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Situation tendue à l’université de La Réunion
20 octobre 2005
Alors que la situation des enseignants du Service universitaire de formation permanente (SUFP) ne trouve toujours pas d’issue favorable, plusieurs professeurs d’université notent le climat tendu à l’Université du Moufia, à la veille des élections pour la présidence de l’Université.
Samedi dernier, une réponse devait être donnée aux enseignants du SUFP, quant au paiement de leurs prestations pour l’année 2004-2005. Zéro kalbas la fimé Granboi. Peut-être seront-ils rémunérés au mois de décembre prochain ! Rien de moins réjouissant. Certains enseignants ont d’ores et déjà décidé de ne plus dispenser de cours au SUFP. On espère que la prochaine réunion du Conseil d’administration permettra de résoudre définitivement ce litige insoutenable.
Il n’en reste pas moins vrai que cette affaire a permis de mettre le doigt sur une situation incompréhensible pour une université en devenir, qui souhaite s’ouvrir au monde. Pour l’heure, tout nous permet de dire que la maison du savoir “souffre au monde”, tant les griefs internes nuisent à sa bonne administration. On entend aujourd’hui parler de "guerre ouverte", "d’omniprésence du président", squattant toutes les instances internes, qui ne marchent pas dans le même sens de la présidence actuelle. C’est sûr, les prochaines élections de novembre attisent la situation délétère de l’Université de La Réunion. Deux questions reviennent sur l’étalage, et pendent à l’esse, aux yeux des étudiants et des enseignants : cette situation est-elle la conséquence de la tenue prochaine des élections ? Ou plus grave, cela est-il lié à une “éventuelle” absence de projets, si ce n’est pas la bousculade générée par les travaux d’agrandissement des parkings, ou de la construction de la Bibliothèque universitaire pour les étudiants en Science ?
"Une recherche de la guerre"
Plusieurs notes internes à l’Université, par mails interposés, mettent en exergue une "recherche de la guerre". Lors d’une rencontre entre Serge Svizzero, président de l’Université de La réunion, et la Fédération des syndicats unitaires, représentée par Philippe le Tréguilly et Lionel Leduc, les termes sont clairs : Jean-Pierre Chabriat (conseiller de l’ancien président Cadet), Philippe Jean-Pierre (actuel directeur du SUFP), et particulièrement Michel Boyer (en liste pour la présidence), sont dans le collimateur de l’actuel président, puisqu’ils représenteraient "un péril" pour sa réélection future. C’est peut-être une manière de ne pas parler du programme non accompli, au terme de la présidence Svizzero. Même la FSU, censée appuyer Svizzero, déchante aujourd’hui.
Omniprésence de Svizzero
Nous parlions de l’omniprésence de Serge Svizzero. Dans “Le Quotidien” du samedi 15 octobre 2005, sous le titre "Fronde à la fac", on note que 9 "éminents universitaires" signaient un mail dénonçant le mépris de la présidence envers les enseignants. Le président aurait été favorisé lors des élections pour la présidence de la commission de spécialistes en Fac de droit et d’économie. Aujourd’hui président de cette commission, il occupe, en même temps que son poste de président d’université, le poste de directeur du laboratoire d’économie. Boulot en plus ? Monopole du pouvoir ? Cumul des mandats ? Certains professeurs reprochent à Serge Svizzero d’être à la fois juge et partie, au grand dam du grand jeu de la démocratie dans les instances universitaires. La présidence ne communique pas (j’avais pu le vérifier). D’ailleurs, cela lui était reproché par ses propres pairs.
Et on ne peut que regretter que Serge Svizzero tire à bout portant sur la Région Réunion, pour esquiver certaines critiques. Les fonds de réserve de l’Université de La Réunion seraient au plus mal, fondus de 1,3 millions d’euros. C’est à n’y rien comprendre, alors que les relations internationales (voyages) ont été doublées et que le budget “réception” a conséquemment augmenté. Les décisions et les facéties internes ne sont pourtant pas du ressort de la Région Réunion. Le mois de novembre, mois d’élection, risque donc d’être particulièrement houleux.
Bbj
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