Assemblée générale de SE-UNSA ...

... Pour faire avancer le monde éducatif

9 mars 2007

Hier, lors de son Assemblée générale, le syndicat des enseignants a réuni une centaine de personnes. Objectif principal de cette assemblée : préparer le congrès national qui se déroulera très prochainement à la Rochelle. Il était également question de préparation du projet éducatif.

« En règle générale, nous rassemblons entre 600 et 700 personnes lors de nos assemblées, mais aujourd’hui, avec les nombreux problèmes de circulation, notamment à cause des difficultés au niveau du pont de la Rivière Saint-Etienne, ce nombre ne sera pas atteint », souligne Jean-François Rialhe, Secrétaire général SE-UNSA à La Réunion.

SE-UNSA se veut être le syndicat du rassemblement. En effet, « nous rassemblons tous les enseignants, de la maternelle au lycée, et c’est ce qui fait notre particularité », explique Jean-François Rialhe. Selon ce dernier, tous les enseignants rencontrent les mêmes difficultés, et il est essentiel de parler d’une même voix.

Préparation du projet éducatif

Le projet traite de différents aspects. La place de l’élève dans le monde éducatif est la priorité. L’objectif est, bien entendu, la réussite de tous les élèves, y compris ceux qui se trouvent en grandes difficultés. Et dans cette optique, le syndicat propose quelques éléments-réponses à cette problématique.
La diminution des effectifs par classe semble être une condition à la réussite des élèves. SE-UNSA établit à 24 le nombre d’élèves maximum par classe, de la maternelle au lycée, 20 dans les classes les plus difficiles. Ce qui impliquerait obligatoirement une augmentation des postes d’enseignants.
De plus, la famille et les entreprises sont des acteurs qui doivent participer à la réussite des élèves. En effet, l’implication de la famille dans une coéducation et dans toutes les instances de l’éducation doit être forte, en accord avec le décret du 28 juillet 2006.
Pour Louis Marie Cournima, Secrétaire chargé du second degré, « le service public d’Éducation nationale ne doit pas se couper du monde du travail. L’alternance sous statut scolaire est la traduction pédagogique de ce partenariat ».
De même, il semble que le travail en équipe peut permettre une meilleure réussite des élèves. SE-UNSA souhaite développer les activités en petits groupes, pour préparer le citoyen de demain.
Les associations, ainsi que les collectivités, doivent renforcer leur partenariat pour travailler autour de l’élève pour sa réussite.

Dans ce projet, les enseignants ne sont pas oubliés. En effet, le syndicat se bat toujours pour une amélioration des conditions d’emploi et le droit des enseignants. Cela passe par des créations d’emplois en nombre suffisant, la réduction et l’aménagement du temps de travail.
De plus, selon SE-UNSA, la formation continue est un volet obligatoire du métier d’enseignant. L’actualisation des connaissances et la mise à niveau professionnelle permettraient de mieux répondre aux évolutions du métier, des techniques et des publics, ainsi qu’à celles des processus d’orientation. Il est vrai que le monde est en constante mutation, et il est essentiel de se mettre à jour de temps en temps.

« Nous voulons des réponses claires »

« En 2002, nous regrettions que l’éducation ne soit pas placée dans les priorités des candidats à la présidentielle. Cette année, en 2007, nous aurons des réponses », assure Jean-François Rialhe. Le syndicat se réjouit de la place de plus en plus importante que prend l’éducation aujourd’hui. De ce fait, des questions seront posées à l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle sur le système éducatif français et sur leurs projets ; et les réponses seront publiées, de sorte que tous les adhérents puissent en prendre connaissance.
L’objectif n’est pas d’appeler à voter pour tel ou tel candidat ; la publication des réponses de chaque candidat permettra à chacun de se faire sa propre opinion et ainsi de voter en toute connaissance de cause.

Sophie Périabe


An plis ke sa

Hier, Journée internationale des droits de la Femme, SE-UNSA constate que les femmes gagnent toujours 11% de moins que les hommes, 80% des emplois partiels sont occupés par des femmes, ce qui implique des salaires et des retraites partiels. Il n’y a que 7% de femmes dans les équipes de Direction des grandes entreprises. Devant de tels constats, SE-UNSA revendique l’égalité professionnelle et demande : « À quand l’égalité réelle femmes-hommes ? »

SP


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Messages

  • A quand le recrutement systématique de professeurs ayant au moins dix années d’expériences dans le secteur privé, avant d’être confrontés à la jeunesse..?

    Il n’y a rien de pire que d’avoir des enseignants coupés de la réalité économique et sociale du secteur privé.

    Il est grave que des enseignants qui n’ont jamais exercés ou temporairement pour leurs études, dans la sphère privée, s’arroge le droit de dire comment l’éducation doit être faite et comment les liens entre "école" et entreprises doivent s’articuler.

    L’alternance ? quand on songe que certains apprentis sont perçus comme de la main d’oeuvre "moins chère" et que les jeunes ne sont pas pérennisés dans les entreprises dans lesquelles ils effectuent leur apprentissage ou pire, qu’ils effectuent des fonctions n’ayant absolument rien à voir avec les études effectuées en alternance...

    Allez, Runionnais, rendors toi ... les surrémunérés pensent pour toi ..


Témoignages - 80e année


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