
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
30 novembre 2006
Hier, au campus Sud, se déroulait l’inauguration de nouveaux locaux et la présentation d’une nouvelle Faculté, la FSHE (Faculté des sciences de l’Homme et de l’environnement) qui regroupe 3 départements : FLE/S (français Langue étrangère/secondaire), STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) et SBE (Sciences du bâtiment et de l’environnement).
Créée en 2005, la FSHE comptait 568 étudiants ; cette année, le nombre d’étudiants a augmenté de 25%, soit 517 étudiants. La création de cette Faculté résulte de la croissance constante des effectifs sur le campus Sud et aussi d’une volonté politique de mettre en place une structure de gestion et de coordination de la formation et de la recherche dans le cadre de spécificités fortes que l’on ne retrouvera que dans les départements de formations. Contrairement aux filières de droit, histoire, géographie, AES, qui sont des filières délocalisées dans le Sud, la FSHE est une Faculté entièrement localisée dans le Sud. Les formations sont, en effet, dispensées sur le site du Tampon (FLE/S et STAPS) et à l’IUT de Saint-Pierre (SBE).
Des formations pluridisciplinaires à vocation professionnelle
La Faculté des sciences de l’Homme et de l’environnement offre une formation en didactique du français “Langue étrangère et seconde” orientée vers un enseignement à l’étranger et la prise en compte des spécificités du français “Langue seconde”. En 2006/2007, 10 étudiants du Botswana se sont inscrits à l’année pour valider une Licence. Cette action menée en collaboration avec le CIEP préfigure une opération plus vaste sur la zone et qui devrait se concrétiser par des diplômes portés par l’AUF (Association des Universités Francophones). Ces actions de consolidation de l’influence de la langue française s’inscrivent dans la durée. Ces formations peuvent déboucher sur des postes de collaborateurs en ambassade, enseignement dans le primaire ou le secondaire dans un pays francophone ou autres.
Le département STAPS propose des formations orientées vers les métiers de l’enseignement, l’animation et l’entraînement dans le secteur du sport associatif ou sur un pôle économique vers la gestion du sport dans sa dimension touristique. Cette formation représente une jeune section de recherche. L’objet des études est vaste, puisque s’appuyant sur les activités sportives, il touche tous les aspects de la motricité humaine, de la biomécanique, de l’histoire, psychologie et sociologie du sport. De la compréhension de l’augmentation du rythme cardiaque du sportif lors de l’effort jusqu’à la compréhension du “cœur collectif” qui crie dans un stade de football, les STAPS apportent leur contribution à l’étude de l’Homme dans son environnement.
Le département “Sciences du bâtiment et de l’environnement” continue son évolution amorcée, il y a 3 ans, par l’ouverture des filières science de la construction et de l’environnement et science du génie urbain et environnement, 2 formations qui ont chacune une branche recherche et une branche professionnelle. Les domaines de formation sont orientés vers les principes techniques, législatifs et sociaux liés à la gestion des bâtiments et de leur environnement urbain, à l’aménagement du territoire, à l’urbanisme, à la protection de l’environnement et au développement durable. Notons tout de même que cette formation offre des débouchés dans un secteur porteur qu’est le développement durable, aménagement urbain... Le but est d’offrir des cadres polyvalents aux milieux professionnels insulaires de la zone Océan Indien et européens.
La FSHE, c’est aussi des laboratoires de recherche
Les activités de recherche à la FSHE sont conduites par des chercheurs et enseignants chercheurs qui proposent 5 Masters recherche pour les étudiants qui souhaitent faire de la recherche. La Faculté comprend 2 laboratoires : le LPBS (Laboratoire de physique du bâtiment et des systèmes) et le CURAPS (Centre universitaire des activités physiques et sportives).
Le LPBS est un laboratoire de recherche spécialisé dans la maîtrise de l’énergie et dans les énergies renouvelables appliquées au bâtiment. Il est composé de 37 membres et de 4 pôles de recherche. Ce laboratoire dispose également de nombreuses plate-forme d’essai en environnement naturel et contrôlé pour les tests de performance de systèmes. Le laboratoire, situé sur le campus de Saint-Pierre, est notamment équipé de nouveaux procédés d’isolation de toiture, de panneaux photovoltaïques, de capteurs solaires thermiques..., ce qui permet aux bâtiments de fonctionner avec un minimum d’énergie, et en plus d’en produire.
