
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Emploi des Réunionnais à La Réunion
25 octobre 2017
Deux étudiantes titulaires d’un BTS ont écrit le 10 octobre au président de la République pour leur faire part d’un grave problèmes pour les jeunes : l’impossibilité de trouver une entreprise ou une collectivité d’accueil pour réaliser une formation en alternance.
Monsieur le Président,
Récemment diplômées du Brevet Technicien Supérieur, nous sommes deux jeunes étudiantes de 20 ans. Nous avons été acceptées à l’Institut Universitaire de Technologie de Saint-Pierre de La Réunion afin de débuter une licence professionnelle. Nous avons choisi cette licence, car elle nous permettrait de compléter notre cursus de formation tout en intégrant le monde du travail. En effet, comme vous le savez l’insertion dans le milieu professionnel est optimisée lorsque l’on suit la voie de l’alternance.
Mais aujourd’hui, nos démarches restent infructueuses. Aucune structure sociale ou collectivité locale ne veut nous accueillir en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage. Les motifs évoqués se répètent selon les organismes : effectif complet, pas de poste adapté ou encore manque de moyens financiers.
En plus d’être démunies, nous sommes dans une incompréhension totale de la situation que nous subissons.
D’un côté l’alternance est souvent citée comme un remède miracle pour la formation et l’insertion professionnelle des jeunes ; d’ailleurs l’État incite les jeunes (du CAP au bac + 5), vers la voie de l’apprentissage et de la professionnalisation. De l’autre côté les portes du monde professionnel restent hermétiquement fermées. Nous sommes la preuve vivante de cet état actuel de l’environnement économique : obtenir un contrat avec une entreprise est malheureusement chose plus que difficile. Un sésame pourtant indispensable pour commencer sa formation.
Plus de 21 000 Réunionnais âgés de 15 à 24 ans sont chômeurs au sens du BIT. Cela est-il normal dans la société actuelle de rencontrer autant de difficulté pour continuer nos études ? Pourquoi les portes restent-elles autant fermées aux jeunes « sans expériences » qui souhaitent réussir ?
Les différents plans et mesures en faveur de l’emploi des jeunes restent insuffisants et ne leur permettent pas de trouver leur place dans la société. Encore combien de jeunes seront-ils sacrifiés avant que de réels moyens soient mis en œuvre pour leur insertion professionnelle ?
Mettre en place des formations est un moyen important dans la réussite. Mais encore faut-il inciter les employeurs voire les obliger (comme la loi le prévoit pour les personnes handicapées par exemple) à recruter des jeunes. D’autant plus que les discours politiques vont constamment dans ce sens : diminuer le taux de chômage des jeunes, surtout sur un territoire insulaire comme La Réunion, qui bat des records dans ce domaine.
N’ayant pas trouvé d’employeur même après plus de 45 candidatures envoyées, nous sommes malheureusement dans l’obligation de renoncer à des études en alternance.
Sans relations, ni réseau, envoyer des CV ne sert à rien. Nous ressentons une certaine injustice : il faut être recommandé pour daigner espérer voir nos projets se concrétiser, quelles que soient nos compétences, nos qualités, nos valeurs.
Qu’allons-nous faire ? Nous sommes très motivées pour poursuivre nos études et réussir, mais par faute de moyens et de contrats nous ne pouvons pas.
Quitter notre île pour évoluer et réussir notre vie serait peut-être une possibilité ? Mais rien n’est certain. De plus pour des raisons financières ou autres raisons personnelles nombre de jeunes ne peuvent envisager cette solution. Si pour certains jeunes réunionnais, la Métropole représente une ouverture sur le monde et une opportunité extraordinaire, pour d’autres il est inconcevable de quitter l’île. Doit-on pour autant être laissées pour compte ?
En somme, Monsieur le Président, nous, jeunes étudiantes animées de l’envie d’avancer et du désir d’approfondir nos connaissances afin de pouvoir mettre un jour nos compétences au service de la population, nous vous demandons d’entendre notre désespoir et de prendre des mesures afin de permettre aux jeunes d’avancer dans leur parcours de formation et d’insertion professionnelle.
Nous osons compter sur votre volonté de soutenir les jeunes en parcours de formation pour considérer cette affaire avec toute l’attention particulière que vous portez habituellement aux questions relatives à l’enseignement supérieur.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en nos respectueuses salutations.
Des étudiantes
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