
Mal-do-mèr dann sarèt
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Mobilité - Les Réunionnais dans le monde
11 janvier 2007
Ils sont étudiant, chercheur, ingénieur, conducteur de train, élève de polytechnique, chef d’entreprise, gendarme, sportif de haut niveau, artiste, avocat, volontaire du progrès ou à la recherche d’un emploi et ont choisi le chemin de la mobilité. Un site Internet retrace leur parcours. A découvrir absolument ...
Ils vivent aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Afrique, en Europe, à Madagascar, en Asie, en Australie, disons ils vivent à travers le monde, sans pour autant oublier leurs racines. Des Réunionnais réussissent ailleurs, loin de leur terre natale, et vantent les mérites de la mobilité, non sans revenir sur les différentes difficultés inhérentes à ce choix de vie. Les Réunionnais du monde s’expriment. Tous ceux qui projettent de quitter l’île pour étudier ou travailler trouveront sur ce site les conseils nécessaires, autant sur le parcours scolaire nécessaire, sur les motivations requises, la préparation pour mener à bien leur projet. S’il est vrai que les titulaires de la mobilité sont nombreux, peu d’entre eux parviennent à s’y faire dans un pays étranger. Les témoignages révélés sur www.reunionnaisdumonde.com rassurent bien évidemment, puisque les témoins de la mobilité ont tous réussi. Rares sont ceux qui sont encore à la recherche d’un emploi.
Au service du rayonnement de notre île
Ce site finement monté livre également quelques actualités réunionnaises, question de faire découvrir notre île. Mais pas seulement. Ce site est un relais pour tout un chacun qui souhaite prendre nouvelles des Réunionnais d’Outre-Terre, d’ici et d’ailleurs. Rétrospective en images : pour la première fois, une association réunionnaise est créé en Allemagne. L’association "Reunion der Kulturen" (La Réunion des Cultures) vient d’être créée et bénéficie du statut d’utilité publique au sens de la loi allemande. Cette création fait suite à la rencontre en juillet 2006 de plusieurs dizaines de Réunionnais à Cologne, sous l’impulsion de Déborah Imig, née Boyer. Ainsi, où que l’on soit dans le monde, Réunionnais du monde propose de fédérer les Réunionnais, pour rayonner à travers le monde. Le monde doit savoir où se situe notre bout de terre, mais surtout apprécier à sa juste valeur notre jeunesse compétente, diplômée, garante du savoir-faire réunionnais. Véritable portail sur l’île de La Réunion, Réunionnais du monde propose également de découvrir des Réunionnais restés au pays, mais qui voyagent pour moult raisons. Occasion de découvrir ou plutôt redécouvrir Arno Bazin et son groupe Tapok. Bref ! ce site est à découvrir forcément. Peut-être que cela incitera d’autres jeunes à se lancer, dans une carrière à l’étranger.
Bbj
Sur www.reunionnaisdumonde.com
Témoignages
• Tapok
Alon war marmay kosa néna dann péi la fré, i sar rouv nout zié
Leader du groupe Tapok, Arno était présent avec toute l’équipe le dimanche 30 avril dernier pour représenter La Réunion au Printemps de Bourges 2006. Professeur de musique au collège de Cambuston, Arno a commencé en apprenant la flûte chez les frères à Saint-Pierre. À 29 ans, il est aujourd’hui multi-diplômé : CAPES de musique, DE de musique traditionnelle de La Réunion, DU en langues et cultures de l’Océan Indien (mention TB), DU de musicien intervenant à Poitiers...
Parlez-nous de Tapok
- Né au début des années 2000, Tapok a surgi de la rencontre d’un musicien chanteur (moi) et d’un poète diseur de textes, Francky Lauret. A cette époque, Francky a déjà publié trois ouvrages. Il ne chante pas, il ne joue d’aucun instrument. Il est juste porteur d’un recueil de poèmes (Fonnkèr) qu’il nous confie à moi et aux autres musiciens chanteurs qui sont venus se greffer au fil des scènes et des enregistrements : Damien, Yohan, Aldo, David et Gilik. Chacun d’eux, percussionnistes, guitaristes, accordéoniste sont riches d’un héritage musical qui a nourri leur amour de la musique réunionnaise et les a amenés à différentes expériences au sein de divers groupes souvent très connus (Ziskakan, Gramoun Lélé, Tam Tam des Cools, Kom Zot...). En oeuvrant dans le sens de leurs aînés, ils souhaitent affirmer une filiation musicale.
Quelle est votre production ?
- Nous avons pour le moment sorti trois CD : Tapokéné, Tapokinnot et Tapokopat. La photo ci-contre a été prise le 25 novembre au Palaxa à Saint-Denis à l’occasion de la sortie de notre dernier CD.
Personnellement vous avez beaucoup travaillé sur la musique réunionnaise traditionnelle...
- De 2002 à 2005, j’ai travaillé sur le patrimoine avec le Pôle Régional des Musiques Actuelles. Parallèlement, j’étais animateur radio pour une émission ayant pour thème la musique lontan. J’ai été auteur et éditeur du Catalogue discographique de l’Océan indien. Prochain objectif : l’ouverture d’un musée avec pour thème la musique de La Réunion.
Avez-vous une expérience de la mobilité ?
