Visite des CÉMEA à l’ASCE et à l’AREA

Soutenir de A à Z les porteurs de projets

7 novembre 2005

Mercredi, l’Association sportive, culturelle et éducative (ASCE) de Saint-Joseph et l’Association pour réfléchir élaborer et agir de Saint-Pierre (AREA) ont reçu la visite d’une délégation conduite par les responsables des Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (CÉMEA).

Les CÉMEA accompagnent “à l’émergence et la structuration de services solidaires”. À Vincendo Saint-Joseph, l’ASCE, présidée par Pascale Payet, accueille un espace de rencontres et d’échanges entre les parents et les enfants de ce quartier et cette ville. À la Cité Caumont à Saint-Pierre, l’AREA, présidée par Mylène Hoarau, anime cette cité et projette la création d’une entreprise d’insertion sur le quartier de la Ravine Blanche. Ces animations et ces projets bénéficient du soutien des CÉMEA, du Conseil général et du Fonds social européen.
En visitant ces structures, les partenaires valorisent les initiatives menées par les CÉMEA, et l’utilité sociale et économique de ces structures au sein des villes. Mais pour conduire à bon port un projet, cela demande des compétences précises. L’ASCE a signé une convention d’accompagnement avec les CÉMEA depuis le 20 janvier. Cet organisme développe le projet “espace d’échange-parents” par la mise en place progressive de l’activité. Elle passe par la formalisation du projet, la construction de l’activité, l’organisation interne principalement. L’AREA a paraphé cette convention le 2 juin. Les CÉMEA l’épaulent pour la création de 4 postes en Contrat d’avenir, le développement des compétences de l’employeur, la dynamique d’implication des membres de l’association et des usagers, l’élaboration du projet d’entreprise d’insertion. "À La Réunions, nous soutenons une cinquantaine de projets d’utilité sociale", explique Christian Carrière du Pôle développement local-economie solidaire aux CÉMEA.
Les CÉMEA interviennent pour les projets de petites enfances, d’expression artistique et culturelle, liés aux handicaps, aux seniors. Pour eux, la conception d’une initiative demande réflexion, sérieux et engagement de la part de tous les acteurs : des bénévoles aux financeurs. Effectivement, les activités sont destinées au plus grand nombre et elles doivent évoluer avec le temps.

Jean-Fabrice Nativel


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus