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Enseignement supérieur
3 mars 2011, par
Pour sa 20ème année d’existence, l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de La Réunion, au Port, voit la concrétisation des efforts menés pour le développement de l’art et la mise en place d’une véritable formation artistique sur l’île, récompensée par deux événements séparés qui préfigurent un avenir encore plus ouvert sur la coopération avec les pays de la zone. Son Diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP) est élevé au grade de Master européen et l’école devient établissement public de coopération culturelle.
Depuis sa création, Alain Séraphine et le Conseil d’administration (CA) de l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de La Réunion (ESBA) se battent pour faire sortir l’établissement de l’isolement créé par l’insularité ainsi que pour mettre en place un cursus d’enseignement sur 5 ans. Dès 2003, l’école obtient l’habilitation pour un DNSEP en Art option "paysages", et le 21 février 2011, après une évaluation en 2010 par l’AERES (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur), le CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche) à Paris élève le diplôme au grade de Master européen. Avec une note de A, l’appréciation générale de l’établissement prend note du dynamisme et de l’originalité de la formation qui témoigne de « la grande créativité institutionnelle et pédagogique de l’ESBA, ainsi que la pertinence avec laquelle l’école prend en charge sa situation géographique et en tire le meilleur profit pour l’enseignement supérieur des arts plastiques. Elle développe la synergie nécessaire entre apprentissage pratique, savoir théorique et recherche ». Dans les points forts, l’évaluation note l’ouverture à l’international, les partenariats tissés avec les universités et les écoles, l’encadrement et l’enseignement, la mise en place d’une VAE (Validation des acquis de l’expérience) et sa remarquable insertion dans son milieu.
Des projets pour l’avenir
Les points faibles, Alain Séraphine ne peut qu’être d’accord avec eux, « ils nous donnent des projets d’avenir pour les 4 années prochaines, et nous vouent à aller toujours plus vers l’international ». L’AERES a noté le manque de places dans les locaux et la fragilité des effectifs. Un projet d’extension est la priorité du CA et, dès l’année prochaine, l’ESBA louera des locaux complémentaires le temps nécessaire aux études et à la réalisation des bâtiments. Le manque relatif de masse critique d’étudiants continuera à pousser l’école vers l’international avec des partenariats avec les pays de la zone, Afrique du Sud, Madagascar, Maurice, Mozambique, Seychelles, Australie ainsi que la Chine et le Japon, ainsi qu’un rapprochement avec l’école d’architecture qui partage les locaux et l’ILOI (Institut de l’image de l’océan Indien). L’ESBA s’engage aussi à densifier son enseignement théorique et à témoigner d’une ouverture d’esprit scientifique et académique à la hauteur de son ouverture culturelle.
Établissement public de coopération culturelle
Comme une bonne nouvelle ne suffit pas, l’ESBA devient établissement public de coopération culturelle, ce qui pérennise la situation de l’école qui était jusque-là montée sous forme associative. Les membres fondateurs et financeurs de l’établissement public sont l’Etat, la Région, le Département et la Ville du Port. Le passage des pouvoirs et du personnel se fera au 31 juillet 2011. L’association "Ecole des Beaux-Arts de La Réunion deviendra l’association "Antigone" (Art naissant de territoire imaginaire de génération ouverte nouvelle et évolutive) et continuera à gérer la biennale de l’Art, manifestation artistique d’ampleur internationale. « C’est pour nous une belle reconnaissance et une garantie pour l’avenir de l’école », souligne Alain Séraphine.
L’ESBA organise ces vendredi 4 et samedi 5 mars ses journées "porte ouverte", avec des visites de l’établissement, des animations et des présentations de travaux d’élèves.
CF
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