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Remise de diplômes au CNAM :
2 juin 2008
Le CNAM a solennellement remis leur diplôme à 54 lauréats, vendredi soir, en présence de plusieurs responsables du Conservatoire, de la conseillère régionale en charge de la Formation, des familles et amis des récipiendaires et d’élus locaux. Toute amélioration sur la voie de la formation est une avancée pour le pays, a dit le président du CNAM.
Dans un pays où une très large majorité des salariés est de niveau IV et V, l’antenne réunionnaise du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) a souhaité donner un peu d’emphase à une remise de diplômes concernant des promotions de 2005-2006 et 2006-2007.
Ils étaient 54 récipiendaires invités à se rendre au Domaine des Bois de senteur, vendredi soir, à La Possession, pour se voir remettre un diplôme en bonne et due forme, et enrubanné, concernant 13 formations différentes, dans les 4 pôles d’enseignement dispensé au CNAM : Economie/Gestion, Travail et société, Sciences et techniques de l’information et de la communication (STIC), et Sciences et techniques industrielles (STI).
Le directeur du CNAM, Jacques Dalleau, avait réuni pour la circonstance le président du Conservatoire, Patrick Hervé, le directeur des études, Guy Rapanoël, et la conseillère régionale et vice-présidente en charge de la Formation, Denise Delorme. Le président du CNAM, Patrick Hervé, a souligné l’importance d’améliorer les formations post-Baccalauréat dans l’île d’une façon générale, en soulignant que les diplômes de ces promotions mises à l’honneur étaient de niveau 3 à 1, c’est-à-dire à peu près équivalentes (selon les disciplines) de Bac +2 à Bac +5.
Parmi les lauréats figure une première promotion de psychologues du travail, ainsi que les premiers ingénieurs diplômés en informatique promus dans l’île. Il y a eu aussi des Licences et DEST en STIC et des diplômes de niveau 2 en Aménagement, Urbanisme et Environnement, entre autres.
La conseillère régionale a rappelé les axes prioritaires du Plan régional des formations (PRDF) pour améliorer la qualification des publics, soutenir les demandeurs d’emploi dans leurs efforts pour s’élever au-dessus des niveaux moyens acquis. Elle a conclu son intervention en invitant les diplômés « à participer au développement de notre pays » et en rappelant que 70% des formations post-Baccalauréat dispensées dans l’île sont financées sur le Fonds Social Européen (FSE).
Un effort particulier est fait en direction des psychologues du travail, avec la création en cours d’une Plateforme d’orientation régionale, dont la vocation sera d’accueillir « entre 10.000 et 20.000 personnes dans les prochaines années », a dit la conseillère régionale.
Les responsables du CNAM présents ont fait l’éloge du personnel administratif et des enseignants et formateurs au Conservatoire. Quelques-uns étaient présents vendredi soir. Certains formateurs sont présents physiquement pour les cours, mais beaucoup aussi s’appuient sur les techniques de téléformation et les visioconférences, pour des salariés qui n’ont pas toujours la possibilité d’être là où sont les formateurs. La formation continue des adultes suppose souvent beaucoup de sacrifices pour les familles et, quelquefois aussi, des acrobaties budgétaires pour les collectivités, lorsque les formations sont très étalées dans le temps.
C’est donc le résultat d’une somme d’efforts assez considérables que le CNAM a voulu honorer, et donner en exemple aux promotions à venir.
P. David
• Joël Soupramayen, 50 ans, Diplômé ICH :
Un parcours plein de rebonds
Qu’est-ce qui vous a amené à préparer ce diplôme ?
- J’étais agent commercial indépendant dans l’immobilier et je voulais ouvrir ma propre structure.
Aviez-vous d’autres diplômes ?
- A l’origine, j’avais un diplôme d’éducateur. J’ai travaillé avec des enfants pendant 12 ans et quand j’ai voulu changer de filière, je suis devenu commercial, indépendant, dans l’immobilier. Ensuite, j’ai eu un poste dans les énergies renouvelables. J’ai été cadre dirigeant dans une agence, ce qui m’a donné un tremplin vers cette formation. Cela me donne aujourd’hui un niveau supérieur - pas négligeable aujourd’hui dans le monde du travail. J’ai eu l’occasion, grâce au diplôme, de me présenter pour une recherche d’emploi, et pour le moment, j’ai un poste de Direction commerciale, dans une société dans les énergies renouvelables. J’encadre une équipe et je travaille dans l’environnement, en fait ; cela me donne aussi une approche du Bâtiment. Cette formation m’a donné l’occasion de toucher à tout. C’était très complémentaire. Alors pourquoi pas atteindre plus tard le Master ?
