
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
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Conséquence prévisible du refus de garantir un accès sécurisé pour tous à l’école
29 avril 2020, par
Le Premier ministre a annoncé hier l’ouverture des écoles élémentaires sans port obligatoire du masque pour les élèves. Difficile de croire que les mesures de distanciation sociale seront respectées à 100 pour 100 dans les écoles, ce qui fait donc courir le risque de transformer des élèves en porteurs du COVID-19. Dans le même temps, la levée des restrictions de circulation pourra permettre aux plus riches de payer à leurs enfants des cours particuliers à domicile, tandis que les parents moins nantis devront choisir entre prendre le risque d’une contamination ou continuer l’enseignement à distance en sachant que les enseignants seront beaucoup moins disponibles pour cette mission.
En décidant d’ouvrir les écoles élémentaires sans obliger au port du masque, le gouvernement brise la continuité pédagogique pour tous par l’intermédiaire du télé-enseignement qui est jusqu’alors la seule possibilité. En effet, suivant les avis des scientifiques, le gouvernement estime que chez les jeunes enfants, le port du masque comporte plus d’inconvénients que d’avantages. Il refuse donc d’imposer le port du masque dans les écoles élémentaires.
Avec un si jeune public, il est difficile de croire que les mesures de distanciation sociale seront respectées de la première à la dernière heure de classe de la journée. C’est donc la porte ouverte à une circulation du COVID-19 dans les écoles, avec le risque qu’un enfant puisse transmettre le coronavirus à sa famille à son retour de l’école.
Cette reprise des classes n’est pas obligatoire. Il sera possible pour les parents qui le souhaite de maintenir leurs enfants dans le télé-enseignement. Or, il est évident qu’à partir du moment où les enseignants devront assurer leurs cours à l’école, ils ne seront plus disponibles pour assurer la formation des élèves qui resteront chez eux. Faute d’annonce d’un recrutement massif de professeurs des écoles pour assumer cette mission, la qualité de ce service public sera donc forcément dégradé.
Autrement dit, pour de nombreuses familles, le choix sera entre prendre le risque d’une contamination ou continuer l’enseignement à distance en sachant que les enseignants seront beaucoup moins disponibles pour cette mission.
Pour les plus riches, ce choix ne se pose pas. En effet, ils ont les moyens de payer des cours particuliers à domicile pour leurs enfants. La levée du confinement est une aubaine dans ce domaine, car rien n’interdira les déplacements pour donner des cours particuliers.
Dans ces conditions, les inégalités vont s’accroître entre les enfants dont les parents ont les moyens de leur payer un professeur à domicile et les autres.
Ce choix ne doit rien au hasard. Ces dernières années, le gouvernement ne cesse de prendre des mesures visant à rendre toujours plus difficile l’accès de tous à l’enseignement supérieur. Cela se traduit par exemple par un montant des bourses tellement insuffisant qu’il pousse des étudiantes à se prostituer au travers du phénomène « sugar dady », où des hommes d’un certain âge paient les études d’une jeune femme en échange de relations sexuelles. Ce sont aussi les moyens insuffisants accordés aux Universités afin de pousser à la sélection à l’entrée. Les plus riches n’ont pas à se soucier de ce délabrement progressif de l’enseignement supérieur public, ils peuvent se payer des écoles privées qui disposent de tous les moyens nécessaires pour assurer la réussite scolaire de leurs enfants.
C’est ainsi que le gouvernement compte figer la société, afin que les plus riches puissent vivre sans la crainte que des jeunes issus de milieux populaires puissent être des concurrents de leurs enfants sur les postes d’encadrement mieux payés et moins précaires que les postes d’exécution. Ce n’est pas étonnant, c’est tout simplement une classe sociale qui veut maintenir sa position dominante de manière héréditaire.
M.M.
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