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Recherche de stage en formation professionnelle
19 septembre 2008, par
Qui dit rentrée scolaire dit recherche de stage pour les jeunes en formation professionnelle. Un moment déterminant pour se frotter à la réalité de l’entreprise et choisir son futur métier. Mais certains élèves et étudiants sont confrontés, plus que d’autres, à des difficultés d’accès au stage, voire à des discriminations. Témoignages.
Le stage en entreprise est un passage obligé pour réussir certains cursus scolaires, en lycée professionnel ou dans des formations post-Bac de type BTS (Brevet de Technicien Supérieur). Pourtant, et ce n’est un secret pour personne, élèves et étudiants ne sont pas tous égaux dans la recherche de stages. Enfants de érémistes ou de cadres, parents au réseau relationnel développé ou ne connaissant personne dans le domaine choisi par leur enfant, etc..., autant d’éléments qui peuvent se substituer à la motivation exprimée par l’étudiant.
Des lettres de motivation sans réponse
Cynthia*, en BTS assistance de gestion PME/PMI, en a fait l’expérience. Ses parents ne travaillent pas. Elle raconte : « Au départ, je voulais suivre un BTS en alternance, mais je n’ai pas trouvé d’entreprise pour m’accueillir. Je me suis donc tournée vers un BTS classique. Mais au moment de rechercher le stage de première année, j’ai eu beaucoup de mal. Ce n’est pas faute de m’y être pris des mois à l’avance, j’ai envoyé une quinzaine de lettres de motivation et des CV. Je me suis même déplacée, notamment dans des services publics. Beaucoup n’ont pas pris la peine de répondre. J’ai fini par obtenir un stage dans une toute petite entreprise, à quelques jours de la date de début de stage, grâce à une copine. En revanche, d’autres étudiants ont obtenu des stages dans les entreprises où j’ai postulé, parce qu’ils y avaient de la famille. A aucun moment les profs ne m’ont aidée ».
François* est lui aussi en BTS, dans le domaine du Bâtiment, après un cursus en lycée professionnel. Meilleur élève de sa promo, les professeurs ont estimé qu’il avait la capacité de suivre des études supérieures. Mais pour les stages, c’est à chaque fois le parcours du combattant. Sans le soutien des enseignants et de ses parents (père à la retraite et mère au foyer), François n’aurait jamais pu réussir. « Au lycée, mes parents m’accompagnaient dans les entreprises pour rechercher les premiers stages. C’est comme ça que j’ai commencé. Certaines entreprises comprennent quand on est vraiment motivé. Mais par la suite, c’est devenu plus difficile. Prouver sa motivation ne suffit plus. Je suis allé voir plusieurs entreprises pour la première année de BTS, en vain. Elles refusent parfois de nous prendre à cause de la réputation du lycée ». Plus François avance dans ses études, plus la qualité des stages doit correspondre. Pour le stage de première année de BTS, c’est un professeur qui a aidé François à trouver une entreprise. Le rôle des enseignants s’est avéré essentiel dans le cas de François pour garantir l’égalité des chances, sans compromettre l’aspect pédagogique de la recherche de stage. « Je ne suis pas le seul dans ma classe à avoir eu besoin de l’intervention d’un professeur », tiens à préciser cet étudiant.
« Le piston et le réseau pénalisent beaucoup les élèves »
Cynthia et François ne sont pas des cas isolés. Sur le blog de la Halde, la parole est donnée aux jeunes qui s’interrogent sur la manière dont ils peuvent être accueillis ou traités dans la société. Le cas de l’accès aux stages est abordé par Antoine. Son histoire est significative : Antoine, 18 ans, est étudiant en éco-gestion. Il ne sait pas vraiment ce qu’il veut faire plus tard, il a donc décidé de mettre à profit les stages pour trouver le métier qui lui correspond. Les parents d’Antoine ne travaillent pas dans le domaine qu’il a choisi. Après des demandes de stage dans une mairie et dans une banque, on lui répond qu’ils sont réservés aux enfants du personnel. La mairie et la banque ont au moins le mérite de le dire ouvertement. Mais la Halde est sur ce point catégorique : « Réserver les stages aux enfants du personnel est une discrimination sur le critère de la situation de famille. Les stages et les emplois saisonniers sont très importants. Souvent, ils servent de 1ère expérience professionnelle et c’est important pour trouver un premier emploi et connaître le monde du travail. Le piston et le réseau pénalisent beaucoup les élèves et les étudiants qui n’ont pas la chance d’avoir des relations dans leur famille, et ce n’est vraiment pas juste. Antoine a saisi la Halde et, grâce à ça, la banque et la mairie ont changé leur façon de recruter des stagiaires ».
