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Social
Révolte dans le monde de la recherche
14 janvier 2004
Le nombre des doctorants et des étudiants en troisième cycle à La Réunion ne cesse de croître. En une vingtaine d’années, la recherche s’est fortement développée à La Réunion. Si nous ne prenons que l’exemple de la recherche en Faculté des Lettres et Sciences Humaines, plus d’une centaine d’étudiants en DEA (Diplôme d’études approfondies) et plus d’une centaine de doctorants se sont consacrés à l’étude. Souvent encouragés dans leur travail par le soutien de la Région, ils envisagent tous de devenir chercheurs.
Un but rendu encore plus difficile par les annonces du gouvernement sur la baisse de la création de postes de chercheurs.
La Faculté de Lettres et de Sciences Humaines de l’Université de La Réunion compte six laboratoires. Nous les présentons ci-après afin de saisir l’importance fondamentale que prend la recherche dans ces domaines, notamment en termes de découverte dans la zone océan Indien.
Le laboratoire LCF (Langues, textes et communications dans les espaces créolophones et francophones) est une Unité mixte de recherche du CNRS (UMR 8143), qui comprend douze enseignants chercheurs. C’est une équipe d’accueil pour la Formation doctorale "Langage et Parole".
Ses recherches ont pour objet l’étude des phénomènes de contacts de langues, de culture, de littérature et de communication qui caractérisent les sociétés créolophones et francophones. L’équipe pluridisciplinaire a pour principe de maintenir un équilibre entre études de terrain, approches comparatistes et visées théorisantes. Le souci de comparaison et de confrontation théoriques assure de la portée générale de la reproductibilité de ses démarches.
Si la créolistique s’est intéressée en premier lieu à la description des créoles, l’équipe prend aussi en compte leur cadre socio-historique, les contextes, les phénomènes de contact, les frontières, les usages et les représentations.
Le Centre interdisciplinaire de recherche sur la construction identitaire est une équipe d’accueil qui fédère des groupes de recherche en éducation et formation, pédagogie et didactique, sciences du langage, ethnologie et anthropologie, psychologie, sociologie et gestion. Le thème de la construction identitaire, intimement lié à toute réflexion sur l’évolution (le changement) culturelle, sociale, économique des sociétés contemporaines, prend une importance et une pertinence particulières à La Réunion et dans l’océan Indien, où la diversité des espaces particuliers et la multiplicité des contacts linguistiques et interculturels livrent à la recherche de nombreux sujets originaux, complexes, et parfois d’une portée générale.
Le Centre de recherche et d’études en géographie de l’Université de La Réunion (CREGUR) étudie avec le CRESOI (Centre de recherche sur les sociétés de l’océan Indien) les sociétés indocéaniques, sous l’angle du jeu des échelles d’emboîtement des sphères de pouvoirs et d’activités, et observe les évolutions structurelles ainsi que les changements qui affectent ces sociétés. Il accueille en son sein deux unités de recherche : le laboratoire de Géographie Humaine qui s’intéresse aux différentes variables définissant l’inscription des sociétés dans leur espace ; le laboratoire de Géographie de l’Environnement Naturel qui analyse les problèmes d’occupation et de gestion de l’Espace naturel.
Le CRESOI, qui mène une politique de recherche interdisciplinaire entend développer une coopération avec les pays de la zone océan indien. Le Centre de recherche sur les sociétés de l’océan Indien compose avec le CREGUR l’Équipe d’accueil n°12 Espace océan Indien : Espaces et Sociétés.
Le Centre de recherches littéraires et historiques de l’océan Indien (CRLHOI), composante de l’Équipe d’accueil n°11 (Contacts de littératures, de cultures, de civilisations), est un centre de recherche interdisciplinaire réunissant une vingtaine d’enseignants chercheurs en Lettres Classiques et Modernes, en Linguistique Comparée et Typologie des Langues, en Langue et Civilisation Anglo-américaines et Allemandes, en Langue et Littérature malgaches, en Ethnologie ainsi qu’en Histoire. Le CRLHOI suit un axe de recherche qui porte sur l’imaginaire (mythes, contes, croyances) de Madagascar et des îles Mascareignes.