• Denise You-Seen, DESA (diplôme d’études supérieures appliquées) Formation des Adultes :
« Envie de changer de métier »
Comment en êtes-vous venue à cette formation ?
- J’ai un travail de conseillère à l’ANPE. Au bout d’un certain nombre d’années, j’ai eu besoin de prendre du recul et j’ai pris une année de Congé individuel de formation (CIF) pour me former. Je ne savais pas vraiment quoi faire, mais j’avais pratiqué la formation dans le cadre de mon activité de conseillère, et j’ai demandé à entrer dans la formation DESA.
Vous avez pu le faire directement ? Vous aviez les pré-requis ?
- Il m’a fallu une validation de mes acquis professionnels, parce que je n’avais que le Bac. On a validé mes acquis (Bac +2) pour m’autoriser à entrer dans la formation. J’ai passé le DESA sur un an en 2005 (maintenant, il se prépare sur deux ans) et il n’a été validé que cette année pour me donner le temps de consolider mes bases en sociologie du travail. Je suis en DESA “psychologie du travail” depuis 2005, je passe quelques UE par année parce que j’ai ma famille, mon travail... et je compte bien aller jusqu’au titre parce que je veux changer de métier ! Après le DESA, il y a le titre, avec lequel on peut exercer.
Et votre DESA Formation des Adultes, en quoi vous aide-t-il dans ce parcours ?
- Si j’arrive au bout de mon idée, il m’aidera à proposer des produits de formation auprès des managers. L’ingénierie de formation me permet de construire mon projet de A à Z. Donc, de toutes façons, cela m’apporte des éléments importants pour ce que je fais maintenant. Et si je n’arrive pas au bout, il me permettra éventuellement de me positionner sur un autre poste dans mon entreprise actuelle.
Comment fait-on tout cela en menant une vie de famille ?
- C’est hyper compliqué. Il faut que la famille, le mari assurent... C’était plus facile quand j’étais en CIF. C’est possible, en recadrant les choses et en ne prenant pas trop d’UE par année. J’ai deux enfants, de 7 et 12 ans, et je ne peux pas être trop prise le soir. Je passe par des phases “j’arrête, je continue...”, mais ce qui me motive, c’est vraiment l’envie de changer de métier.
• DESA psychologie du travail
« Investie à 200% dans le conseil aux entreprises »
Que représente ce nouveau diplôme pour vous ?
- J’ai commencé cette formation en 2006. J’avais une expérience professionnelle antérieure dans l’informatique et, après 10 ans dans cette branche, j’avais envie de faire le point, de passer à autre chose. Cette formation s’inscrit dans le cadre d’une reconversion professionnelle, en tant que demandeuse d’emploi.
Comment avez-vous rencontré le CNAM ?
- Par les journées portes ouvertes et par les informations parues dans la presse. Aujourd’hui, je poursuis ma formation vers un titre de psychologue du travail (de niveau 1) et, en parallèle, avec quelqu’un issu de la même formation, j’ai créé une société de conseil aux entreprises, dans le domaine de la santé au travail. Nous intervenons sur les volets du développement des compétences et tout ce qui peut toucher au diagnostic organisationnel et à l’analyse des situations de travail.
Qui seraient vos futurs commanditaires ?
- Aujourd’hui, la condition du travail a beaucoup évolué. Nous nous adressons plutôt aux entreprises, dans un premier temps, mais tout le monde est susceptible d’avoir besoin de nos conseils. Notamment des institutions publiques, sur tout ce qui a trait à la prévention des risques en entreprise. On parle aussi beaucoup de situations de stress, de tensions psychiques au travail. Nous pouvons intervenir pour prévenir des situations dégradées de travail.
Avez-vous trouvé ce que vous cherchiez ?
- Tout à fait. Cela a été un renouveau ; cela m’a permis de donner du sens à mon activité professionnelle, et aujourd’hui, j’y suis investie à 200% !
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