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Collectif des enseignants de classes-contrat Le Rectorat se dit prêt à la concertation
28 février 2008
Une délégation du Collectif des enseignants de classes-contrat a été reçue lundi par l’Inspecteur académique. Ce dernier se dit prêt à réfléchir, avec les professeurs, à la mise en place d’autres dispositifs éducatifs permettant de soutenir les collégiens en grande et très grande difficulté.
L’annonce est tombée comme un couperet. Le 23 janvier, le Recteur informe par simple courrier adressé aux Proviseurs des 64 collèges concernés la fermeture du dispositif classe-contrat qui permet, sur 2 ans, d’offrir un soutien éducatif spécifique aux élèves de 6ème en grande et très grande difficulté.
« La rencontre s’est très bien passée... »
C’est l’incompréhension chez les enseignants référents qui, face au refus de dialogue de l’administration, décident de se fédérer en Collectif (voir édition “Témoignages” du 20 février). Ils interpellent alors les médias pour tenter d’alerter l’opinion publique et les élus sur le véritable "largage" dont sont victimes les élèves en situation d’échec scolaire ; et ils sont nombreux dans l’Académie. Réuni au Port le 5 février, le Collectif rédige une motion pour demander « la remise en place, sur le plan académique, d’un système d’aide aux élèves en difficulté qui soit cohérent et réfléchi, et le maintien du personnel qualifié et formé pour accueillir ce type d’élèves ». Soutenu par une Intersyndicale de l’Education nationale qui aura sûrement aidé à faire souffrir les lourdes grilles de l’administration, le Collectif a été reçu lundi à 16 heures par le nouvel Inspecteur académique (IA), M. Vallanaud, accompagné d’un autre inspecteur du Rectorat. « Il a reconnu le manque de communication du Rectorat et invité les professeurs à participer à une réflexion sur le collège », explique Pierre-Antoine Bougourd, représentant du Collectif pour les relations avec l’administration centrale. « La rencontre s’est très bien passée, nous avons été entendus, compris, jusqu’à quel point, je ne sais pas ». Il va dès lors falloir se mettre au travail et le nouvel IA aura fort à faire pour reprendre la main qui lui revient dans une académie où les conflits internes de pouvoir ont toujours brouillé les cartes, au détriment premier de l’intérêt des élèves et du corps enseignant.
Enseignants référents maintenus pour 3 ans
Le Collectif a d’ores et déjà obtenu l’assurance du maintien pour 3 ans de tous les enseignants référents, ce qui augure que les élèves engagés dans le dispositif pourront aller au bout de leur 2 ans avant sa fermeture complète. Sauf décision particulière de certains chefs d’établissements, ce qui n’est pas à exclure. Il a donc obtenu la mise en place d’une cellule de concertation qui réfléchira à la création d’autres dispositifs de soutien aux élèves en grande et très grande difficulté. Une première réunion de travail est déjà fixée à mardi prochain au collège Albany de La Possession, soit une avancée importante quand on sait qu’il était interdit aux enseignants de se réunir sur cette question durant leur temps de concertation habituelle. « Tout reste à faire », précise enfin Pierre-Antoine Bougourd qui sait que la tâche va être difficile, qu’il ne faut pas céder à un satisfecit prématuré, reconnaissant néanmoins que l’ouverture au dialogue est déjà un grand pas au sein d’une académie qui est loin d’exceller en la matière.
Il est tout de même étonnant de constater qu’il aura fallu la mobilisation de ces enseignants, cette rencontre de lundi, pour que le Recteur se décide enfin à transmettre, hier, un nouveau courrier aux chefs d’établissements pour tenter cette fois de justifier la suppression du dispositif et formuler quelques propositions, émanant du Collectif. Qu’importe la paternité des idées, l’essentiel est d’en avoir et de mettre les volontés à profit pour que la lutte contre l’échec scolaire, annoncée comme un axe fort de la politique éducative locale, soit une réalité dans notre académie.
Stéphanie Longeras
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