Créé en 1994, le CURAPS est aujourd’hui une Equipe d’accueil et est composé de 19 membres venus de plusieurs horizons disciplinaires. Au fil des années, cette diversité est devenue la principale ressource du laboratoire, garantissant ainsi une ouverture d’esprit. Ces membres sont donc très attachés aux recherches interdisciplinaires. Cela consiste par exemple à expliquer des phénomènes par différentes approches, c’est-à-dire d’un point de vue sociologique, physiologique, psychologique, technique et tactique...
La Faculté peut également compter sur un groupe de recherche “DIFLEUR” (didactique du français “Langue étrangère” à l’Université de La Réunion). Ce groupe est composé d’enseignants de l’Université de La Réunion et d’ailleurs, et développe 3 axes de recherche, notamment les approches des pratiques du Lire/Ecrire en situation pluriculturelle et plurilingue. Concrètement, le groupe travaille sur des thématiques d’illettrisme, sur l’importance des langues maternelles, notamment le créole à La Réunion...
Sophie Périabe
Livraison de nouveaux bâtiments sur le campus du Tampon
Amphithéâtres, salles de cours, bibliothèque universitaire, sont les nouveaux équipements réalisés sous la maîtrise d’ouvrage de la Région, dans le cadre du 12ème Contrat de Plan Etat-Région. Ces locaux viennent contribuer à l’expansion du campus Sud. En effet, le campus est amené dans les prochaines années à accueillir de plus en plus d’étudiants et donc il est nécessaire de commencer à répondre à ces besoins de croissance démographique.
Dans ce contexte, au-delà des espaces d’enseignements, les équipements communs dont la bibliothèque actuelle ne répondaient plus aux besoins. D’où le projet relatif à la bibliothèque universitaire. L’opération a nécessité un investissement de 6,45 millions d’euros et la construction s’étale sur 2.575 m2.
A la rentrée de septembre 2002, la mise en service d’un amphithéâtre de 200 places et de locaux préfabriqués avait permis de faire face à la croissance, à court terme, des effectifs. Mais à moyen et long terme, les espaces d’enseignement restent très insuffisants. La construction de nouveaux amphithéâtres et des salles de cours devenait donc essentielle pour le bon fonctionnement des enseignements. Ces constructions ont nécessité des fonds équivalents à ceux de la bibliothèque universitaire.
Des bâtiments respectueux de l’environnement
Ces opérations ont été réalisées selon la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale), au regard des cibles suivantes :
- relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat,
- choix intégré des procédés et produits de construction,
- la gestion de l’énergie,
- la gestion de l’entretien et de la maintenance,
- le confort acoustique.
Le 12ème Contrat de Plan Etat-Région
Au titre de ce plan, la Région s’est engagée, avec l’Etat, le Département et l’Union européenne dans le co-financement de plusieurs opérations, notamment le développement des infrastructures et des équipements de recherche de l’Université de La Réunion, compte tenu de la progression continue du nombre d’étudiants ; l’appui et la dynamisation des équipes de recherche pour l’intégration des jeunes doctorants bénéficiaires d’allocations régionales de formation doctorale ; et aussi le soutien aux programmes de recherche ciblés tel que la station d’observation de l’atmosphère du Maïdo.
Ces opérations de soutien au développement de la recherche ont nécessité une enveloppe de 95,4 millions d’euros.
La Maison des langues
Hier, la Maison des langues du campus Sud a été inaugurée. Elle comprend un bureau administratif, des salles de cours et de travaux pratiques. Dès sa création en 1999, puis selon le référentiel de construction en 2001, le projet Maison des Langues est présenté comme une réalisation propre à symboliser la mission de rayonnement culturel et linguistique de l’Université de La Réunion dans l’espace Océan Indien.
Elle a pour objectif de :
- Proposer un perfectionnement en langues pour tous les étudiants de l’Université, les IATOS et les enseignants,
- Mieux accueillir les étudiants et enseignants étrangers qui veulent améliorer leur niveau en français,
- Développer la préparation de nos étudiants à l’emploi, à la mobilité, à enseigner le français à l’étranger (enseignement du FLE, français Langue étrangère).
C’est un outil pour tous, étudiants, personnels de l’Université, stagiaires dans le cadre des conventions avec des partenaires.
La Maison des langues dispose également de ressources techniques :
- Des cours tutorés en salles, avec des enseignants,
- Des équipements audiovisuels pour travailler sur des didacticiels (logiciels d’apprentissage) interactifs,
- Des outils pour concevoir des supports de cours multimédia.
Sophie Périabe
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