Autre composante de l’Équipe d’accueil numéro 1, l’Observatoire de recherche sur les anciennes colonies et leurs liens avec l’Europe (ORACLE) rassemble des enseignants chercheurs, conscients que la situation originale de La Réunion rend possible un regard tout particulier vers les pays qui, sous des formes diverses et néanmoins souvent convergentes, partagent avec elle un héritage et un destin marqués par leur passé colonial. L’ORACLE est composé de quatre laboratoires à vocation géographique et culturelle précise.
S’ajoutent à ces laboratoires, de manière transversale, le Laboratoire de cartographie appliquée et traitement de l’image, le service Audio-visuel, ainsi que le Bureau du troisième cycle, de la recherche et des publications qui apporte un soutien logistique aux centres de recherche. Le BTCRP assure un rôle majeur dans le domaine de la publication, étape capitale qui permet de faire connaître et de faire valoir les résultats des recherches.
Point de vue |
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Et si La Réunion revoyait sa participation au Téléthon ? Il y a un peu plus d’un mois de cela, La Réunion - comme la France toute entière - participait dans un grand fracas médiatique au Téléthon, dont l’objectif est de rassembler des dons pour aider la recherche médicale sur les maladies neuromusculaires, génétiques, rares et orphelines. Depuis l’apparition de cette opération, voilà seize ans, les résultats sont là. Il faut plus particulièrement noter la mise à disposition de la communauté scientifique, dès 1993, de la première carte physique du génome humain. Un outil qui aboutit, dix ans plus tard, au décryptage complet du génome. Mais cet appel à la générosité publique - certains parlent de "charité publique" - est, en fonction d’éléments nouveaux, à rediscuter. Le Téléthon fait depuis des années l’objet de critiques. Ce mode de financement « ne permet pas d’avoir des stratégies cohérentes pour l’ensemble du dispositif de recherche. On fait des efforts surtout là où il y a des associations puissantes qui amènent de l’argent. Et l’argent appelant l’argent, l’État finit par en mettre lui aussi, là où sont les associations. Globalement, cela pousse l’État à se désengager un peu plus financièrement puisque les associations amènent des sommes considérables qui peuvent être comparables au budget de l’État pour le financement de la recherche médicale. Sans fonds publics réguliers, il n’y a pas d’indépendance de la recherche. Le risque existe de traiter les problèmes scientifiques, non pas les plus porteurs d’enjeu, mais ceux qui répondent à la demande des appels d’offres », déclare Pierre Michel, directeur de recherche au CNRS et syndicaliste. Depuis quelques jours, dans une pétition lancée par Internet, plusieurs milliers de responsables d’organismes de recherche et de laboratoires - y compris à La Réunion - dénoncent la « destruction programmée » du système de recherche français par le gouvernement, et menacent de démissionner. Se trouvent en ligne de mire l’équipe Raffarin et sa politique en matière de recherche publique dans tous les domaines. Au-delà de ce débat qui, en lui-même, ouvre bien des interrogations, on peut se demander si la générosité réunionnaise ne peut être orientée vers d’autres besoins, d’autres urgences. Les 5 et 6 décembre derniers, un peu plus de 500.000 euros de dons ont été récoltés à La Réunion. Cette somme a été logiquement envoyée à l’AFM (Association française contre les myopathies), organisatrice du Téléthon. Or, au début de cette année, en coopération avec la Banque de La Réunion, l’Association de coopération humanitaire lançait un appel à la générosité publique afin de financer l’achat d’un "extracteur d’ADN et détecteur de mutations", dont a besoin l’Unité de recherche du service génétique du CHD Félix-Guyon. Son coût est évalué à 150.000 euros (voir "Témoignages" du 9 janvier). Le SIDA est une épidémie qui frappe le monde entier mais plus particulièrement l’Afrique australe - qui abrite moins de 2% de la population mondiale -, qui regroupe environ 30% du total des personnes vivant avec le virus. Plus précisément encore, c’est l’Afrique du Sud qui est le pays le plus atteint : on estimait, à la fin 2002, à 5,3 millions le nombre de Sud-Africains atteints de la maladie. Un traitement antirétroviral, couplé aux méthodes de prévention, réduit le risque de la maladie. Mais, les antirétroviraux coûtent excessivement cher, et sont, par conséquent, non accessibles aux patients des pays pauvres. Pendant longtemps d’ailleurs, pour la communauté internationale, il n’était pas question de soigner les malades du sida en Afrique. |
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