
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
22 octobre 2008, par
L’Insee vient de mettre à jour ces chiffres concernant la parité hommes-femmes à La Réunion. Intéressons-nous plus particulièrement au volet éducation et formation. Les chiffres révèlent que si les filles réussissent globalement mieux que les garçons à leurs examens et aux évaluations intermédiaires, les choix de filières leur sont souvent défavorables en terme de perspectives d’insertion professionnelle.
Près de 250.000 jeunes, de 2 à 30 ans, sont scolarisés à La Réunion à la rentrée 2005, que ce soit en 1er ou second cycle, ou en enseignement supérieur. Jusqu’à 16 ans, la scolarité est obligatoire pour tous. Au-delà, les comportements divergent entre les filles et les garçons, notamment selon le choix des filières. A partir de 16 ans, quel que soit l’âge, les filles sont proportionnellement toujours plus nombreuses que les garçons à l’école. Après 16 ans, la chute du taux de scolarisation, aussi bien chez les filles que les garçons, est impressionnante. L’écart filles/garçons reste quant à lui relativement mesuré. A 19 ans, 47,7% des filles et 41,9% des garçons sont encore scolarisés à La Réunion. Ces taux de scolarisation sont équivalents à ceux des jeunes de 21 ans en métropole. Par ailleurs, on note que les garçons sont plus souvent en difficulté scolaire que les filles et l’écart entre eux reste sensiblement le même depuis plusieurs années. En 2004, 40% des garçons et 28% des filles avaient redoublé au moins une fois à leur entrée en 6ème.
Les filles réussissent toujours mieux leurs examens
A la rentrée 2007, près de 16.500 jeunes sont scolarisés en second cycle professionnel. Les garçons y sont majoritaires (55,4%), puisqu’ils sont moins présents en seconde générale et technologique. La mixité dans les formations professionnelles est faible. Les filles choisissent très majoritairement des formations liées aux services et les garçons à la production. En fin de parcours, les filles réussissent toujours mieux leurs examens. En effet, de la session 2007, 69,5% des filles et 62,6% des garçons ont été reçus à leur examen de BEP. 77,4% des filles ont obtenu leur CAP contre 73,8% de garçons. Enfin au baccalauréat professionnel, 78% des filles ont réussi leurs examens contre 73,3% des garçons. Côté enseignement général et technologique, ils sont plus de 14.800 élèves inscrits en 1ère ou terminale générale ou technologique à la rentrée 2007. Les filles y sont nettement plus présentes que les garçons. Elles représentent 58,1% des effectifs de ces classes. A l’issue d’une seconde générale et technologique, les filles choisissent plus fréquemment la filière générale mais sont moins nombreuses en série scientifique. Là encore, elles réussissent toujours mieux leurs examens que les garçons. En 2007, 84,2% des filles ayant présenté l’examen et 83,9% des garçons ont obtenu leur diplôme. Mais depuis la session 2004, l’écart entre les deux sexes s’amenuise (80,6% pour les filles et 73,9% pour les garçons en 2004). Le taux de réussite le plus faible est atteint chez les filles dans la série littéraire (80,9%) et dans la série économique et sociale chez les garçons (78,9%). Filles et garçons obtiennent le même taux de réussite dans la série littéraire et l’écart le plus important est enregistré dans la série scientifique (90,4% pour les filles et 86,8% pour les garçons.
Les garçons préfèrent les filières scientifiques et les études courtes
En 2007, près de 17.000 jeunes poursuivent leurs études dans l’enseignement supérieur. Le taux de scolarisation des filles après le bac est toujours supérieur à celui des garçons. Toutefois, malgré des résultats scolaires souvent meilleurs, leur parcours dans l’enseignement supérieur n’est souvent pas à la hauteur de celui des garçons. En effet, le choix des filières est crucial et souvent défavorable aux filles en terme de perspectives d’insertion professionnelle. Elles sont très majoritaires dans certaines disciplines, notamment littéraires (80,6% en lettres, 78,7% en langues). Les filles sont encore majoritaires en sciences de la vie, de la santé, de la terre et de l’univers (59,6%), mais elles sont proportionnellement moins nombreuses dans les autres disciplines scientifiques, comme les sciences fondamentales et applications et pluri sciences. Les garçons choisissent plus souvent la filière courte, peut-être plus professionnalisant notamment l’IUT (8,1%), que les filles (6,1%).
Plus d’une fille sur 10 se déclare inactive à la sortie du système scolaire
Les enquêtes d’insertion réalisées 7 mois après la sortie du système scolaire dressent un bilan assez négatif sur l’emploi des jeunes. Le taux d’emploi est faible. A ce stade de la vie, plus d’une fille sur 10 se déclare inactive. Tous niveaux confondus, les résultats de l’enquête IVA (Insertion Professionnelle des Apprentis) réalisée en 2007 montrent que 40% des jeunes (filles ou garçons) sont toujours à la recherche d’un emploi 7 mois après avoir quitté le lycée. Les garçons trouvent pourtant plus souvent un emploi (16,3%) que les filles (13,4%). A cette période de la vie, 11,6% des filles se déclarent déjà inactives, contre 8,2% des garçons. La situation varie énormément en fonction du niveau de formation des jeunes. A très faible qualification, les filles ne trouvent quasiment pas d’emploi (5%) alors que la situation des garçons est sensiblement meilleure (11,1%). Au niveau IV, la situation d’emploi est encore en faveur des garçons (18,2% contre 11,5%). Au niveau III, les filles sont plus souvent en emploi (36,6 contre 33,8%) ou en recherche d’emploi (21,8 contre 17,4%). Quoi qu’il en soit, les filles comme les garçons ont plus de facilités à trouver un emploi si leur niveau de diplôme est élevé.
Sophie Périabe (Avec les statistiques de l’Insee)
Pour la parité femmes - hommes
On sait que le chômage frappe durement la population réunionnaise, et encore plus durement les femmes. Leur insertion professionnelle dans la vie économique est trop souvent difficile, beaucoup reste sans emploi. Les chiffres que nous présente l’INSEE-Réunion sur la situation des femmes dans l’île, et plus particulièrement de la formation qu’elles suivent, sont des éléments de base à une réflexion qui doit déboucher sur des propositions pour qu’un jour la parité femmes-hommes puisse exister.
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