
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
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A quand un réveil réunionnais pour que cette question soit une priorité ?
10 septembre 2024, par
L’Arabie Saoudite importe-t-elle du pétrole ? Le Qatar importe-t-il du gaz ? Ces questions peuvent faire sourire. Pourtant, elles sont tout aussi surprenantes que la politique énergétique imposée par des sociétés extérieures aux Réunionnais. Cette illustration du néocolonialisme imprègne à un point tel les esprits qu’une question aussi étonnante que celle-ci peut être posée : « Et si La Réunion utilisait du bois de Namibie pour produire son électricité ? ». À quand un réveil réunionnais pour qu’enfin les énergies renouvelables disponibles en abondance dans notre pays soient enfin pleinement utilisées pour répondre à nos besoins et faire baisser une facture d’électricité qui a augmenté de 43 % en 2 ans ?
En visite dans notre île la semaine dernière, l’ambassadeur de Namibie en France a indiqué que de l’acacia de son pays peut remplacer le bois importé d’Amérique du Nord actuellement brûlé dans les centrales d’Albioma pour produire de l’électricité à La Réunion.
L’offre de l’ambassadeur de Namibie a retenu l’attention. En effet, d’après un média bien connu, il était question d’explorer cette éventualité : « Et si La Réunion utilisait du bois de Namibie pour produire son électricité ».
Ceci est une nouvelle preuve des dégâts de l’assimilation et du néocolonialisme à La Réunion. En effet dans notre île, l’économie est généreusement subventionnée afin d’acheter la paix sociale. C’est aussi le cas des importations de matières premières stratégiques entrant en concurrence avec la production locale. En effet, le bois des centrales d’Albioma est source de pollutions et d’émissions de gaz à effet de serre. Il devrait être fortement taxé car c’est un concurrent des énergies renouvelables abondantes à La Réunion mais largement sous-exploitées.
Dans ces conditions, la Namibie aurait tort de se priver de convoiter un juteux marché. Mais aussi louable que soit cette offre, elle entre en contradiction avec les plans d’Albioma, filiale d’un fonds de pension US. En effet, Albioma a décidé d’investir en Australie pour y acheter du bois qui sera brûlé à La Réunion. En bon capitaliste, Albioma compte maîtriser la totalité de la chaîne de production qui aboutit à ses chaudières à La Réunion. On doute qu’il préfère acheter du bois à un fournisseur tiers plutôt qu’à lui-même.
Le fond du problème reste que la question « Et si La Réunion utilisait du bois de Namibie pour produire son électricité ? » apparaisse comme naturelle dans un pays largement doté en énergies renouvelables telles que le soleil, l’énergie thermique de l’océan, l’énergie des vagues, le vent, les cours d’eau, la géothermie du volcan…
L’abondance de ces énergies devrait faire que la question essentielle soit : « Qu’attend-on pour que La Réunion utilise ses énergies renouvelables pour produire son électricité ? ».
Mais l’économie de La Réunion est dominée par le néocolonialisme. Par exemple, le secteur de l’énergie est entre les mains d’entreprises totalement extérieures à La Réunion. Leur centre d’intérêts n’est pas notre pays qui n’est qu’une source de profit.
Les énergies renouvelables telles que le soleil offrent une décentralisation de la production à l’échelle d’une famille ou d’un groupe d’habitants. A Madagascar, pour quelques centaines d’euros, il est capable de s’équiper pour subvenir aux besoins d’une famille : quelques mètres carrés de panneaux solaires et des batteries de camion permettent de ne plus dépendre d’un fournisseur qui fixe le prix sans concertation avec l’usager.
Mais la généralisation de ce type moderne de production remet en cause la vieille structure qui veut préserver d’abord ses intérêts.
Au lieu de généraliser le photovoltaïque pour faire de La Réunion une île solaire, la vielle structure dominée par les entreprises extérieures a remplacé une énergie importée par une autre énergie importée pour se conformer à l’évolution de la réglementation. Cet immobilisme touche des mentalités au point qu’importer de l’énergie dans un pays richement doté dans ce domaine apparraît tout à fait normal.
L’Arabie Saoudite importe-t-elle du pétrole ? Le Qatar importe-t-il du gaz ? Ces questions peuvent faire sourire. Pourtant, elles ont l’air tout aussi surprenantes que la politique énergétique imposée par des sociétés extérieures aux Réunionnais.
À quand un réveil réunionnais pour qu’enfin les énergies renouvelables disponibles en abondance dans notre pays soient enfin pleinement utilisées pour répondre à nos besoins et faire baisser une facture d’électricité qui a augmenté de 43 % en 2 ans ?
M.M.
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
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Messages
12 septembre 2024, 08:35, par Maillot Joseph Luçay
La réponse me parait évidente .Si nous investissons dans toutes les possibilités de produire notre énergie électrique nous mêmes , nous pourrions être totalement autonomes très rapidement et nous n’aurions plus besoin d’importer du pétrole ou des copeaux de bois du Canada ou de Namibie pour produire notre électricité .
Il nous suffirait d’exploiter toutes les ressources hydrauliques encore disponibles, que ce soit par des minicentrales hydrauliques installées dans nos cours d’eaux là ou les hauteurs de chute et le débit seraient suffisant ou par des grandes retenues qui capteraient les eaux de pluie pour les réutiliser pour produire de l’électricité durant toute l’année et pour les besoins agricoles, comme je l’ai proposé depuis 1983 pour le site du grand étang à Saint Benoit .
Il nous suffirait également d’installer des panneaux photovoltaïques sur tous nos bâtiments publiques et éventuellement sur nos routes principales et d’encourager les particuliers qui peuvent en faire autant sur leur maison à le faire pour produire leur propre énergie mais aussi pour revendre l’excédent à L’EDF .
Il nous suffirait d’installer des grandes éoliennes partout où cela est possible sans gêner le voisinage et de favoriser l’installation d’éoliennes domestiques .
On pourrait également organiser la collecte des déchets verts des agriculteurs ou des collectivité pour alimenter des usines de production d’énergie par la biomasse
on pourrait également exploiter nos ressources en géothermie . Il y des sources d’eau chaude à Cilaos à Mafate et à Salazie et sans doute ailleurs , Pourquoi n’arrivons nous pas à exploiter cette ressource naturelle
Nous pourrions également exploiter l’énergie des vagues en installant des petites unités de production le long de nos côtes
Enfin il y a aussi la possibilité de produire de l’énergie électrique en réalisant des petites machines fonctionnant grâce à la mise en fonctionnement d’un mouvement perpétuel utilisant la force de gravité universelle pour faire tourner des alternateurs à une vitesse suffisante pour produire de l’électricité . J’ai conçu un dispositif qui ne demande qu’à être expérimenté, mais il me faut bien sûr un peu d’argent pour réaliser un prototype .
Bien entendu il faudra trouver l’argent pour réaliser tous ces projets mais on pourrait le trouver en créant une taxe régionale spéciale sur les prix des marchandises et des services commercialisés dans notre île . Cette taxe pourrait être une partie de la TVA qui alimenterait un fonds régional pour la production d’énergie géré par les collectivités territoriales de l’Ile ( communes département et région ) Une taxe spéciale pourrait être appliquée sur les produits pétroliers , le gaz et le charbons importés dans notre île L’affectation des crédits disponibles serait réalisé à partir d’un programme pluriannuel de développement de nos énergies renouvelables .
Bien entendu on sera innovateur, mais si ça marche notre exemple sera suivi dans le monde entier et contribuera efficacement à la lutte contre le réchauffement climatique qui menace toute la planète .