
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Université
31 janvier 2009
La ministre de l’Enseignement supérieur a présenté en octobre dernier son projet de réforme du statut des enseignants-chercheurs permettant aux universités de moduler les services qu’ils doivent effectuer. Les carrières et les activités des enseignants-chercheurs ne sont plus gérées nationalement par le CNU (Conseil National des Universités), mais directement par les présidents d’universités. Ce changement de statut signifie à la fois l’individualisation dans la gestion de carrières et, par conséquent, également l’arbitraire et le clientélisme.
Actuellement, les enseignants-chercheurs doivent effectuer 192 heures d’enseignement par an, hors décharge (directeurs de Faculté par exemple). Le Conseil National des Universités est l’instance collégiale de gestion des carrières des enseignants-chercheurs (évaluation, promotion...). L’avancée des carrières ne se fait que sur l’évaluation des activités de recherche.
Aujourd’hui, le gouvernement veut modifier le statut d’enseignant-chercheur, qui date de 1984. Le nouveau décret prévoit que la répartition des heures consacrées à la recherche et à l’enseignement pour chaque enseignant-chercheur ne sera plus décidée par l’Etat, mais au niveau local par les présidents d’universités eux-mêmes. De plus, les évolutions de carrière ne seront plus du ressort du Conseil National des Universités (instance paritaire), mais également du seul président d’université.
Une réforme de plus pour la mise en concurrence des universités
Ce changement de statut signifie à la fois l’individualisation et l’arbitraire dans la gestion de carrières, mais aura également des conséquences sur le service public et les conditions d’études. Après avoir supprimé 900 postes, le gouvernement se dédouane de ses responsabilités en laissant les universités gérer la pénurie de postes. Les universités doivent elles-mêmes trouver les solutions pour pallier le manque de postes.
Une réforme de plus pour la mise en concurrence des universités. En effet, les universités qui n’auront pas assez de postes ne pourront assurer sérieusement leur mission de recherche, alors que le lien recherche/formation est essentiel pour la qualité des formations. Seuls les grands pôles universitaires qui pourront assurer les deux missions sans aucune difficulté pourront valoriser leur formation. C’est toute la mission d’enseignement qui se retrouve dévalorisée.
Après la privatisation des universités avec la loi LRU dites d’autonomie des universités, rentrée en application en août dernier, le gouvernement accélère la mise en concurrence des universités en précarisant le statut des enseignants-chercheurs.
Une autre réforme pour le statut des enseignants-chercheurs
À La Réunion, la situation est d’autant plus préoccupante du fait de notre jeune université en plein développement et du manque d’alternatives locales aux désengagements financiers de l’Etat. Une autre réforme pour le statut des enseignants-chercheurs semble indispensable, notamment pour la prise en compte de l’enseignement dans l’évaluation des carrières, l’évaluation des enseignements sur des critères pédagogiques qui vont de pair avec une formation pédagogique des enseignants-chercheurs et garantir ainsi un enseignement de qualité à tous les étudiants.
GL
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