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Autonomie des Universités
30 octobre 2007, par
La loi sur l’autonomie des Universités a été votée en août. A chaque établissement de décider de la composition de sa gouvernance dans le cadre de cette loi. Il reste 3 mois à l’Université de La Réunion pour adopter les nouveaux statuts, sinon le nombre de 20 membres sera imposé au Conseil d’administration. Alors que la date approche, les vacances scolaires aussi, l’UNEF Réunion craint que l’Université veuille jouer la montre. Ce qui aurait pour conséquence une sous-représentativité des étudiants au sein du Conseil d’administration.
La loi sur l’autonomie des Universités a été examinée en juillet dernier à l’Assemblé nationale, et promulguée en août. En deux mois, le projet de loi était établi, soumis à la concertation, et validé. L’UNEF (Union Nationale des Étudiants de France) accusait ainsi le gouvernement de mener une réforme « à marche forcée », en pleine vacances scolaires et universitaires. Une réforme des Universités, sans les principaux concernés, les étudiants.
Le 26 juin, le Président de la République accepte de modifier plusieurs points du projet : les Conseils d’administration des Universités peuvent atteindre 30 membres au lieu de 20, l’autonomie n’est plus optionnelle et la sélection des étudiants pour l’entrée en Master est supprimée. L’UNEF continue à demander des modifications du projet de loi jusqu’à la dernière étape, mais la loi est votée.
Aujourd’hui, l’UNEF n’a pas changé de position. Elle considère que cette loi, loin d’ouvrir des perspectives pour les Universités, comporte au contraire de nombreux reculs pour le service public d’enseignement supérieur. Et demande encore au gouvernement de revenir sur le texte de loi en ce qui concerne la composition des Conseils, les statuts des personnels et le financement des Universités.
En attendant, il faut bien composer avec la nouvelle loi. A chaque Université de décider d’un calendrier de travail et d’établir la nouvelle composition du Conseil d’administration, gouvernance de l’établissement d’enseignement supérieur avant le 11 février 2008. Ce qui signifie que les Universités ont jusqu’en février prochain pour « adopter leurs nouveaux statuts, sinon elles se verront imposer le nombre de 20 membres pou le Conseil d’administration ». Ce qui signifie, pour l’UNEF Réunion, une sous-représentativité des étudiants.
Garantir une représentation équilibrée des étudiants et des personnels
Alors que cette démarche est déjà entamée dans les Universités de Métropole, l’UNEF Réunion constate que rien n’est fait ici. Une commission a bien été mise en place pour examiner la réforme, mais pour le moment, rien n’avance, explique Gilles Leperlier, Président de l’UNEF Réunion. Il n’est pas prévu, semble-t-il, d’associer les présidents d’associations d’étudiants et les syndicats à cette commission de réflexion et d’analyse de la réforme, regrette l’UNEF Réunion, alors que la nouvelle gouvernance engage l’avenir de l’Université. La discussion devrait pourtant être la plus large possible.
L’UNEF va proposer une motion à la réunion du Conseil d’administration aujourd’hui. Le syndicat demande entre autres qu’un calendrier d’application de la réforme soit établi avant le 15 novembre, la composition la plus large possible du Conseil d’administration, soit 5 représentants d’étudiants et 3 IATOSS.
Vendredi prochain, une réunion extraordinaire du Conseil d’administration doit avoir lieu. L’UNEF espère que cette fois, la réforme y sera abordée. « Les comptes-rendus des dernières commissions montrent bien une inertie en matière d’application de cette réforme. Certes, il est bon de prendre le temps de la réflexion, mais il est également bon, à un moment donné, de se jeter à l’eau », estime l’UNEF Réunion.
En ce qui concerne le renforcement du pouvoir du président de l’Université, l’UNEF Réunion demande certaines modifications. Par exemple, elle demande à ce que la loi précise le « vote » par le Conseil d’administration du rapport annuel d’activités présenté chaque année (par le président), et pas seulement la possibilité d’approuver ce bilan. « La notion “approuvé” est assez floue », explique l’UNEF Réunion. Elle craint aussi que les décisions soient prises dans les réunions de bureau, et non plus en Conseil d’administration. « Nous demandons donc que soit présent dans ces réunions prioritairement un élu du Conseil d’administration représentant la liste majoritaire ».
La réforme prévoit aussi que 7 personnalités extérieures (chef d’entreprise, acteur économique et social, collectivités, etc...) soient présentes au sein du Conseil d’administration. « Nous exigeons que soit mentionné dans les statuts qu’une personnalité extérieure représente la seule mutuelle étudiante nationale, la LMDE. Les statuts doivent également prévoir que soient représentées les confédérations syndicales de salariés », précise Gilles Leperlier. Bref, c’est tout un ensemble d’attentes que l’UNEF veut faire entendre au moment où l’autonomie des Universités se met en marche.
L’UNEF Réunion se dit déterminée, prête à mobiliser les étudiants sur la question de la réforme, que ce soit à l’aide de tracts, et pourquoi pas de manifestations. Car la réforme se limite aux questions de pilotage de l’Université. Elle est présentée comme « la solution aux problèmes des Universités, alors que l’enseignement supérieur souffre aujourd’hui d’un manque de moyens, et les enjeux majeurs pour la démocratisation de la réussite ne pourront être abordés que par une réforme des premiers cycles universitaires et de l’aide sociale aux étudiants ». Et ça, le gouvernement n’en parle pas, alors qu’il affirme que l’éducation est une de ses priorités. L’UNEF constate que les étudiants sont les grands oubliés de ce discours politique.
Edith Poulbassia
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