La Commission européenne valide une aide importante de Paris pour le nucléaire
Jusqu’à 300 millions d’euros de l’État pour la mini-centrale nucléaire d’EDF
15 mai, par
Nuward, une filiale d’EDF, va bénéficier d’une aide d’État pouvant aller jusqu’à 300 millions d’euros pour développer sa mini-centrale nucléaire. Ce type de centrale compromettra définitivement l’autonomie énergétique de La Réunion en cas d’installation dans notre pays. Les élus dont Maurice Gironcel, président du SIDELEC Réunion, ont fait part de leur refus clair d’une telle éventualité.
Une aide directe de l’État pouvant aller jusqu’à 300 millions d’euros de l’État à l’industrie française du nucléaire a été validée le 22 avril dernier par la Commission européenne. Nuward, filiale d’EDF, est le bénéficiaire de cette aide directe pour son projet de mini-centrale nucléaire. Ce type de centrale risquerait de compromettre l’objectif d’autonomie énergétique de La Réunion si jamais elle était installée dans notre pays. La Réunion n’a pas de mine d’uranium. Après le charbon et le fioul remplacés par le bois d’Amérique du Nord importé par Albioma et l’agrocarburant acheté par EDF au groupe Avril, La Réunion serait encore plus maintenue sous dépendance sous couvert de verdissement de la production d’électricité.
Les petits réacteurs nucléaires visent à répondre aux besoins de l’industrie. La hausse du prix du gaz pousse à trouver des sources d’énergies moins chères. Cet argument économique est appuyé par le fait que le nucléaire n’émet pas de gaz à effet de serre.
Les élus, dont Maurice Gironcel, président du SIDELEC Réunion, ont fait part à plusieurs reprises de leur refus de voir l’énergie nucléaire s’implanter à La Réunion.
M.M.