
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
26 octobre 2006
C’est possible aujourd’hui dans l’île pour les parents d’élèves d’une dizaine d’établissements. En quoi cela consiste t-il ? Comment ce dispositif est-il mis en place ? Qu’en pensent les chefs d’établissement ? les parents ? et surtout les élèves ? Nous avons voulu répondre à ces quelques interrogations et savoir pourquoi ce dispositif a été mis en place.
16% des collèges, plus d’un quart des lycées d’enseignement général et technologique et plus d’un lycée professionnel sur 5, en France, mettent à la disposition des familles des informations de vie scolaire en ligne : absences, retards, sanctions, relevés et bulletins de notes, emploi du temps... Ces chiffres sont le résultat d’une enquête sur les Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Education (TICE) dans les établissements publics des premier et second degré datant de juillet 2006.
La mise à disposition des notes en ligne n’est qu’une des nombreuses possibilités qu’ont les établissements dans la communication école famille concernant la vie scolaire.
Chaque établissement décide en fonction de son projet pédagogique, quelles sont les informations mises à disposition des familles ainsi que les fonctionnalités utilisées.
Pour les établissements publics, les académies et les collectivités territoriales développent depuis 2003 un Espace Numérique de Travail (ENT). Un projet ambitieux déjà bien avancé qui permet à "l’ensemble de la communauté éducative : enseignants, élèves et parents", en plus d’obtenir les informations sur la vie scolaire, d’accéder à des ressources éducatives, un espace de travail collaboratif, etc.
En quoi cela consiste ?
Ce dispositif permet tout d’abord aux enseignants de saisir les notes des élèves depuis chez eux. C’est un gain de temps et ils peuvent le faire au fur et à mesure des devoirs, ils ne sont pas obligés d’attendre la semaine avant les conseils de classe pour le faire. Les enseignants sont dans l’ensemble satisfaits de ce système car cela évite les embouteillages à chaque fin de trimestre sur les postes informatiques de l’établissement.
Second volet, la mise en ligne des notes des élèves. L’établissement désirant s’équiper de ce dispositif doit l’inclure dans son projet d’établissement. Il doit acheter et faire installer le logiciel correspondant. Il n’y a pas de fonds supplémentaires alloués pour la mise en œuvre de ce projet. Le rectorat, quant à lui, supervise le bon fonctionnement du logiciel. Puis chaque élève, chaque parent reçoit un nom identifiant et un mot de passe afin de se connecter au service et ainsi de voir les notes de son enfant. Il n’est bien évidemment pas possible de consulter l’ensemble des notes de tous les élèves.
Ensuite dans un troisième temps, il sera possible de consulter le cahier de texte de la classe. Ce volet est déjà mis en place en métropole et des établissements de l’île sont en cours d’élaboration. Le cahier de texte électronique permettra par exemple aux élèves absents de voir ce qui a été fait en classe et les devoirs à faire. Mais il faudrait pour cela que tous les élèves et parents aient accès à l’outil informatique. Ce n’est donc pas encore gagné, beaucoup d’efforts restent à faire pour équiper l’ensemble des foyers réunionnais.
Exemple de 2 établissements qui sont équipés du dispositif
Collège du 14ème au Tampon
Au collège du 14ème à la Plaine des Cafres, les enseignants peuvent désormais saisir les notes de leurs élèves depuis chez eux. Quant à la consultation des notes par les élèves ou parents, il faudra attendre vers mars, avril 2007. Le dispositif est en effet en cours d’installation et elle sera effective qu’au second trimestre. Dans cet établissement, chaque élève a déjà son identifiant et son mot de passe pour pouvoir avoir accès à Internet dans l’établissement. Cela permet, selon le principal adjoint Jean-François Ognard, de responsabiliser les élèves et on remarque que les élèves vont de moins en moins sur des sites non autorisés. « En effet, tous les 15 jours environ, nous recensons toutes les pages qui ont été consultées et si l’une d’elle est non autorisée, nous pouvons voir qui y est allé et ensuite prendre les mesures qui s’imposent ». Il est vrai que cet établissement se situe dans un milieu rural et beaucoup de familles ne sont pas équipées de matériels informatiques. « Le ministère nous a demandé de travailler en collaboration avec les familles, on a la possibilité de le faire aujourd’hui, alors on le fait. Mais c’est vrai qu’on le fait, par ce qu’on y croit. Je pense que d’ici une dizaine d’année, le dispositif sera banalisé ». L’établissement est aussi actuellement en cours d’élaboration du cahier de texte électronique, qui, pour le principal adjoint, serait une avancée formidable. « Aujourd’hui, avec la généralisation de l’Internet et des nouvelles technologies, nous devons nous adapter et nous sommes sur la bonne voie », conclut Jean-François Ognard.
