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Quand l’assimilation impose une géographie déconnectée de la réalité
10 avril 2019, par
La Semaine des langues vivantes vient une nouvelle fois illustrer le poids de l’assimilation à La Réunion, avec la mise en valeur de langue de pays situés en Europe plutôt que celles de nos voisins.
Depuis lundi, c’est la Semaine des langues vivantes dans des écoles de La Réunion. À la lecture des langues mises en valeur, il semblerait que La Réunion soit un pays situé dans l’hémisphère Nord, et plus précisément en Europe. En effet, à l’exception du chinois, les langues qui font l’objet de la plus grande attention sont l’anglais, l’allemand, l’espagnol et l’italien.
Pour la France, ceci se comprend. Ce pays partage en effet une frontière terrestre avec l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, tandis que la Grande-Bretagne peut être atteinte en passant dans un tunnel. Mais pour La Réunion, la géographie montre que ces plus proches voisins ne sont pas l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie distantes de plusieurs milliers de kilomètres mais Maurice, Madagascar, les Comores, le Mozambique, la Tanzanie, les Seychelles et l’Afrique du Sud notamment.
Si les valorisations de l’anglais, devenue une langue internationale des échanges, et du chinois, langue la plus parlée au monde et qui est celle de la future première puissance économique mondiale, peuvent se justifier, comment expliquer que les langues des voisins des Réunionnais ne soient pas à l’honneur ?
C’est d’autant plus dommage que les enfants qui sont aujourd’hui à l’école connaîtront Madagascar et le Mozambique avec près de 100 millions d’habitants, la Tanzanie qui arrivera à près de 300 millions d’habitants. Les langues maternelles et officielles de ces pays sont notamment le français, le malgache, le portugais, les créoles mauricien et seychellois, ainsi le swahili. Ce sont donc des langues d’avenir. Le français est bien présent à La Réunion, il est même la langue d’enseignement. Mais pour les autres langues de nos voisins, peut-on se contenter d’invoquer la question du manque de demande des parents pour ne pas créer les filières d’apprentissage de ces langues ? Pourquoi n’existe-t-il pas des campagnes de promotion de la connaissance de ces langues ? N’est-il pas temps de prendre en compte la réalité géographique de La Réunion ?
M.M.
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