m’est apparu plus simple ensuite. Le problème, c’est qu’on ne donne pas aux enseignants les méthodes qui permettent de débloquer les élèves qui décrochent, et comme eux-mêmes n’ont jamais été de mauvais élèves, ils se retrouvent désemparés », témoigne-t-il.
Pratique et pertinent
Pourtant, quelques modes d’emploi suffiraient. Comment s’organiser pour travailler à la maison, comment gérer son premier zéro, réussir une dictée, se concentrer, Alain Sotto partage sur son site des techniques éprouvées sur des générations d’enfants. Saviez-vous par exemple que pour se remémorer le maximum de détails d’une image, il faut se raconter cette image dans la tête et pas seulement « la photographier mentalement », comme le répètent à l’envi certains professeurs ?
L’apprentissage ne serait alors qu’une question de mode d’emploi adapté ? De quoi remettre en question tout notre système scolaire. Articles illustrés, conseils techniques, fiches méthodologiques et même, bientôt, de courtes vidéos, cancres.com offre aux parents l’occasion de mieux cerner les difficultés de leur progéniture et donne aux enfants les clés qui leur permettront de « transformer le pensum scolaire en un apprentissage, vecteur de satisfaction ».
Au final, cancres.com est un site pratique et pertinent qui libère les parents du refrain de la culpabilité. Mais qui évite aussi de tomber dans le piège de la sacralisation de l’éternel dernier qui réussit.
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