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“Salon Actu Fac” : Quelle formation pour quelle réalité économique ?
5 avril 2008
Du 3 au 6 avril, le Parc des Expositions de l’ADPE (Hall A) accueille lycéens et étudiants en quête d’informations sur les perspectives de formations professionnelles offertes à La Réunion. Initiée par deux jeunes doctorants, cette manifestation vise à pallier le fossé récurrent entre l’Ecole et le monde de l’entreprise.
Point sur le Salon avec Brigitte Fauvel, correspondante communication et formation à la CCIR.
En tant que partenaire de la manifestation, pouvez-vous nous rappeler l’objectif de ce Salon ?
- Il vise à informer les jeunes en recherche d’orientation professionnelle. Il s’adresse aux lycéens de Terminale ou à ceux, déjà bacheliers qui, souvent inscrits en formation à l’Université, se rendent compte que cette voie ne correspond pas à leurs attentes ou qu’ils ne sont pas faits pour des cycles longs d’étude. Ils cherchent alors des informations sur les métiers pour travailler rapidement.
Quel est ici le rôle de la CCIR ?
- En fonction de leur projet, de leur connaissance, de leur formation initiale, on voit ce que peut proposer une formation professionnelle. C’est pour nous un temps de recrutement très important. Ce travail de proximité, on le fait déjà à l’invitation des lycées ou des collèges dans le cadre de forums sur les métiers ou les formations, mais le réel intérêt de ce Salon est que dans un temps donné, un espace donné, les jeunes viennent à nous. La CCIR a également été sollicitée pour animer une petite conférence sur la création d’entreprise (aujourd’hui - Ndlr), l’objectif étant de leur expliquer qu’un jeune peut avoir accès à la fonction d’entrepreneur, qu’il en est capable, mais qu’il doit être pour cela accompagné. Nous adoptons ici le même langage qu’avec des personnes plus mûres.
Il est un peu tôt pour dresser un bilan, mais que ressort-il des échanges avec les jeunes ?
- Une lacune très forte au niveau de l’information des lycéens. Les jeunes savent parler diplômes, mais la réalité économique, ils ne connaissent pas. Il leur manque cette connaissance réelle de l’entreprise. Quand on échange avec eux, on se rend compte que c’est normal : ils sont accompagnés par l’Education nationale, elle-même est loin de la réalité économique. Quand on a la chance de côtoyer le monde de l’entreprise, on se rend compte que subsiste un fossé énorme entre l’apprentissage scolaire et la réalité.
Comment les ramener à cette réalité ?
- Quand on reçoit ces jeunes par le biais de l’Université par exemple, on se rend compte qu’ils sont sur une autre planète. On les fait atterrir en douceur et on partage alors complètement cette métamorphose du jeune : son regard change, il est plus proche des préoccupations des entreprises, de la nécessité d’être opérationnel, investit et des efforts que cela requiert.
Le Salon continue jusqu’à dimanche, mais, déjà, quel type de public s’y est majoritairement présenté ? Lycéens ou étudiants ?
- Hier (jeudi - Ndlr), ils sont arrivés par cars entiers. Les établissements scolaires ont joué le jeu. Il s’agissait davantage d’élèves de Première qui sont davantage en quête de projet, en phase de réflexion quant à leur orientation et donc moins demandeurs. Je pense que ce week-end, il y aura davantage de déplacements en familles, donc un meilleur niveau qualitatif.
Un Salon à pérenniser ?
- Absolument. Il faut rappeler que l’initiative a été portée par une association étudiante, Oricom, et 2 jeunes doctorants qui ont essayé de trouver des solutions à leurs propres problèmes. Ils ont proposé à des partenaires d’organiser ce Salon, et pour la première édition, on a noté que l’accompagnement était moins officiel. Cette année, beaucoup d’institutions ont répondu présentes. Grand merci à eux. J’espère que l’année prochaine, la CCIR pourra s’impliquer davantage en termes d’organisation, mais rien n’est encore défini.
Entretien réalisé par Stéphanie Longeras
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