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La Réunion est un territoire « où une population non-francophone est installée », affirme le ministre de l’Éducation nationale
29 septembre 2022, par
Les propos tenus mardi par le ministre de l’Éducation nationale soulignent l’importance du créole à l’école. C’est la reconnaissance d’un fait : La Réunion est un territoire « où une population non-francophone est installée ». Après ces paroles, quels seront les actes pour que le système éducatif à La Réunion intègre pleinement le créole afin que sa pratique soit un moyen privilégié d’apprendre les autres langues, y compris le français ?
« Les langues que l’on appelle les langues régionales, 17 sont reconnues par le ministère de l’Education nationale, sont des points d’appui importants pour l’apprentissage de la langue, particulièrement dans les régions et territoires où une population non-francophone de naissance, allophone, est installée. C’est le cas évidemment à La Réunion, c’est le cas dans d’autres départements ou territoire d’outre-mer. », a déclaré Pap Ndiaye, lors de sa visite de l’école Baies Roses à Saint-Denis mardi.
« Le bilinguisme et le plurilinguisme ne sont pas antinomiques de l’apprentissage du français. C’est une richesse qui ne se fait pas au détriment du français » : tels sont les propos attribués au ministre de l’Education nationale dans le compte-rendu fait par « le Quotidien » de cette visite.
Ces propos permettent de mesurer tout le chemin parcouru. En effet, à une époque encore pas si éloignée, un vice-recteur de La Réunion appelait à « fusiller le créole ». La langue réunionnaise était combattue par les autorités. Mais le créole a résisté, et il est la langue du quotidien de plus de 80 % de la population à La Réunion.
Le ministre de l’Education nationale reconnaît ce fait, en affirmant que La Réunion est un territoire « où une population non-francophone est installée ».
Une telle déclaration doit donner un coup d’arrêt à tous les comportements qui visent à exclure le créole de l’école. Cela passe par faire cesser tout acte d’hostilité à l’encontre des élèves en classe, ou des enseignants en réunion, qui utilisent le créole pour s’exprimer. Par conséquent, cela ne peut que motiver les non-créolophones travaillant dans le système éducatif à La Réunion à apprendre le créole pour être en phase avec la réalité linguistique du pays où ils travaillent.
C’est un premier pas encourageant qui appelle à des actes. Rappelons que le 21 mai 2021, le Conseil constitutionnel avait censuré un article de loi prévoyant un « enseignement immersif » dans une autre langue que le français. Autrement dit, l’article censuré autorisait l’utilisation à La Réunion du créole comme langue d’enseignement. Le 21 juillet 2021, un rapport parlementaire a voulu démontrer qu’un tel enseignement soit possible sans que cette disposition puisse être censurée par le Conseil constitutionnel. Il suffit pour cela que la pratique de la langue régionale ne soit pas obligatoire, et que le français ne soit pas interdit.
Ceci permettrait par exemple à un élève francophone d’intervenir dans sa langue pour poser une question quand le cours se fait en créole.
Mais quand une autre langue est utilisée pour transmettre des connaissances, cela voudrait également dire qu’un élève créolophone pourrait s’exprimer en créole dans la classe sans faire l’objet de remontrance, et que son enseignant soit capable de comprendre la question voire d’y répondre dans la langue réunionnaise.
Cela supposerait donc une maîtrise de la langue créole par les enseignants amenés à exercer à La Réunion.
Ainsi serait concrétisée en actes la reconnaissance de la richesse du multilinguisme à La Réunion, avec un corps enseignant imprégné de cette réalité. Ceci ne pourra avoir que des répercussions positives en termes d’apprentissage et donc de réussite scolaire des Réunionnais.
M.M.
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