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Mines d’uranium : les Français refusent de respecter la loi
8 février 2014, par
Plusieurs centaines de Nigériens ont protesté, jeudi 6 février, à Niamey pour manifester contre le géant du nucléaire français Areva, qui négocie avec l’Etat nigérien pour prolonger ses contrats d’exploitation dans deux mines d’uranium, la Somaïr et la Cominak.
Les négociations encours sont jugées « désavantageuse » par les Nigériens, qui veulent que les deux sites d’Areva appliquent le code minier de 2006, faisant augmenter le taux de redevance minière de l’Etat nigérien jusqu’à 12% de la valeur des ressources extraites, et ceci en fonction des profits, contre 5,5% actuellement. De son côté, Areva, propriété à 80% de l’Etat français, refuse de se soumettre aux nouvelles lois, les négociations sont aujourd’hui bloquées.
Le climat reste tendu entre les deux parties, qui négocient depuis des mois le renouvellement des contrats des mines d’uranium, la Somaïr et la Cominak, dont les échéances sont arrivés à leur terme fin décembre 2013. Selon les autorités, « les discussions achoppent sur la volonté du géant du nucléaire français d’accepter une loi minière votée en 2006, qui ferait croître la taxation sur le minerai extrait de 5,5 à 12% et mettrait un terme à certaines exonérations fiscales ».
Un doute persiste, d’après le site d’information Afrik.com, car « nombre de personnes s’interrogent sur la sincérité du gouvernement français ». Le ministre délégué au Développement, Pascal Canfin, aurait appuyé les demandes nigériennes, qualifiées de « légitimes », selon le site. « Dire que c’est ’légitime’, c’est un discours et (le gouvernement français) ne peut pas politiquement dire autre chose », a commenté auprès de « JeuneAfrique » Moussa Tchangari, le président de l’ONG Alternative espace citoyen. « Même Areva peut dire ’Oui c’est légitime’ et en même temps dire ’Mais on ne peut pas vous donner ce que vous demandez’ », a-t-il ajouté.
De son côté, Adamou Yacouba, reggae-man nigérien populaire, a qualifié le discours de Pascal Canfin de « scénario monté de toutes pièces par la France » pour « jouer avec la conscience des Nigériens ». « C’est au gouvernement du Niger de saisir au bond ce que vient de dire le ministre français pour écouter les cris et le sursaut du peuple nigérien » a indiqué de son côté Amadou Ali, député de l’opposition.
A quelques semaines de la fin des contrats, en décembre 2013, le Président nigérien Mahamadou Issoufou avait prévenu que les négociations avec Areva seraient désormais « un jeu d’égal à égal », indiquant que le « partenariat avec le groupe nucléaire devait être équilibré ». Face aux accusations, Areva a assuré que plus de 80% des revenus (taxes et dividendes) générés par les mines - depuis leur création - sont revenus à l’Etat du Niger.
Une riposte dénoncée par des ONG dont, Oxfam, qui assure que Niamey, entre 1971 et 2010, n’aurait perçu que 459 millions d’euros, soit 13% de la valeur totale des exportations d’uranium évaluées à 3,5 milliards d’euros. Le Niger fait parti des pays les plus pauvres du monde. Selon les Nations Unies, le pays manque énormément de ressources pour financer son développement.
Le géant nucléaire est le premier employeur privé du Niger, avec plus de 5.000 travailleurs, où il y exploite deux mines d’uranium depuis le début des années 1970. Près de 40% d’uranium est extrait du pays, faisant de lui le quatrième producteur mondial de cette ressource. Pour Ali Idrissa, coordonnateur du Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaires au Niger, sur JeuneAfriqueTv, Areva fait du chantage en suspendant sa production pour « faire pression sur le gouvernement nigérian, en menaçant les travailleurs de licenciements ».
Face à ce refus, une marche et un meeting en présence de centaines de Nigériens ont été organisés dans la capitale, pour protester contre « le refus d’appliquer la législation ». Accusé d’extraire de l’uranium dans le nord du Niger, au mépris des lois nationales, des centaines de personnes ont scandé dans les rues : « A bas Areva ! », « Areva dégage ! », « Non à la France ! ».
Sur leurs pancartes et banderoles, l’Agence France Presse a relevé plusieurs slogans, dont « La jeunesse réveille-toi », « La souveraineté du Niger ne se négocie pas » ou encore « Code minier 2006 ou rien ! ». Cependant le gouvernement n’autorise pas les manifestations et ne laisse pas les nigérians exprimer leur mécontentement face à l’attitude du géant français.
Le coordonateur Ali Idrissa, il y a une « opacité totale » sur les négociations en cours. Pendant ce temps, sur les sites, l’inquiétude grandie, les syndicats ont été informé, comme à Cominak, le 31 décembre, que l’arrêt d’activité est dû aux négociations difficiles entre le géant de l’uranium et le gouvernement nigérien. Le 24 janvier, les syndicats étaient toujours dans l’attente d’une reprise du travail, révélé Radio France International, à Arlit, au Niger. « La situation, aujourd’hui, c’est le statu quo », a expliqué Chipkaou Salifoui, du syndicat des mines du Niger.
SaiLin
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