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Point Presse avec Sud Éducation Réunion
17 juin 2005
’Quand les lycéens disent résistance, le pouvoir répond prison’, note le second bulletin du syndicat des enseignants, Sud Éducation. ’Une répression disproportionnée’, s’insurge le secrétaire académique, Joël Grouffaud.
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"On sent qu’il fallait casser la réflexion des lycéens. Opération réussie pour le gouvernement", déclare Dominique Bernard, secrétaire adjoint du syndicat. Les lycéens protestaient contre le projet de réforme de François Fillon, considérant que ce projet mettait en péril la qualité du baccalauréat, et de son obtention. Face au mouvement de protestation, l’ancien ministre de l’Éducation nationale, François Fillon, n’avait pas trouvé meilleure solution de lancer les bulldogs de la république sur les lycéens et sur certains militants syndicalistes, de la CGT, de Sud PTT et de Sud Éducation.
Les peines dressées contre certains lycéens, les meneurs, comme Samuel Morville, qui vient d’être condamné à 5 mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende, sont "disproportionnées", note Dominique Bernard, qui déplore "la criminalisation des mouvements de contestation". Cela témoigne de l’utilisation exacerbée de la police et des juges par le pouvoir "pour tenter de casser les acteurs de ce mouvement qui ose résister", poursuit le bulletin de Sud Éducation.
Sud Éducation regrette également qu’il n’y ait pas eu de réelle mobilisation des enseignants. "L’alibi était de ne pas récupérer le mouvement lycéen", surenchérit la secrétaire adjointe du syndicat. Le syndicat espère que les enseignants profiteront de cette nouvelle donne politique - le “non” cinglant à l’Europe - pour continuer à lutter contre ce projet de loi Fillon. Pour l’heure, ce projet est simplement gelé, parce que Gilles de Robien, nouveau ministre de l’Éducation nationale, a annoncé le gel des premiers décrets d’application. "Une carotte visant à garantir la paix sociale pendant les 100 jours ou plutôt nous diviser", indique Joël Grouffaud. Le gouvernement ne sait peut-être pas que cette paix tant recherchée passe essentiellement par le respect de la rue, de ses revendications. Sud Éducation demande l’abrogation et le retrait définitif de ce projet de réforme.
Du mouvement d’ans l’air !
"Nous sommes favorables à une rentrée chaude", déclare Joël Grouffaud. Le syndicat liste les raisons de cet appel. La situation dans le premier degré est simplement dramatique, quoiqu’en disent les autorités académiques et ministérielles. Manque de personnels, travail dans des conditions obsolètes, catalogue de formation continue imprécis, licenciement des personnels CES et CEC, des emplois-jeunes, des maîtres d’internat et des surveillants d’externat (MI-SE), "ces problèmes reviennent d’une rentrée à l’autre, oui mais ils s’aggravent", explique Joël Grouffaud.
Aujourd’hui, les conséquences de la pénurie de personnels encadrants ne tardent pas à se faire sentir. L’intrusion malveillante de public extérieur au lycée de Jean Hinglo au Port témoigne du manque de personnel. Sud Éducation déplore le dégraissage des effectifs, et cette stratégie de pourrissement presque revendiquée par le gouvernement.
Cette conférence de presse coïncide avec le jour d’un nouveau procès de répression. Ce n’est pas un hasard. Il est vrai que le gouvernement, de surcroît avec un n°2 aussi policier, parle avec la rue à coup de procès. "Nous avons dit NON à la loi Fillon, nous avons dit NON au traité constitutionnel européen, nous disons encore NON au duo de flics que l’on nous impose", note en édito le bulletin d’information de Sud Éducation.
Il y a du grabuge dans l’air. La rue souhaiterait-elle parler avec Dominique de Villepin ? Incessamment sous peu ? En tout cas, Sud Éducation semble vouloir montrer qu’il ne se laissera pas impressionner par ces invectives sournoises du gouvernement. Non, l’unité syndicale n’est pas morte.
Bbj
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