Une rentrée sous haute surveillance

19 août 2008

Force est de constater en cette journée de pré rentrée que la situation de l’Ecole est de plus en plus préoccupante.
Cette année sera une fois encore placée sous le signe de la pénurie : moins de profs, moins de personnels de vie scolaire, moins de personnels d’entretien et de restauration et des classes de plus en plus chargées, des cours non assurés en début d’année avec toujours beaucoup trop d’élèves en échec et ce n’est certainement le saupoudrage de quelques heures d’accompagnement éducatif qui réglera le problème.

Comment supposer que 173 enseignants en moins, un millier de TOS non titulaires au chômage, des vie scolaire et des administrations qui se dépeuplent permettront d’assurer une rentrée dans de bonnes conditions ?
Comment accepter en outre la décision unilatérale d’une semaine de quatre jours à l’école primaire sans aucune concertation préalable avec les acteurs du système éducatif et au détriment de l’ensemble des élèves qui perdent trois heures de cours par semaine ?
Pénurie, réduction horaire, redéploiement des moyens ; dégraissage général de la Fonction Publique ; cette politique budgétaire aura des conséquences catastrophiques pour le système scolaire : réduction des options dans les collèges et lycées, réduction des filières dans la voie professionnelle, classes surchargées, bien loin de l’intérêt de l’élève.

C’est pourquoi la FSU exprime sa plus profonde inquiétude et sera vigilante en ce début d’année pour défendre l’idée qu’elle se fait d’un service public d’éducation de qualité.

Christian Picard,
Secrétaire Départemental de la FSU


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