Lutte contre l’illettrisme

Pour ’favoriser la citoyenneté et le lien social’

9 septembre 2006

Pour lutter contre l’illettrisme, la médiathèque de Saint-Benoît pilote jusqu’au 18 septembre l’action “a comme alphabétisation, b comme Bénédictins, c comme contes et chansons”.

Pour les parrains de cette manifestation, "lire et écrire permettent à chaque individu d’accéder à un épanouissement personnel, de s’intégrer dans la vie sociale et culturelle, de s’insérer professionnellement et d’être un citoyen actif. Lutter contre l’illettrisme, c’est permettre à chacun, quel que soit son âge, de pouvoir apprendre, réapprendre ou mieux apprendre à lire et à écrire. Généralement, la littérature est utilisée de façon marginale, dans la lutte contre l’illettrisme. Or, elle peut constituer un outil de travail passionnant pour le personnel des médiathèques et pour les faibles ou non lecteurs".

60% des élèves de 6ème ne maîtrisent pas les bases du français en 2004

Par ailleurs, "pour être un citoyen véritablement actif, chaque individu doit maîtriser les bases que sont la lecture et l’écriture. Or, on constate que l’illettrisme est une douloureuse réalité pour un certain nombre de nos concitoyens qui, faute de savoir lire et écrire, vivent souvent à la marge de la société (pas d’accès à l’emploi, aux activités culturelles et de loisirs, aux gestes simples de la vie quotidienne comme de lire son courrier ou sa facture, l’impossibilité de suivre la scolarité des enfants). En 1997, une étude de l’INSEE a dénombré 21% d’illettrés dans la population réunionnaise en âge de travailler. 60% des élèves de 6ème ne maîtrisent pas les bases du français en 2004 et 16% de la population de La Réunion est illettré".

En outre, "la lutte contre l’illettrisme fait partie du plan de cohésion sociale. La lutte contre l’illettrisme c’est favoriser le développement économique, la qualification du territoire, favoriser la citoyenneté et le lien social, l’évolution personnelle ; c’est un outil d’intégration et de soutien à la parentalité. Lieux de connaissance et de savoirs, les bibliothèques ne doivent plus être perçues comme un symbole d’exclusion par les populations en difficulté de lecture, ni par les acteurs de la lutte contre l’illettrisme".

J.-F. N.



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