
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Des policiers obligés de surveiller l’entrée d’un collège
3 février 2011, par
L’agression dont a été victime un surveillant avant-hier dans un collège du Port n’est pas le résultat de la fatalité. C’est la conséquence de la casse du service public d’éducation. Des moyens de prévention existaient, le gouvernement les a supprimés. Et il veut encore aller plus loin.
Depuis l’arrivée au pouvoir de ce gouvernement, l’ordre a été donné de ne pas remplacer un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique. Cela concerne les titulaires. Pour les autres personnels, l’hémorragie est encore plus importante et plus silencieuse, car ce sont des travailleurs précaires.
Auparavant, les tâches de surveillance et d’encadrement en dehors des heures de cours étaient assurées par un corps de fonctionnaires stagiaires, les MI-SE. Créés par le Front populaire, les MI-SE étaient des emplois réservés à des étudiants aux revenus modestes souhaitant notamment poursuivre une carrière dans l’Éducation nationale. Ces postes ont été progressivement remplacés par des emplois-aidés moins nombreux, plus précaires et moins bien payés.
Cette diminution des moyens a les résultats qui sont observés aujourd’hui. Hier, la surveillance de l’entrée du collège était assurée par des policiers. Mais le gouvernement veut aller plus loin. C’est l’ensemble de la communauté éducative qui sera précarisée, si la proposition de loi d’un député UMP est validée. Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas fait part de son refus de voir la fonction publique limitée aux personnels des tribunaux, aux militaires et aux policiers.
Il a d’ailleurs donné le signal de l’austérité avec la diminution du nombre d’enseignants titulaire dans l’académie. Quant aux emplois précaires, leur nombre baisse d’un tiers. C’est donc une nouvelle baisse des moyens alloués au service public d’éducation.
Le gouvernement créé donc les conditions pour que ce type d’agression se multiplie.
M.M.
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