An plis ke sa

Un ’RSA Mobilité’

13 novembre 2007

25 départements français se sont positionnés pour expérimenter le RSA (Revenu de Solidarité Activité) dont le principe est de permettre aux bénéficiaires des minima sociaux d’avoir un complément de revenu par le travail. A La Réunion, le Département se propose également de tester le dispositif adapté à une sauce péi qui trouble le CLE. Le RSA serait réservé d’une part aux créateurs d’entreprises et aux bénéficiaires de minima prêts à occuper un emploi hors du département. « Nous préférons une expérimentation identique à la Métropole plutôt qu’un RSA mobilité », soutient Jean-Pierre Técher.

CUI le retour

Jean-Pierre Técher se souvient qu’il y a 6 ans de cela, le Médéf avait proposé un contrat de ce type, idée qui, finalement, a été abandonnée suite à une levée de boucliers associative et syndicale. Ce qui choque aujourd’hui le CLE, c’est que le CUI pourra être utilisé aussi bien dans le public que dans le privé. « L’Etat ne peut pas être pourvoyeur d’emplois précaires, mais doit au contraire imposer aux entreprises de payer leurs salariés avec un SMIC plein », soutient le militant du CLE. Georges Arhiman note que les travailleurs sociaux ne connaissent rien encore des modalités d’application de ce nouveau contrat et déplore que l’économie sociale et solidaire, pourvoyeuse d’emplois, ne soit pas considérée par le gouvernement, alors qu’elle devrait au contraire figurer en bonne place au sein de la future loi-programme pour l’Outre-mer.

Congés solidarité

Le CLE déplore que le gouvernement ne reconduise pas le dispositif congés solidarité qui permet aux travailleurs de plus de 55 ans de partir en retraite anticipée pour laisser leur place à des jeunes chômeurs (et ils sont nombreux). Cautionner cette décision par une réforme drastique des retraites ne sert qu’à démontrer pour le CLE le désengagement du gouvernement sur la question cruciale de l’emploi à La Réunion.

SL


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