L’année dernière, la Halde a publié une étude sur les difficultés d’accès au stage et les discriminations. « Pour un jeune sur quatre, le stage a été difficile ou très difficile à obtenir. Les garçons indiquent plus de difficultés que les filles (28% contre 23%). Les difficultés augmentent avec l’âge et le niveau de diplôme préparé. 22% des élèves de BEP-CAP ont eu des difficultés contre 27% des Bac Pro et 28% des étudiants de BTS ». Plus de la moitié des élèves et étudiants consultés (un échantillon de 2.250) expliquent qu’ils ne connaissent pas d’employeurs. Vient ensuite le problème du moyen de transport pour 26% des jeunes. 18% évoquent tout de même la couleur de peau, le nom ou le prénom, ou encore le lieu de résidence.
Edith Poulbassia
* Prénoms d’emprunt
Les entreprises réticentes au stage
La Halde a mené des entretiens auprès d’une trentaine d’entreprises et de collectivités territoriales : mairie, boulangerie, garage, menuiserie, restaurant, coiffeur, paysagiste, institut de beauté, etc... Pourquoi les entreprises ne prennent-ils pas de stagiaires, et pourquoi en prennent-ils ? Précisons que rien n’oblige l’entreprise à rémunérer un stage de moins de 3 mois. Dans le premier cas, le stage est associé à une perte de temps, à la nécessité de réorganisation de l’entreprise, au manque de qualification des jeunes, au décalage entre le monde de l’éducation et la vie active. « Ces stages tombent souvent à la mauvaise période : en fin d’année ou à Pâques, pendant les périodes de grosses activités, nous n’avons pas le temps de nous occuper des stagiaires, explique une entreprise. Ça ne sert à rien de prendre une stagiaire pour qu’elle passe le balai, je préfère ne pas en prendre dans ce cas-là ».
Dans le second cas, les entreprises disent accepter les stagiaires lorsque ceux-ci peuvent apporter un soutien à l’activité, mais aussi pour transmettre la passion d’un métier, ou encore pour « rendre service ». Les entreprises affirment tenir compte de la motivation, des qualités professionnelles et de l’apparence, la tenue, le langage.
Quand la question des discriminations est posée, les entreprises affirment que le phénomène existe, mais pas chez elles. Cette étude a été menée en Hexagone. La Halde constate que « la question de l’origine fait dans l’ensemble l’objet d’un certain tabou. Les employeurs préfèrent ne pas en parler, un peu comme si passer sous silence la question permettait de ne pas s’y confronter, ou d’en délégitimer l’importance ». Un silence qui participe à la construction du phénomène de discrimination, défini comme un traitement inégal et défavorable à une demande de stage pour des raisons non liées à la compétence, mais à un critère non lié à l’activité de travail (l’origine, le sexe, etc...).
EP
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Messages
19 septembre 2008, 12:22, par aurelien
Je connais un site internet qui où les stagiaires notent leurs stages en entreprise : ambiance, respect, salaire, etc.
C’est utile pour ceux qui recherchent un bon stage, une entreprise où ils savent qu’ils seront bien accueillis. On peut contacter par messagerie privée
Pas encore énormément de témoignages ca a l’air tout nouveau. Mais je trouve ca utile un tel service.
C’est totalement gratuit et anonyme.
Voilà.
Voir en ligne : NoteTonStage.fr