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Électroménager et énergie
13 octobre 2004
En vingt ans, la technologie a permis de mettre sur le marché des appareils moins “énergivoraces”. Ainsi, en moyenne, les lave-linge consomment 50% d’électricité de moins qu’il y a vingt ans. C’est un avantage pour le budget familial, et une nécessité pour l’avenir de l’île.
Votre réfrigérateur donne des signes de fatigue ? Votre machine à laver ne lave plus aussi blanc que blanc ? Si vous avez l’intention de faire prochainement l’acquisition d’un nouvel appareil électroménager, un bon conseil : regardez bien l’étiquette.
Pas seulement celle sur laquelle figure le prix. Mais aussi l’étiquette “Énergie” qui vous permettra de savoir si l’objet de votre choix ne serait pas, par hasard, un peu gourmand en électricité. Cette étiquette est facile à repérer. Elle comporte une série de flèches marquées de A à G, colorée de rouge pour le G et de vert pour le A. Tout cela pour vous dire que si votre appareil est classé dans la catégorie A ou B, avec la flèche verte, alors il vous rendra les mêmes services en consommant moins d’électricité. En revanche, s’il est répertorié dans les catégories C à G, alors gare à la facture EDF !
Le but de la manœuvre est de réduire de façon sensible la consommation d’électricité. Non pas pour réaliser égoïstement quelques économies sur le budget familial, même si cela compte aussi, mais d’agir sur la demande et donc, d’une certaine façon, de la maîtriser.
Faute de quoi, compte tenu de l’évolution de la consommation qui croît de 7% par an, il faudra très rapidement envisager de nouveaux et puissants moyens de production. Or, en l’état actuel des choses, c’est essentiellement vers le charbon et les énergies fossiles en général que l’on s’oriente pour faire face à la demande, ce qui contribue à la fois à une augmentation de la pollution, mais aussi à une augmentation des factures d’électricité. Et la boucle sera ainsi bouclée...
En lançant cette campagne de sensibilisation, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), EDF, la Région, les importateurs et distributeurs d’électroménagers s’engagent à "œuvrer en faveur d’une maîtrise de la demande d’électricité". Dans ce “pacte” scellé hier, les importateurs s’engagent à se fournir davantage auprès des grandes marques dont la technicité va dans le sens d’une moindre consommation à performance égale. Quant aux distributeurs, ils vont favoriser encore plus l’offre d’appareils de classe A, et les mettre en évidence par la biais de l’étiquette Énergie.
En soi, cette étiquette n’est pas une nouveauté, puisqu’elle a été créée au niveau européen en 1992, après le sommet de Rio qui, pour la première fois, réunissait des pays qui se sont penchés sur l’état de santé de notre bonne vieille terre.
Et l’idée a fait son chemin depuis. En vingt ans, la technologie a permis de mettre sur le marché des appareils moins “énergivoraces”. Ainsi, en moyenne, les réfrigérateurs et congélateurs consomment 30% d’électricité de moins qu’il y a deux décennies. Pour les lave-linge, l’économie est de 50%.
Mais le progrès a aussi un coût et les appareils de classe A sont généralement plus chers que ceux des autres classes, plus gourmands. Mais le dicton “bon marché coûte cher” trouve alors toute sa place : certes, les appareils autres que ceux de la classe A sont moins chers à l’achat, mais l’économie réalisée est vite absorbée par la facture d’électricité.
Sachant que la durée de vie d’un appareil électroménager est d’environ dix ans, le surcoût à l’acquisition est amorti en moyenne sur quatre ans. "Réduire notre consommation d’électricité est donc une priorité collective, une cause nécessitant une mobilisation générale", déclarent dans un document commun les différents partenaires associés à la campagne “Étiquette Énergie”.
À cette mobilisation générale vient s’ajouter la politique volontariste de la Région en faveur du développement des énergies renouvelables, qui se traduit par un soutien au développement de l’énergie photovoltaïque, mais aussi par un programme de production d’électricité grâce à l’énergie du vent (éolien), du volcan (géothermie), entre autres.
L’objectif visé par la Région est d’arriver à une indépendance énergétique en 2025 pour ce qui concerne la production d’énergie “domestique”, les énergies fossiles étant alors dévolues uniquement aux différents modes de transport.
S. D.
An plis ke sa
Moins cher à l’achat, plus coûteux en dix ans
La production de froid, le lavage et séchage, l’éclairage et la production d’eau chaude constituent les quatre postes clés de la consommation d’énergie d’un ménage et représentent les trois quarts de la facture d’électricité.
Prenons deux réfrigérateurs identiques de 192 litres à deux portes, qui sont les modèles les plus vendus dans l’île. L’un est de classe A, l’autre de classe C ou inférieure. La consommation annuelle se monte à 219 kilowatts-heure pour le premier contre 548 pour le second. À la vente, le premier coûte environ 450 euros contre 300 pour le second. Le coût de fonctionnement est de 23 euros pour le premier et de 57 euros pour le second. Sur dix ans, le réfrigérateur de classe A coûtera donc 680 euros (4.460 francs) tandis que l’autre, moins cher à l’achat, mais plus gourmand, coûtera sur la même période 870 euros (5.707 francs).
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