Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Rapport du HCE : de la nécessité d’une autre politique éducative
3 septembre 2007
Dans le rapport remis au Président de la République au sujet de l’école primaire, le HCE (Haut Conseil de l’Education) dresse un tableau sans concession des échecs identifiés à ce niveau du système éducatif. Les constats établis sont d’autant plus saisissants que le rapport ne porte pas sur l’ensemble des élèves mais seulement sur ceux qui sont en situation d’échec ou de faiblesse. Mais le HCE le dit lui-même, ces constats ne sont pas nouveaux et sa volonté est surtout de parvenir à une prise de conscience collective.
Le rapport pointe la place et la spécificité de la maternelle, le danger du redoublement, le mise en place “en trompe l’œil” du fonctionnement par cycle, l’insuffisance de l’aide apportée aux enseignants pour cette mise en œuvre (accompagnement, formation), la liaison école-collège, la formation initiale et continue, l’organisation de l’école... Pour l’essentiel, le SGEN-CFDT partage ces analyses.
Il faut maintenant savoir tirer les enseignements de ces constatations. Pour y parvenir, deux attitudes sont à proscrire absolument : il serait vain de nier l’existence de difficultés importantes à l’école primaire, tout comme il serait scandaleux et stupide de chercher à culpabiliser les enseignants, impasse dans laquelle ne s’engage d’ailleurs pas le HCE.
Avec l’allongement de la scolarité obligatoire, la finalité de l’école primaire a changé, et il n’en a effectivement pas été suffisamment tenu compte.
Le HCE a le mérite d’expliciter nombre de questions déterminantes pour la réussite des jeunes et le devenir du système éducatif. Il appartient aux responsables de ce dernier de s’en saisir et d’apporter les réponses adaptées. Le SGEN-CFDT est tout à fait demandeur de cette réflexion et pense comme le HCE qu’il y a urgence à réaffirmer l’objectif de la réussite de tous les élèves.
II y a décidément mieux à faire dans l’éducation que de ne pas remplacer les départs en retraite, ou que de cultiver la nostalgie d’une école réservée à une élite ! Le système scolaire dans son ensemble doit évoluer pour répondre à ses missions.
C’est pourquoi, le SGEN-CFDT demande la mise en place d’une autre politique éducative.
Jean-Louis Belhote,
Secrétaire général du SGEN-CFDT Réunion
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Messages
3 septembre 2007, 20:41, par nicolas de louest
et si les stagiaires de l’iufm bénéficiaient d’une période de formation "longue" à savoir la durée actuelle de formation théorique et 3 années de formation pratique continue, pendant laquelle ils assisteraient les professeurs "confirmés" en place, dans l’aide individualisée aux élèves en difficultés sur plusieurs années (3 au moins) etc..etc.. imaginons un instant que seuls ceux d’entre eux qui auraient des résultats avérés objectifs sur l’amélioration du niveau des élèves en difficultés sur cette période d’intervention puisse prétendre à devenir effectivement professeur des écoles....imaginons imaginons ... c’est assez simple, non, de mettre en face de nos marmailles ceux qui auront prouver leur valeur !! mais bon, qui osera proposer ce type de méthode de sélection plus aboutie que celle existante ..?? quand on pense au gâchis actuel en maternelle et primaire du fait d’une insuffisance préparation...parfois des professeurs tout juste "bon concourant" sont nommés alors que pour la plupart, ils n’ont pas d’enfants, et n’entendent rien ou si peu à la gestion d’enfants qui ne demandent qu’à apprendre...