Lycée de Trois-Bassins
Au lycée des Trois-Bassins, cela fait seulement 1 mois que le dispositif est mis en place, « le logiciel que nous nous sommes procurés permet de générer les informations soit en interne, soit en externe. Cela a un double avantage : souplesse pour les professeurs et possibilité pour parents et élèves de visionner les notes », souligne le proviseur, Monsieur Delahaye. Pour l’instant, seuls les élèves ont accès, et dans un futur proche, l’ensemble des parents auront leur identifiant et mot de passe. « Cela venait d’un souhait des parents qui souhaitaient pouvoir consulter les notes de leur enfant tout au long de l’année et pas seulement attendre le bulletin », ajoute le proviseur. Concernant le cahier de texte électronique, il a eu un accueil favorable au sein de l’établissement et la mise en œuvre est en cours. Au niveau des coûts, la remise à niveau de l’ensemble du réseau a coûté 50.000 euros et tous les ans, plusieurs dizaines de milliers d’euros sont injectés dans l’entretien et le renouvellement du matériel informatique. Pour Monsieur Delahaye, il est important de s’adapter à l’environnement quotidien des jeunes. Mais pour autant, cela ne remplacera jamais l’humain, il faut simplement le considérer comme un outil, une façon de travailler.
Sophie Périabe
Témoignages
Benoît Blard, enseignant à la retraite, parent d’élèves et président de la FCPE
« Il faudrait déjà que tous les parents aient accès à l’outil informatique. Dans certaines académies, on étudie sur Internet, on note à distance. On a tendance à généraliser la communication par Internet. À mon avis, on perd le contact humain entre les personnes. Moi, je ne vois pas ça d’un très bon œil, on est comme un pion dans un jeu de dames. Il ne faut surtout pas délaisser le contact humain. »
Gislaine Egambarom, parent d’élève, représentante de la PEEP
« C’est une très bonne chose car quelquefois, les enfants nous cachent des notes. Cela nous permettrait donc de nous tenir au courant de l’évolution des notes de notre enfant et dès qu’il y aura un souci, nous pourrons intervenir au niveau de l’enfant et du professeur concerné pour savoir quelles sont les difficultés rencontrées. Il faut surtout que les parents s’impliquent, qu’il y ait une continuité. Cet outil vient en complément, il ne remplace pas le dialogue. Si Internet peut permettre de réagir plus vite aux mauvaises notes, c’est une bonne nouvelle. »
Gaëlle, élève en classe de seconde
« Je pense que c’est une bonne chose tant que ce sont que nos parents qui peuvent voir nos notes, pas tout le monde. Mais pour les parents qui n’ont d’ordinateur, comment font-ils ? »
Laurence, élève en terminale
« Au moins comme ça, on ne pourra plus “fioner”. Je connais des camarades qui ne disaient pas leurs notes et qui cachaient leurs bulletins scolaires. C’est un système efficace pour les parents qui s’impliquent dans la scolarité de leurs enfants ; il faudrait aussi qu’ils apprennent à utiliser l’outil informatique. »
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
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Messages
3 janvier 2008, 17:49, par WSD
c’est une exellente chose mais comme vous dites : " faut il encor que les parents apprennent son utilisation "
Voir en ligne : WSD-D