Rentrée 2005 des parents d’élèves

S’engager pour l’épanouissement des enfants

5 septembre 2005

Une semaine et demie après la rentrée et à l’approche des élections des représentants de parents d’élèves, la FCPE relève les premiers bémols et propose aux institutions de travailler conjointement.

Avec les élèves, c’est la rentrée des parents. La FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) veut attirer l’attention sur la construction et l’entretien des établissements scolaires et s’insurge de voir encore des élèves sans affectation, de la maternelle jusqu’au lycée professionnel.

Des livres

La FCPE se réjouit du bon fonctionnement de la Primo’livre dont elle a été un des précurseurs, tout en déplorant que le prix de certaines collections de livres augmente. Cette rentrée, la grève des dockers a engendré des problèmes de distribution de certaines collections qui doivent être distribuées d’ici la fin du mois. La vice-présidente Annie Pader demande l’indulgence des professeurs et des parents. Certaines communes proposent une aide au livre que la FCPE voudrait voir généralisée sur toute l’île au nom de l’égalité des chances. À Saint-Pierre, la distribution des livres scolaires pose problème. Anciennement réalisée par le CCAS, elle devrait aujourd’hui être assurée par la PEEP départementale alors que 2 associations saint-pierroises dont la FCPE s’étaient portées volontaires. À cause de ce flou, 200 élèves sont aujourd’hui sans bouquins.

Un bon encadrement

L’association de parents d’élèves soutient le combat des personnels ATOS. Sans se battre pour une question de statut, elle veille à ce que le transfert financier suive celui des personnels. "Les collectivités ne peuvent pas prendre en charge ce personnel, sinon cela fera augmenter les impôts. C’est à l’État de prendre en charge le suivi financier", affirme le président de la FCPE, Hervé Lauret, qui aborde ensuite les emplois précaires comme les nouveaux Assistants de Vie Scolaire pour qui la FCPE demande une formation préliminaire et une pérennisation de leur poste. Concernant le remplacement des professeurs, l’association exige que le remplaçant soit de la même spécialité, pour pouvoir assurer au mieux sa mission d’éducation.

Un projet éducatif partagé

Les membres du nouveau bureau ont aussi dénoncé une pub d’un opérateur de téléphonie plaçant le portable devant l’école et dégradant l’image parentale. Le président de la FCPE a annoncé pour cette année la mise en place d’un "observatoire des prix de la scolarité d’un enfant tout au long de l’année" et prônant la gratuité de la scolarité, qui rappelle l’État à ses obligations. L’association s’oppose à l’augmentation abusive des coopératives qui sont passées d’une dizaine d’euros à plus du double, voire le triple. La FCPE s’engage pour la construction d’un projet éducatif en liaison avec les institutions, "un projet qui prenne en compte les spécificités culturelles réunionnaises". Hervé Lauret souhaite également une action forte pour lutter contre l’illettrisme.
À l’approche des élections du 8 et du 9 octobre, l’association, apolitique, invite les parents à s’engager pour défendre un concept de co-éducation ou école et parents sont liés pour l’épanouissement de l’enfant. Bientôt, la FCPE annoncera les dates de 2 ateliers, un sur l’orientation et l’autre sur l’incivilité.

Eiffel


Nouveau bureau

La FCPE a présenté hier son nouveau bureau. La présidence reste confiée à Hervé Lauret, Annie Pader et Jean-Dominique Atchicanon étant vice-présidents. Catherine Godier est secrétaire générale, Céline Saminadin est son adjointe. Guylène Doressamy est trésorière, Sylvie Mouniata son adjointe.


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