
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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21 janvier 2017
Témoignage de Daniel Honoré, acteur culturel investi :
« Le 21 février 1999, a été déclaré par l’UNESCO « journée internationale de la langue maternelle » ; la nôtre de langue maternelle, c’est le créole.
Nous ne pouvons pas oublier que le créole est, à l’instar du métissage sanguin, le résultat d’un mélange créé par la nécessité et imposé par l’histoire et donc né dans la violence, une violence multiple reconnue qui devra plus tard être ressentie par nous comme créatrice de bienfaits et pourtant acceptée, revendiquée par tous pour refuser le désir de vengeance.
Peut-on imaginer élément plus déterminant pour la naissance et le développement d’un peuple ? Une langue est la base indispensable pour que des êtres humains se rencontrent, mettent des choses en commun, éprouvent le besoin de créer et de vivre ensemble. L’identité du Réunionnais ne peut ignorer la fierté découlant de l’histoire, de la diversité de nos origines et de la richesse de notre culture.
« L’Ecole doit intégrer notre culture, notre histoire et notre identité mais aussi cultiver leurs valeurs et les enseigner aux élèves. Une place importante devra être réservée a la philosophie des leur plus jeune âge. »
Il faut bien se mettre à l’évidence ! Le créole est la langue maternelle des Réunionnais, mais l’école s’obstine à enseigner le français comme langue maternelle à des enfants qui ne le parlent pas. Et à La Réunion, l’école faillit lamentablement à sa mission de donner les mêmes chances de réussite, à tous les enfants, en traitant la première langue des élèves comme une simple déformation du code « correct ", du bon français. L’école ne veut pas prendre pas en compte que le créole est parlé par 80 % des familles.
Il n’est alors pas étonnant que nos petits de maternelle, après plusieurs corrections de leur parler ‘fautif ‘, i causent pu ; les marmay à l’école i préfère pu causer plutôt que de faire corrige a zot !
Aurait-il compris que sa langue n’est pas acceptée à l’école ?
Le taux d’échec scolaire du département – les évaluations en classe de CM2 sont situées 10 points en dessous de la moyenne nationale ! – est donc le résultat, du moins en partie, de cette non prise en compte de la première langue des enfants.
A la Réunion, la réussite scolaire passe certes par la maîtrise du français, mais la réussite en français ne peut se faire sans le détour par la langue régionale, le créole !
Le bilinguisme est une opportunité pour le peuple réunionnais, sa langue maternelle n’est pas un frein mais plutôt une force. L’enfant créole doit être au centre de son apprentissage !
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