
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
19 août 2008, par
Rentrée des profs hier, rentrée des élèves aujourd’hui et, avec elles, un lot de nouveautés. Petit tour d’horizon des changements qui se mettent en place pour cette année scolaire dans notre académie : réforme de l’école primaire, Bac Pro en trois ans, nouveaux établissements... et peu de moyens supplémentaires.
Faire mieux avec des moyens « constants ». C’est comme cela que les 664 établissements scolaires vont devoir fonctionner cette année. Pour cette rentrée, il n’y a aucune création de poste dans le primaire, car il y a « une légère baisse des effectifs d’élèves » ; on compte 70 enseignants en moins dans le Secondaire, qui pourront être compensés par des heures supplémentaires, rassure le recteur Paul Canioni, et les 300 contrats aidés supprimés l’année dernière ne seront pas remplacés. En revanche, le recteur ne confirme pas la suppression des 147 emplois de vie scolaire dénoncée par la SGPEN-CGTR, « le découpage des effectifs à la scie circulaire ». Avec trois écoles et trois collèges de plus, les moyens n’ont cependant pas été revus à la hausse. L’académie a procédé à un redéploiement des personnels.
Moins de cours à l’école primaire
Cette rentrée, c’est aussi moins d’heures de cours. A l’école primaire, la semaine passe de 26 heures à 24 heures avec la suppression des cours le samedi, alors que les nouveaux programmes prévoient d’insister sur la maîtrise des fondamentaux, le français et les mathématiques, sans compter que de nouvelles “matières” font leur apparition comme l’Histoire des arts. Aux enseignants de se débrouiller pour appliquer ces programmes ambitieux en moins de temps. Pour le recteur, ce n’est pas en donnant plus de moyens que les élèves réussiront, prônant ainsi une « pédagogie adaptée » aux élèves en difficulté.
Bac Pro en trois ans
Au lycée professionnel, les élèves devront préparer le Bac Pro en trois ans au lieu de deux l’année dernière. La moitié des BEP est transformée en Bac Pro en trois ans dans le cadre d’une expérimentation. Sur ce point, le Rectorat dit évoluer en concertation avec les syndicats et le Conseil régional, responsable de la formation professionnelle. Les BEP ne disparaissent pas, « les élèves pourront obtenir une certification », assure le recteur.
Cette réforme va dans le sens d’une rénovation de la voie professionnelle, selon le Rectorat, et devrait permettre à plus d’élèves d’accéder au Bac Pro. D’après l’académie, beaucoup ne poursuivaient pas après un BEP ou un CAP, car il fallait changer d’établissement scolaire, se déplacer, par exemple de Saint-Pierre à Saint-Denis. « 33% des BEP seulement vont en Bac Pro », précise Paul Canioni. D’ici 2012, l’académie espère offrir 3.950 places dans les formations de type BEP au lieu de 2.410 cette année, et 2.800 places en CAP au lieu des 1.900.
L’accompagnement scolaire
Pour les élèves en difficulté, l’académie mise sur l’accompagnement scolaire. Déjà expérimenté l’année dernière avec 13.000 élèves, il est généralisé à tous les collèges et étendu aux 178 écoles primaires des réseaux d’éducation prioritaire. Deux heures de soutien sont mises en place pour les élèves volontaires après les cours. Pour l’école primaire, l’aide individualisée prévoit deux heures en dehors de cours pour les élèves en difficulté. Des évaluations seront réalisées à la rentrée pour identifier les besoins. D’ici trois semaines, les écoles seront en mesure d’établir la liste des élèves concernés. Pour le lycée, un dispositif a été expérimenté pendant les vacances au lycée Jean Hinglo du Port et au LP Roche Maigre de Saint-Louis. Il s’agit de stage de soutien pour prévenir le redoublement.
Des contrats pour les établissements
Enfin, les élèves ne seront pas seuls à être évalués. Les établissements le seront également. Les établissements scolaires ont conclu des “contrats d’objectifs”, qui s’accompagnent de plus d’autonomie, « actant ainsi l’évolution d’une culture des moyens vers une culture d’objectifs et de résultats », affirme Paul Canioni. « La culture de la performance, dictée par la loi organique relative aux lois de Finances, impose de passer d’une logique purement quantitative à une logique qualitative, qui définit les objectifs, cible les moyens et responsabilise tous les acteurs ».
Edith Poulbassia
Trois écoles, trois collèges
Ils viennent s’ajouter aux 658 établissements scolaires de l’île. L’école primaire Fayard à Saint-André ouvrira 7 à 8 classes à la rentrée sur les 15 prévues, pour plus de 200 élèves. L’école de la Rivière des Roches II ouvre 5 classes sur les 8, elle devrait accueillir 150 élèves. L’école de Roquefeuille à Saint-Paul est composée de 16 classes dont 8 ouvertes ce mois-ci, pour 200 élèves.
Pour le second degré : le collège intercommunal de l’Etang-Salé a une capacité d’accueil de 700 élèves, voire 900. Il accueille 5 classes de 6ème à la rentrée. Le collège de la Ligne des Bambous à Saint-Pierre doit permettre d’accueillir 900 élèves, avec une SEGPA (Section d’enseignement général et professionnel adapté) de 96 élèves. Une cuisine centrale est prévue pour produire 3.500 à 5.000 repas pour la micro-région. Six classes de 6ème ouvrent pour la rentrée. Le collège Chemin Morin à Saint-André doit éviter la saturation des collèges existants sur la commune, avec une capacité d’accueil de 900 élèves. Six classes de 6ème également.
Enfin, en formation professionnelle au lycée, 176 places en plus sont ouvertes du CAP au BTS dans le domaine du BTP, de la production, des services, de la carrosserie.
EP
Cinq classes de plus pour les élèves handicapés au collège
C’est ce qu’on appelle les UPI (Unités pédagogiques d’intégration), pour les élèves porteurs de déficiences mentales. CInq classes sont ouvertes cette année au collège Hubert de Lisle à Saint-Benoît, Jean d’Esme à Sainte-Marie, Du Ruisseau à Saint-Louis, Simon Lucas à l’Etang-Salé et au collège de 14ème Km au Tampon. Par ailleurs, 100 assistantes de vie scolaire, dont 50 en contrat aidé, sont recrutées pour les écoles.
Repères
La rentrée 2008, c’est 664 établissements scolaires, dont 81 collèges, 30 lycées d’enseignement général et technologique, 15 lycées professionnels et 538 écoles. Un budget global de 1,400 milliard d’euros, enseignement supérieur compris.
La Réunion compte 241.000 élèves et étudiants. 122.000 dans le premier degré, 101.750 dans le second degré, 16.650 étudiants. 21.000 personnels assurent le fonctionnement des établissements.
L’année scolaire est placée sous le signe de l’Europe.
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