- Je suis parti neuf mois à Poitiers pour les études et je voyage régulièrement pour les concerts : Bourges 99 avec "Tam tam des cools", Maroc, Saint-Nazaire, Seychelles pour le Festival créole... Nous souhaitons mieux faire connaître Tapok et la musique réunionnaise en Europe.
Retrouvez tapok sur www.tapok.fr
• Déborah Imig
Chargée de clientèle trilingue pour Samsonite à Cologne, Déborah a créé un site Internet en allemand (www.insel-reunion.de), pour porter haut les couleurs de La Réunion dans les pays germanophones. Ce site représente la source d’informations la plus complète sur l’île dans une langue étrangère. Elle est actuellement à la recherche de partenaires pour développer cet outil conçu à destination des touristes et des hommes d’affaires.
D’où venez-vous à La Réunion ?
- Mes parents sont originaires de Sainte-Clotilde, mais j’ai grandi dans la ville du Port et j’y ai vécu jusqu’à mes 18 ans. J’adore cette ville. J’ai passé mon bac au lycée Jean Hinglo. Ma mère vient d’un milieu modeste et mon père d’une famille aisée. C’est bien parce que les deux milieux ont deux visions différentes de la vie. En quelque sorte cela élargit la façon de penser.
Dans quelles conditions avez-vous quitté l’île ?
- Je voulais terminer mes études de Droit (commencées à Moufia) à la Faculté Montesquieu de Bordeaux. J’y ai obtenu un DESS de Droit et Gestion des Collectivités locales. Mon parcours est entrecoupé de voyages dans toute l’Europe et aux États-Unis. Le plus marrant c’est que tout le monde cherche à savoir d’où je viens. Les gens ont du mal à me situer. Certains me prennent pour une Espagnole, d’autres pour une Brésilienne, une Indienne, une Cubaine ou une Marocaine ! Ils me parlent dans la langue correspondante. J’essaie à chaque fois de leur expliquer d’où je viens. Et là c’est la grande surprise. J’adore l’expression de leur visage lorsque je leur dis que je viens de La Réunion, une jolie petite île perdue dans l’Océan Indien.
Parlez-nous de votre vie actuelle.
- Je vis en Allemagne depuis maintenant quatre ans, à Cologne depuis deux mois. Je suis mariée et mon nom de famille est Imig. Je travaille pour Samsonite Europe, principalement en Allemagne et en Suisse. Samsonite est leader européen dans la vente de sacs de voyage.
Quels sont vos projets ?
- Défendre les couleurs de mon pays dans les pays germanophones et rendre La Réunion encore plus connue quels que soient les domaines. J’ai commencé avec le lancement de mon site www.insel-reunion.de, rendu possible grâce au soutien de mon mari. Notre site représente la source d’informations la plus complète sur La Réunion dans une langue étrangère. J’aimerais dynamiser davantage la communauté réunionnaise qui vit ici. Nous organisons une grande rencontre cet été à Cologne. J’en profite pour lancer un appel. Si vous êtes Réunionnais(e) en Allemagne, n’hésitez pas à me contacter. Si vous en connaissez, n’hésitez pas à faire passer l’info !
Que vous apporte cette expérience de mobilité ?
- Je me sens cosmopolite et plus “européenne”. C’est une notion un peu bizarre quand on vit à La Réunion. Vivre en Europe permet de découvrir plus facilement la diversité et la richesse des différentes cultures de ce continent. J’ai la chance de vivre dans une ville - Cologne - au carrefour de la Belgique, du Luxembourg et de la Hollande.
Quel est votre regard sur la situation socio-économique de La Réunion ?
- La montée d’une certaine violence me fait un peu peur, dont on entend parfois parler dans les faits divers. Au niveau économique, l’île a un énorme potentiel. C’est pour cela que nous mettons en relation, par l’intermédiaire de notre site, des entreprises allemandes avec des entreprises réunionnaises. La barrière de la langue constituant encore un problème, nous proposons d’intervenir en tant qu’intermédiaire, traducteur ou interprète. Une autre barrière apparaît aussi parfois : l’utilisation de l’Email sur l’île n’est pas encore suffisamment étendue (soit pas de possibilité d’envoyer un Email, soit pas de réponse aux messages). Pour le moment nous proposons nos services d’intermédiaire gratuitement afin d’encourager les entreprises allemandes à établir le contact. Nous avons la chance que La Réunion appartienne à l’Europe. Il faut en profiter !
Quels ont été les avantages / inconvénients du fait de venir de La Réunion dans votre parcours ?
- Cela a toujours été un avantage pour moi. D’une part, parce que je suis métisse. Cela signifie « ouverture aux autres cultures ». D’autre part, cela démontre une grande capacité d’adaptation et enfin cela suscite la curiosité, et l’envie de découvrir une autre culture, celle de La Réunion, qui n’est pas encore stéréotypée.
Quelle est l’image de la Réunion là où vous vivez ?
- D’une manière générale, une île paradisiaque qu’il ne faudrait en aucun cas quitter ! D’un autre côté, les articles parus sur la chasse aux requins avec des chiots appâts ont terni notre réputation du côté des associations protectrices des animaux. J’espère que cet épisode sera très vite oublié. Le chikungunya cause malheureusement des frayeurs ici. Mais en contrepartie, de plus en plus de germanophones savent où est La Réunion.
Retrouvez Déborah sur le site www.insel-reunion.de
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