
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Université de La Réunion
9 mars 2007
L’Université de La Réunion en pleine crise. Le Président Serge Svizzero est vivement décrié dans la gouvernance de l’Université, mise sous tutelle du Recteur de La Réunion depuis le 1er mars dernier. A quand le retour au calme pour que les étudiants ne soient plus les prisonniers d’une telle mascarade ?
L’image même de notre Université est comme peau de chagrin, à force de conflits médiatisés portés devant le Tribunal administratif, et même auprès du Ministère. Aujourd’hui, c’est un front collégial qui se rassemble, pour que le Président Serge Svizzero revienne à une de ses responsabilités premières : amener de la sérénité dans sa gouvernance, et de la transparence dans la gestion de l’établissement, qui ne doit pas reculer devant les défis de l’avenir proche.
La jeunesse réunionnaise dispose d’un complexe universitaire jeune, mais, malheureusement, sans son dynamisme d’hier. Il faut dire que la dégradation du climat au sein même des instances dirigeantes ne rassure plus personne, d’autant que l’on envisage de transférer davantage de pouvoir aux présidents d’Université. Serge Svizzero l’utilisera-t-il au service de l’ambition commune ? Notre pays porte le plus grand intérêt à l’enseignement supérieur. Comment accepter le pourrissement d’une situation délétère, pour le bon fonctionnement de l’enseignement supérieur à La Réunion ? Depuis bien longtemps, en effet, un groupe d’enseignants de l’Université exhortait à plus d’écoute de l’ensemble des acteurs de l’Université, plus de respect. Du côté de la présidence, selon les personnels de l’Université, il faudrait également déplorer l’absence de décisions collégiales, exemples divers à l’appui.
En effet troublant...
A quand le retour au calme ? C’est à se le demander. Le Conseil d’administration d’hier n’a pu se tenir, faute de quorum. On se rappelle que l’Université de La Réunion est maintenue sous tutelle du Recteur. Décision plébiscitée par le collectif de corporations syndicales diverses (CIVE, Libertés universitaires, Réunir, SGPEN-CGT, UNSA-Education, Tous Ensemble, SNUB, UNI et UR21).
Après avoir voté unanimement le contrat quadriennal en octobre 2006, le budget de l’établissement a été rejeté par 2 fois. « En 25 ans, c’est la première fois que le budget de cet établissement n’est pas voté et que l’Université est mise sous tutelle », lance Raoul Lucas, maître de conférence en Sciences de l’Education. Il mène, depuis plusieurs années, des travaux sur l’histoire de l’école à La Réunion. Il parle de triple crise, de confiance d’abord. Parce que la présidence ferait défaut de respect envers les instances, les procédures et son personnel. C’est aussi une crise de gestion, à cause de l’opacité délibérée en matière de gestion.
Par ailleurs, le collectif note le manque d’ambition pour l’Université, alors qu’il importe de la dynamiser au regard du contexte technologique actuel, et des perspectives d’avenir pour la jeunesse et la société réunionnaises. Encore faut-il prendre en compte la valorisation des personnels. 120 contractuels travaillent sur indice bloqué, sans possibilité de plan de carrière ; certains, depuis plus de 10 ans.
Les étudiants las...
Chez les étudiants, cette situation n’a que trop duré. Ils appellent au calme, surtout que les examens approchent. Pour l’heure, c’est dans un environnement conflictuel qu’ils doivent étudier. D’autres problèmes les concernent : l’échec en première année, l’insertion des étudiants désirant travailler. Et les doctorants. Peu parviennent à obtenir un poste dans l’enseignement supérieur. Certains “profitent” même d’un RMI après de brillantes études. Bref, l’Université doit être un outil au service du développement de l’île, donnant toutes les chances à la jeunesse réunionnaise de se qualifier. Et pourtant, devrons-nous constater la stagnation des effectifs. L’Université de La Réunion est-elle vraiment si attractive ? On s’y forme bien. Les cours sont de qualité, les locaux pourvus d’équipements à la pointe de la technologie, des programmes de recherche sérieux et ambitieux. Seule plane une ambition presque western aux yeux revolver...
Allons, fini ce temps ! Pour peu que le Recteur arbitre le bon fonctionnement de l’Université, et que chacun se mette à travailler sur le même “raidillon”. Après, arriveront les élections à la présidence, de l’Université.
Willy Técher
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