
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Centre de veille épidémiologique
13 juin 2006
Pendant deux jours, la semaine dernière, une quarantaine de chercheurs, techniciens, gestionnaires et administrateurs de la santé ont réfléchi à la mise en place d’un Centre régional de veille épidémiologique.
Au moment de la clôture des travaux, le président de Région a donné comme perspective possible une ouverture au 1er janvier 2007, lorsqu’après la première réunion d’experts, le Conseil des ministres de la Santé de la COI aura signé la convention.
Le document de base des experts devra réunir les principaux termes d’accord fixant le fonctionnement du centre et il sera complété par un état des lieux de ce qui existe en termes de veille - infrastructures, compétence et ressources humaines - et de tous les éléments utiles à la préparation d’un cahier des charges commun.
Ce centre, a précisé le responsable de la cellule de veille et de recherche, Antoine Flahault, "ne sera pas là pour gérer le risque, mais pour éclairer les actions publiques en matière de santé".
Les débats du séminaire ont été qualifiés de riches par les participants. "L’homme est au cœur de nos préoccupations en matière de prévention des pathologies", devait compléter Antoine Flahault.
Et comme l’a rappelé le président de région, "il reste très peu de temps pour éviter, à l’été prochain, les conséquences graves que nous avons eues l’été dernier". Il a souligné aussi que le compte à rebours commencé marquait "une rupture dans la gestion des projets de la COI".
Françoise Vergès, membre de la cellule régionale de recherche et de veille, éclaire ici un aspect de l’action du futur centre de veille.
Comment voyez-vous l’apport d’une approche socio-environnementale à ce centre ?
- Françoise Vergès : La plupart des experts s’accorde : toute compréhension d’une épidémie (émergence et gestion) s’appuie sur des études pluri et inter-disciplinaires.
L’épidémie de chikungunya a révélé plusieurs choses à La Réunion : l’oubli de la région où nous sommes (sur l’axe Afrique-Asie), de notre climat (tropical), des nouvelles mutations climatiques, démographiques, économiques et politiques qui constituent des terrains favorables à l’émergence et la propagation d’épidémies, et nous nous sommes laissé aller à croire que tout était “derrière nous” en matière de maladies “tropicales”.
Nous avons donc un vrai travail à faire, mais ce travail ne peut pas se faire sans une ouverture et un partenariat avec les pays de la région : apprendre d’eux et apprendre avec eux. Il faut un renouvellement complet des approches scientifiques, la complexité et la multiplicité des facteurs d’émergence l’exigent.
L’occasion de resserrer les études faites avec les pays de la zone ?
- Une approche socio-environnementale est inévitable car de nombreux experts l’ont souligné ces deux derniers jours : dans une telle épidémie, à 90% ce sont les hommes qui sont responsables et le vecteur (moustique ou autre) ne l’est que pour 10%. Comment donc ne pas intégrer les pratiques sociales, les représentations de la maladie, de la santé. Qu’est-ce que cela veut dire “être en bonne santé” ? Les résistances contre les politiques d’État mal comprises (messages confus et flous, régression plutôt qu’éducation...), les réponses des individus (remèdes populaires à la souffrance), les peurs, les espoirs, sans oublier les dimensions psychologiques (états dépressifs liés à toute maladie débilitante), et j’en oublie sans doute...
La région Océan Indien (Afrique-Asie) est aujourd’hui réservoir de virus, de maladies émergentes ou ré-émergentes à cause de l’urbanisation rapide et brutale, de l’accroissement des inégalités, des guerres, des migrations, de la pauvreté produite par une libéralisation brutale de l’économie, les changements climatiques...
- Nous sommes dans cette région : avec ce centre nous re-tissons des liens de solidarité et d’échanges avec les peuples de l’océan Indien. Ce centre doit être international, pluridisciplinaire ; ses conclusions accessibles au grand public. Il devra être un modèle compte tenu des défis à venir.
Entretien Pascale David
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